L’augmentation actuelle des émissions de CO2 risque d’ajouter plus de 1,5°C à la température globale

Un des plus grands défis auquel l’humanité fait face actuellement est la lutte contre le réchauffement planétaire. Ce phénomène peut en effet avoir des conséquences très graves sur la vie de millions de gens, et même faire disparaître des cités entières avec la montée du niveau des océans.

L’accord de Paris a été signé pour qu’un tel scénario catastrophe ne se produise pas, du moins pas tout de suite.

Crédits Pixabay

Dans cet accord, il a été proposé une limite d’augmentation de 1,5°C en ce qui concerne la température globale. Tous les signataires sont donc censés prendre les dispositions nécessaires pour empêcher que le réchauffement planétaire ne dépasse ce seuil.

Cependant, même si l’on ne construisait plus aucune nouvelle usine ou aucun nouveau véhicule ou centrale électrique, les émissions de CO2 actuelles suffisent déjà pour causer une augmentation de la température globale de plus de 1,5°C.

Des chiffres alarmants

Une étude publiée dans la revue Nature le 1er juillet dernier indique que le taux actuel d’émission de carbone peut générer dans les 660 milliards de tonnes de gaz à effet de serre. Cette conclusion est des plus alarmantes lorsqu’on sait que seulement 580 milliards de tonnes de gaz à effet de serre peuvent causer une hausse de la température globale de plus de 1,5 °C.

Les centrales électriques jouent un rôle important dans le réchauffement de la planète. Le fait de faire fonctionner les centrales existantes jusqu’à leur limite et la construction de nouvelles centrales permettraient en effet de produire les deux tiers de la quantité de CO2 nécessaire pour augmenter la température globale de 2° C.

Les conséquences d’une telle augmentation de la température

Une augmentation de 1,5 °C paraît bien insignifiante, mais ce n’est malheureusement pas le cas lorsqu’il s’agit d’un phénomène global. D’après Technology Review, cette hausse de 1,5 °C peut provoquer la fonte de plus de 5 millions de km2 du permafrost de l’Arctique. Cette situation conduirait à la destruction de plus 70% des barrières de corail dans le monde.

Une hausse de 1,5°C au niveau mondial provoquerait aussi des vagues de chaleur intenses qui pourraient affecter 14% de la population mondiale. Selon les chercheurs derrière l’étude publiée dans Nature, il faudrait approcher le zéro émission de carbone d’ici 2050 si l’on veut stabiliser la température mondiale.

L’humanité devra faire beaucoup de sacrifices si elle veut stopper ou du moins ralentir le réchauffement climatique. Cependant, ce ne sera pas du tout facile puisqu’actuellement, le domaine de l’industrie et l’économie en général sont principalement basés sur l’utilisation des énergies fossiles qui émettent le plus de carbone.

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