La NASA a pris une photo aérienne du dernier iceberg né en Antarctique

Tout simplement impressionnant ! Un énorme iceberg, le plus grand connu, a été photographié par la NASA. Pesant plusieurs milliards de tonnes et ayant une superficie dépassant les 6000 km², cet iceberg s’est détaché de l’Antarctique. D’après les experts, cet événement hors du commun s’est produit entre le 10 et 12 juillet 2017.

Régulièrement, l’Agence spatiale américaine envoie des avions en Antarctique pour surveiller l’évolution du réchauffement climatique. Cette fois-ci, l’avion P-3 Orion a pu prendre une photo aérienne de cet évènement majeur. Les images ont été publiées par l’agence américaine sur son compte Twitter.

NASA/Nathan Kurtz.

À la fois alarmant et impressionnant, le détachement de cet iceberg géant suscite beaucoup de questions.

Une autre conséquence du réchauffement climatique

Ce n’est pas la première fois que l’on observe ce type de phénomène, mais jamais de cette ampleur. Selon les experts de l’université de Swansea, le détachement du bloc de glace géant était inévitable. Les chercheurs anglais avaient déjà suivi l’évolution de la fissure depuis plusieurs années. En ce moment, un espace de plus de 20 km sépare l’iceberg du continent.

À l’origine, cet iceberg était une partie intégrante de la plaque Larcen C. La cause de la fissure est le réchauffement climatique. Plus précisément, le détachement a été provoqué par le réchauffement de l’air et des océans. Selon les scientifiques, cet évènement pourrait avoir des conséquences graves sur la banquise.

Les impacts du détachement de l’A68

Si une perturbation sur la banquise est fortement envisagée, les chercheurs affirment que cet évènement sera sans conséquence sur le niveau des océans. L’explication est simple : cet iceberg flottait déjà sur l’océan depuis des années, et un simple déplacement n’y changera pas grand-chose.

Par contre, cet événement influe grandement sur la stabilité de la plaque continentale Larcen C. En perdant l’iceberg A68, Larcen C a non seulement perdu en surface, mais aussi en poids. Il est à noter qu’un évènement similaire a déjà été observé. Il s’agissait alors de la désintégration de la plaque Larsen B.

Bien que le réchauffement climatique ait régressé ces dernières années, ses conséquences se font encore sentir. Malgré les efforts déjà accomplis, cela ne suffit pas, l’iceberg A68 en étant la preuve.

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