Les États-Unis ont l’ambition de retourner sur la Lune d’ici 2024. La mission, baptisée « Artemis », repose sur la conception d’un système de lancement, d’un vaisseau spatial (Orion) et d’une station spatiale orbitale (Gateway). Cette fois-ci, il s’agit d’explorer et de rester sur le satellite.
Toutefois, la construction des éléments nécessaires à la mission relève d’un immense défi technologique. La NASA a donc décidé de faire appel à des entreprises privées.
L’Agence spatiale américaine vient d’annoncer les noms des firmes sélectionnées pour la construction des instruments indispensables à la mission. Il s’agit d’un véhicule de ravitaillement en carburant, d’un élément de transfert permettant aux astronautes de passer entre Gateway et l’orbite basse lunaire, et d’un élément de descente et d’ascension pour l’alunissage et le décollage.
Au total, la NASA a réparti un 45 millions de dollars entre onze entreprises de renommée. Celles-ci disposent d’un délai de six mois pour concevoir les prototypes attendus. En outre, chacune d’elles devra financer au moins 20% du coût total.
Onze sociétés spécialisées dans l’aérospatial et l’armement
Naturellement, Boeing est dans la liste. Le poids lourd de l’aéronautique se chargera de l’étude et de la mise au point d’un véhicule de transfert, d’un élément de ravitaillement en carburant et d’un élément de descente.
Blue Origin, de Jeff Bezos, va également étudier le concept d’un élément de descente, un véhicule de transfert, et développera également un prototype du véhicule de transfert. SpaceX, d’Elon Musk, rejoindra également la mission Artémis en étudiant les éléments de descente.
La liste comprend d’autres sociétés spécialisées dans l’aérospatial, dont Aerojet Rocketdyne, Masten Space Systems, Northrop Grumman Innovation Systems, OrbitBeyond et Sierra Nevada Corporation. Les deux autres sont Dynétique et Lockheed Martin, deux entreprises œuvrant à la fois dans le domaine de l’espace et dans celui de l’armement.
La NASA veut tout rationaliser
Cette initiative marque un tournant dans le mode de fonctionnement de la NASA. « Pour accélérer notre retour sur la Lune, nous remettons en question nos méthodes de travail traditionnelles », a déclaré Marshall Smith, directeur des programmes d’exploration lunaire humaine au siège de la NASA, dans un communiqué. « Nous allons tout rationaliser, des achats aux partenariats en passant par le développement du matériel et même les opérations. »
« Notre équipe est ravie de retourner sur la Lune le plus rapidement possible et l’étude des systèmes d’atterrissage humain par nos partenariats publics / privés constitue une étape importante de ce processus », a-t-il poursuivi.
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