La Chine et Linux, les gagnants du Top 500 des supercalculateurs

Pendant longtemps, les États-Unis ont monopolisé le secteur des puissants calculateurs. À l’heure actuelle, après avoir gagné une place parmi les puissances mondiales, la Chine est devenue un concurrent de taille. D’après le classement de Top 500 sur les puissants supercalculateurs, elle se poserait même en nouveau leader du secteur.

La nouvelle édition vient de le confirmer, le Sunway TaihuLight et le Tianhe-2, des produits chinois, se retrouvent à la première et à la deuxième position du classement. Un résultat qui n’est pas très étonnant compte tenu des nombreux investissements menés par le pays.

Supercalculateur TOP 500
Le Top 500 vient de publier la nouvelle liste des supercalculateurs les plus puissants au monde.

Un pays qui détient désormais 171 systèmes sur les 500 répertoriés.

Un classement dominé par la Chine

Malgré cette victoire, la Chine a intérêt à ne pas se laisser aller et à poursuivre ses efforts, car son grand rival américain est toujours sur ses talons.

Les États-Unis n’ont en effet pas pour autant perdu leur place. Les chiffres sont les mêmes en matière de quantité, soit 171 pour chacun. Les États-Unis détiennent également cinq places dans le Top 10 et ils ont en plus un léger avantage en termes de puissance de calcul, avec 33,93% contre 33,26% pour l’Empire du Milieu.

Après des années d’expérience dans le domaine, ils dépassent largement ceux des concurrents dans d’autres critères, notamment pour le cas des processeurs. 92,4% des systèmes du Top 500 sont équipés par Intel. Quant à HPE, il se distingue des autres constructeurs, surtout avec son premier dauphin, Lenovo.

GNU/Linux, un système d’exploitation incontournable pour les supercalculateurs

Côté systèmes d’exploitation, Linux est toujours aussi bien représenté. Presque la totalité des supercalculateurs dans le classement l’utilise, soit 498 sur 500. Les deux places restantes sont occupées par AIX d’IBM et de l’Unix. Windows est totalement absent de la liste et cela ne devrait pas vous surprendre, car c’est le cas depuis longtemps.

Unix a également chuté dans son domaine. L’époque où il monopolisait le marché, avec IBM, en équipant 96% des supercalculateurs dans le monde est révolue. L’histoire a pris une nouvelle tournure avec Linux sur le trône.

La puissance de calcul ne cesse de s’améliorer malgré cette concurrence ardue. Si l’année dernière, 81 systèmes ont affiché plus d’un pétaflops, 36 autres supercalculateurs viennent s’ajouter à la liste en novembre 2016. Les moins puissants offrent ainsi une puissance de calcul de 349,3 téraflops.

La nouvelle technologie sera toujours accompagnée d’une course interminable en matière de performance, de puissance et de qualité.

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