Le cerveau humain pourrait stocker autant de données que le web

La Salk Institute for Biological Studies a lancé un énorme pavé dans la mare cette semaine. Et encore, ce n’est rien de le dire car leur dernière étude révèle que le cerveau humain aurait une capacité de mémoire dix fois plus élevée que les dernières estimations en date. Il pourrait ainsi stocker l’équivalent de 1 pétaoctet de données, soit quelque chose comme 1 000 To.

Impressionnant, mais ce n’est pas fini car cette capacité de stockage équivaut grosse-modo à la taille du web. En d’autres termes, il serait possible de stocker tous les sites du monde dans un seul cerveau humain.

Synapses cerveau
Le cerveau n’a pas encore livré tous ses secrets.

Si vous ne le connaissez pas encore, alors sachez que le Salk Institute for Biological Studies est un centre de recherche scientifique indépendant et à but non lucratif.

Les synapses sont capables de changer de taille en fonction des données reçues

Il est situé à La Jolla, en Californie et il emploie environ 850 chercheurs répartis dans 60 groupes de recherche différents.

Parmi ses spécialités, on trouve la biomédecine, la génétique, la biologie moléculaire et les neurosciences.

Ses chercheurs travaillent sur divers projets et notamment sur des remèdes contre le cancer, le diabète ou encore la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson.

L’institut a été fondé dans les années 60 par Jonas Salk et il se classe régulièrement parmi les meilleurs établissements américains dans les spécialités évoquées un peu plus haut.

Terry Sejnowski travaille depuis quelques années pour le centre et il a constitué une équipe afin de travailler sur l’hippocampe du rat. Les chercheurs sont parvenus à le modéliser en trois dimensions pour mieux comprendre comment fonctionne la mémoire et ils se sont alors rendus compte que les synapses du cerveau pouvaient changer de taille à la volée, affectant par la même occasion la capacité de la mémoire.

Qu’est ce que ça veut dire ? Tout simplement qu’elles s’adaptent automatiquement aux signaux reçus. Aux signaux, et plus précisément au volume de données à traiter.

Cette étude prouve de manière indiscutable que le cerveau est bien plus complexe qu’on le croyait. Cela vaut pour les rats, bien sûr, mais également pour l’être humain. Conséquence directe, l’organe a une capacité de mémoire plus élevée et toutes les précédentes estimations se sont donc… plantées.

Maintenant, il faudra qu’on m’explique pourquoi les gamins ont autant de mal à apprendre leurs tables de multiplication, hein. Même chose pour les verbes irréguliers en anglais.

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