La NASA veut retourner sur la Lune le plus vite possible

La NASA veut passer à la vitesse supérieure dans sa stratégie pour revenir sur la Lune. Une volonté que l’administrateur de l’Agence spatiale américaine, Jim Bridenstine, a exprimée en ces termes :  “Il est important que nous retournions sur la Lune le plus rapidement possible.”

Une conférence de presse a dernièrement été organisée à Washington D.C. par les responsables de la NASA afin de présenter le plan de cette reconquête du satellite de la Terre, notamment à travers deux axes : la conception d’atterrisseurs capables de transporter directement des astronautes sur la Lune et la mise en œuvre d’une architecture de type passerelle sur la trajectoire pour permettre des voyages Terre-Lune et Lune-Terre par étapes.

La NASA veut retourner sur la Lune le plus vite possible
crédits pixabay.com

L’objectif de cette stratégie de la NASA est au final d’aller sur la Lune dans les meilleurs délais, mais cette fois-ci, également pour s’y établir.

Des astronautes sur la Lune d’ici 2028

Pour aller plus vite dans la mise en œuvre de son plan, la NASA a fait un appel à projets auprès de la communauté aérospatiale (tant les entreprises privées comme SpaceX, Boeing, ou Lockheed Martin, etc. que les agences spatiales étrangères telles que l’ESA, la CNSA, etc.)  pour la proposition de modèles d’atterrisseurs capables de transporter des astronautes vers la Lune.

Le lancement de cet appel à manifestation d’intérêts est prévu pour le mois de mars, pour une sélection des projets entre les mois de mai et juillet, chaque projet retenu devrait coûter entre 300.000 et 9 millions de dollars.

Les objectifs de la NASA pour ce premier programme s’inscrivent sur deux échéances, tester les atterrisseurs retenus en conditions réelles sur la Lune à partir de 2024 et à l’horizon 2028, pouvoir les utiliser pour le transport d’astronautes vers la Lune.

Tout un ensemble de programmes complémentaires

Ce premier programme fait d’ailleurs partie d’un plan plus vaste de la NASA qui vise à installer une station spatiale baptisée Gateway sur la trajectoire Terre-Lune qui servira de base d’entraînement et de lieu de vie aux astronautes. Cette passerelle permettra aux engins spatiaux de faire des voyages plus courts, car elle sera positionnée en orbite autour de la Lune, et de là, les engins spatiaux pourront rejoindre une autre station située sur une orbite lunaire inférieure, ce qui facilitera leur alunissage et le va-et-vient des véhicules entre les deux stations.

En parallèle, un programme baptisé CLPS (Commercial Lunar Payload Services) a été mis en place en vue de développer des atterrisseurs autonomes capables de transporter des matériels scientifiques (tels que des instruments d’imagerie et de détection de glace) sur la Lune. 9 entreprises ont été sélectionnées dans le cadre de ce programme dont les détails ont été dévoilés au mois de novembre 2018.

La NASA prévoit de dévoiler une première liste de 12 instruments scientifiques qu’elle compte faire transporter dans le cadre de ce programme au cours de la semaine à venir, les 9 entreprises devront alors rivaliser pour savoir qui transportera quoi.

Crédits NASA

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