Le FBI conçoit un faux site pour pister les cybercriminels

Après les pédophiles et les terroristes, le FBI s’attaque aux cybercriminels. Ces dernières années, ils font l’objet d’une vraie chasse à l’homme. En plus des outils et des logiciels de recherche classiques, ce bureau d’enquêtes fédéral a développé des techniques de piratage propres à son système.

Dernièrement, il a créé un faux site Fedex grâce auquel il est possible de traquer les cybercriminels œuvrant dans la fraude ainsi que l’escroquerie en ligne.

Le FBI ne s’est pas contenté de concevoir un faux site Fedex. Il a aussi inventé des documents Word de tout genre capables de collecter les adresses IP des malfaiteurs. Cette année, cette structure gouvernementale s’est essentiellement penchée sur deux cas d’escroquerie en ligne.

Les cybercriminels visaient de nombreuses entreprises, dont Gorbel.

Le FBI a poussé sa ruse encore plus loin en inventant une page « Accès refusé, ce site Web n’autorise pas les connexions proxy », ce qui obligera l’internaute à se connecter via une adresse traçable.

Des mesures drastiques pour lutter contre la cybercriminalité et les infractions financières

Les cybercriminels motivés par des raisons financières ne s’attaquent désormais plus aux particuliers. Les grandes, les moyennes et les petites entreprises en sont aussi victimes.

Dernièrement, le FBI a traité une affaire d’escroquerie en ligne visant la société Gorbel. Située à Fischer, dans l’État de l’Indiana, elle se consacre à la fabrication de levages ergonomiques et de grues.

Les fraudeurs ont non seulement usurpé l’identité du directeur général de Gorbel, mais aussi demander à certains membres du personnel de payer un « nouveau fournisseur ». Pour ce faire, ils se sont servis d’une fausse adresse électronique. Elle était trop longue pour que les employés se rendent compte qu’il s’agissait en fait d’un faux compte.

Le FBI travaillerait-il avec des entreprises tierces ?

Le bureau fédéral de l’investigation aurait créé un autre faux site web, mais, cette fois-ci, il pourrait s’agir d’un cabinet d’avocats. Des sources pertinentes révèlent que ce dernier a été récemment mis en ligne et a été conçu dans le même but que Fedex : identifier les cybercriminels.

Aucun communiqué ne stipule que le FBI ait demandé l’accord de l’entreprise Fedex avant de mettre au point ce faux site web. Jusqu’à l’heure actuelle, les deux entités sont restées d’ailleurs discrètes et silencieuses sur l’affaire en question.

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