La Terre serait née de la fusion de deux planètes

La Terre a eu une histoire assez mouvementée. La planète bleue n’est effectivement pas née avec l’humanité et elle a besoin de plusieurs centaines de millions d’années avant de devenir la planète que nous connaissons. La vérité, c’est que personne ne connait réellement ses origines mais une équipe de chercheurs californiens vient d’émettre une théorie assez fascinante sur sa formation.

Si l’on en croit les astronomes, alors la Lune n’aurait pas toujours tourné autour de notre planète. D’après eux, elle aurait été créée lors d’un événement survenu il y a environ 4,5 milliards d’années.

Terre Lune
La Terre et la Lune viennent peut-être de la fusion de deux planètes.

Ce n’est évidemment qu’une théorie mais un embryon de planète du nom de Théia aurait frappé partiellement la Terre à cette époque, projetant ainsi d’innombrables débris à travers l’espace.

La Lune serait née des débris d’une autre planète

Des débris en provenance de cet embryon.

Ces derniers se seraient ensuite réunis progressivement grâce à la gravité de notre planète pour former cette bonne vieille Lune. Belle histoire, non ? Certes mais des chercheurs californiens pensent que cette théorie est incomplète.

En réalité, d’après eux, Théia aurait littéralement fusionné avec notre planète.

Pour étayer leur hypothèse, ils s’appuient sur plusieurs échantillons en provenance de la Lune, des échantillons ramenés sur la terre ferme lors des missions Apollo.

Tout le monde ne le sait pas forcément mais les rochers de chaque planète ont une “empreinte” unique. Si la Lune avait été formée par les débris de Théia, alors ses isotopes devraient être différents de ceux de la Terre. Question de logique.

La Terre et la Lune auraient la même “empreinte”

Le problème, c’est que ce n’est pas du tout le cas et les isotopes des échantillons évoqués un peu plus haut sont ainsi identiques à ceux de plusieurs rochers volcaniques provenant du manteau terrestre.

En d’autres termes, la Terre et la Lune partagent des origines communes.

En s’appuyant sur cette découverte, nos chercheurs californiens ont donc émis une hypothèse totalement différente. D’après eux, Théia ne se serait pas contentée de frôler notre planète et elle aurait ainsi fusionné avec elle.

Même chose pour les débris qui ont entrainé la formation de notre satellite.

Le plus intéressant, dans cette histoire, c’est que la vie est censée être apparue sur Terre il y a environ 4 milliards d’années. On peut donc se demander si ce n’est pas cette fameuse fusion qui a créé la toute première molécule capable de se reproduire.

Si c’est le cas, alors cela veut dire que nous ne serions pas ici sans Théia. Du coup, eh bien nous sommes peut-être tous des extra-terrestres.

5 réflexions au sujet de “La Terre serait née de la fusion de deux planètes”

  1. de toute façon, qu’elle soit nouvelle ou pas, c’est toujours le flou complet.
    puis cela incite les gens a chercher, a apprendre :) et l’on peut passer à coté de tel news, et y a encore 10 ans internet été pas si développé, donc question news….

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  2. Bonjour,
    Je reviens dans la discussion au nom de la théorie de Zecharia Sitchin d’une “12e planète”, aujourd’hui admise par une grande partie de la communauté scientifique dans le sillage des calculs des astrophysiciens Brown et Batygin. Ce qu’il a reconstitué du “destin” de Kingu, le nom sous lequel les Sumériens désignaient la Lune, conclut bien à une “Terre” née de la collision de deux planètes, mais non pas selon le scénario illustré par cet article (scénario du reste ancien, comme il été souligné).

    Oui, l’Enuma Elish, l’Épopée de la création sumérienne (et non
    assyrienne), reprise sous la forme des “7 tablettes de la Création” à
    Babylone (des nations postérieures à Sumer) conte bien la saga d’un corps
    céleste géant capté par le système solaire à sa création, et les scribes du
    temps évoquent les planètes sous l’apparence de “dieux” et de
    “déesses” en expliquant leur genèse. Ils font état de la survenue de cette 12e planète géante errante capturée par le système solaire venue, il y 4,5 milliards d’années, au milieu des planètes en formation et encore très plastiques, jouer au bowling : le récit conte comment Tiamat, la “pré-Terre”, beaucoup plus volumineuse que la Terre d’aujourd’hui, fut fracassée, littéralement coupée en deux par l’un des satellites de la planète entrée dans le sens des aiguilles d’une montre dans le système solaire (donc à l’opposé de la circulation des autres planètes), puis chassée sur une orbite qui est la sienne actuellement. Le récit fait état de Kingu et de sa “destinée” (orbite) liée à la Terre désormais pour devenir la Lune. Ce qui reste de Tiamat devient la Terre, “ensemencée” par les molécules de vie dont était porteuse la 12e planète. La Lune, Kingu, formée en même temps que Tiamat-Terre à partir des mêmes éléments (les “eaux” de la Bible) connaîtra un sort cataclysmique sous l’assaut de collisions répétées qui expliquent en tout point sa conformation actuelle : de planète potentielle, elle est devenue “DUG.GA.E”, littéralement “pot de plomb”.

    Ainsi, je vois que peu à peu les éléments du savoir sumérien se mettent en place dans la science humaine du XXIe siècle, mais de la façon brouillonne des éléments avérés que l’on tente de rationaliser. Le mérite de Sitchin aura été de mettre de l’ordre rationnellement dans cet inconnu de la science qui ne l’était pourtant pas il y a 6 000 ans.

    Je vous invite à lire ma nouvelle traduction de “La 12e planète” qui vient de paraître chez Macro Éditions.

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