Le Ligo et les corbeaux ne font pas bon ménage

En juillet 2017, l’instrument de détection d’ondes gravitationnelles a détecté un signal qui n’a pas été déterminé.

Le mystère n’a été résolu qu’en avril 2018, lorsque la société américaine de physique ainsi que les experts de l’interféromètre Ligo ont annoncé qu’il s’agissait de pics répétitifs. Plusieurs hypothèses ont été avancées dont la collision d’astres, le signe d’un nouvel évènement qui allait bouleverser les données scientifiques.

Après avoir analysé les éventuelles sources des signaux, les scientifiques ont observé une bande de corbeaux. Ces derniers étaient en train de casser la glace qui recouvrait le tuyau du système de refroidissement. Les oiseaux étaient tout simplement assoiffés et ils voulaient se désaltérer avec les morceaux de givre.

Le mystère est bel et bien résolu et cela balaie d’un revers toutes les autres hypothèses à ce sujet.

Le Ligo, des interféromètres ultra-sensibles

Le Ligo est constitué de deux antennes qui sont localisées à Handford, dans l’État de Washington et à Livingstone, en Louisiane. En 2015, l’instrument a détecté, pour la toute première fois, des ondes gravitationnelles. Einstein avait déjà annoncé l’existence de telles ondes. Du coup, le dispositif a été amélioré afin d’optimiser sa sensibilité. Les experts sont obligés de scruter les moindres bruits : vent, pluie, passage d’un avion, mauvais réglage.

Malgré leurs expériences, les scientifiques du Ligo n’auraient jamais imaginé que les corbeaux leur causeraient autant de soucis. Les oiseaux se sont donc attaqués aux tuyaux du refroidisseur de l’antenne qui est situé dans le désert de Handford. Ils étaient juste intéressés par le givre qui pouvait leur apporter un peu de fraîcheur.

Les installations modifiées pour prévenir la formation de la glace

Les marques de becs ont permis aux scientifiques de déterminer l’origine des interférences. Ils ont même surpris les corbeaux qui étaient en train de se désaltérer.

Pour éviter de telles situations, les experts ont modifié l’installation afin de minimiser la formation de givre.

Désormais, les risques de confondre les signaux venant de l’espace avec des bruits parasites sont moindres. Des mesures ont été prises afin d’éviter les bugs, car la sensibilité des appareils est optimale.

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