Léonard de Vinci est considéré comme l’un des esprits les plus brillants à avoir foulé cette planète. Peintre et artiste accompli, il se passionnait également pour la science, qu’il s’agisse de l’ingénierie, de l’anatomie ou même de la botanique.
Après sa mort, ses dessins et ses notes ont été conservés et regroupés dans différents codex, comme le Codex Madrid ou le Codex Arundel.
Le Codex Atlanticus rassemble pour sa part pas moins de douze volumes reliés en cuir, des volumes regroupant plus de 1100 feuillets signés de la main du célèbre génie.
Le Codex Atlanticus consultable en ligne
En effet, à sa mort, Léonard de Vinci a choisi de léguer une grande partie de son travail à son disciple, Francesco Melzi. Toutefois, lorsque ce dernier est passé de vie à trépas, son fils a choisi de vendre une partie des manuscrits à des collectionneurs et d’en donner d’autres à certains de ses amis.
Pompeo Leoni, un sculpteur et médailleur italien, en a reçu une partie et il a ensuite passé les années suivantes à compléter sa collection.
Ces feuillets, l’homme les a rassemblés en deux recueils différents, à savoir Disegni di Machine e delle Arti Secreti et Altre Cose di Leonardo da Vinci Racolti da Pompeo Leoni et Disegni di Leonardo da Vinci restaurati da Pompeo Leoni. C’est le premier qui a donné par la suite naissance au fameux Codex Atlanticus, un Codex Atlanticus qui doit principalement son nom à son format. Il se rapproche en effet de celui d’un atlas.
À sa mort, sa fille a récupéré les deux codex et elle a décidé de vendre le premier au comte Galeazzo Arconati. Ce dernier a cependant choisi de ne pas le garder pour lui seul et il en a fait don à la Bibliothèque ambrosienne quelques années plus tard, en 1636.
Le Codex Atlanticus a beaucoup voyagé par la suite. En 1796, il est en effet tombé entre les mains de l’armée française et il a alors été rapatrié à Paris, et plus précisément à la Bibliothèque nationale. Toutefois, il a ensuite été restitué à ses propriétaires légitimes à la mort de Napoléon 1er en 1815.
Un outil bien pensé
Depuis 2009, le codex est donc exposé à la Bibliothèque ambrosienne.
Jusqu’ici, il fallait impérativement faire le déplacement sur place pour pouvoir le consulter, mais ce n’est plus le cas désormais comme nous l’apprend Actualitté. La bibliothèque a effectivement fait appel à des spécialistes pour numériser chacun de ses 1119 feuillets et ces derniers peuvent ainsi être consultés en ligne, sans aucune limitation, à cette adresse.
Pour en faciliter la lecture, la bibliothèque et son partenaire ont mis en place plusieurs systèmes de navigation. Il est ainsi possible d’explorer chaque feuillet l’un après l’autre, par ordre numérique, ou de basculer sur le système chronologique. Sur le côté, on retrouve également les différents sujets évoqués dans le codex, comme la géométrie, les sciences naturelles, l’ingénierie ou même l’architecture.
Un simple clic sur la page ou la catégorie de son choix suffit pour faire apparaître le feuillet, en haute définition.
Alors certes on risque de me dire “rhalala mais pourquoi tu râles et gnagnagna” mais au-delà de l’excellente idée, le résultat est décevant, pas sur la forme, l’interface est bien pensée mais sur deux points essentiels.
J’ai essayé quelques pages “pour voir” et force est de constater que:
– Justement on ne voit pas grand chose, la résolution est crade (je pense que les sources sont propres, elles)
– La dizaine de pages tentée était en mode miroir… c’est super, tout est inversé.
Du coup je ne comprends pas bien l’utilité…