La zone habitable des étoiles serait moins étendue que prévu

Jusqu’à présent, l’observation de l’espace a permis de découvrir beaucoup d’exoplanètes dont la configuration par rapport à leurs étoiles ravive l’espoir des scientifiques quant à la possibilité de trouver de l’eau à l’état liquide.

Ce paramètre est en effet très important, car cela indique que la planète se trouve à une distance idéale, ni trop loin ni trop près de l’étoile afin de permettre à l’eau de se former, nécessaire pour permettre à la vie d’apparaître, et d’être ainsi potentiellement habitable.

La zone habitable des étoiles serait moins étendue que prévu
Crédits pixabay.com

Cependant, les résultats d’une étude menée par un groupe de chercheurs spécialisés dans la recherche sur les planètes extra-solaires suggèrent que l’univers ne regorgerait pas tant de vie qu’on pourrait le croire.

Une estimation beaucoup trop optimiste

Les avancées technologiques de ces dernières décennies en ce qui concerne l’observation des systèmes stellaires ont permis de découvrir un nombre important d’exoplanètes répondant à des critères favorables à la présence d’eau à l’état liquide, un facteur essentiel à l’apparition de la vie.

Toutefois, une étude menée par un groupe de chercheurs a récemment mis en évidence que d’autres paramètres sont à prendre en compte afin de définir les limites d’une zone véritablement habitable. Ce qui réduit considérablement la liste des exoplanètes potentiellement capables d’accueillir et de développer des formes de vie complexes comme c’est le cas de la Terre.

Les paramètres qui sont actuellement utilisés pour définir une zone habitable permettent d’estimer à 40 milliards, voire 100 milliards le nombre de planètes dont la situation est semblable à celle de la Terre et qui seraient capables d’accueillir la vie et de la développer.

Une estimation qui serait donc beaucoup trop optimiste.

Il n’y a pas que l’eau et la distance à l’étoile qui comptent

Les estimations sont essentiellement basées sur les seules probabilités de découvrir de l’eau à l’état liquide et sur une distance raisonnable entre l’étoile et la planète, outre le fait qu’elle soit rocheuse, comme l’est la Terre.

L’équipe de scientifiques avance qu’il faudrait également tenir compte d’autres facteurs comme la présence de gaz carbonique, de monoxyde de carbone, d’oxygène gazeux et d’azote, en quantités raisonnables dans l’atmosphère de la planète avant d’espérer voir y poindre une forme de vie, et plus encore se développer une forme de vie complexe.

Ces recherches permettent ainsi d’affirmer que les zones réellement habitables de l’univers seraient beaucoup moins importantes que ce qu’on pourrait croire : le quart de ce qui avait été estimé auparavant. Mais plus important, elles ouvrent la voie à de nouveaux critères dont il faudra tenir compte pour les techniques d’observations destinées à rechercher de la vie ailleurs.

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