Le Manuscrit de Voynich n’aurait finalement pas été traduit

Le Manuscrit de Voynich est l’un des ouvrages les plus mystérieux de ces derniers siècles. Personne n’a en effet encore été en mesure de le traduire. Du moins pas officiellement. Gerard Cheshire, un universitaire de Bristol, prétend en effet avoir réussi à cracker le manuscrit. Il semblerait cependant que tout le monde ne soit pas de son avis.

Le Manuscrit de Voynich aurait été écrit au début du XVe siècle. L’ouvrage était cependant passé totalement inaperçu à l’époque.

Manuscrit de Voynich
Le Manuscrit de Voynich n’a pas encore fini de faire parler de lui.

Il a effectivement fallu attendre le XXe siècle pour qu’il refasse surface.

Le Manuscrit de Voynich continue de déchaîner les passions, plusieurs siècles après sa création

C’est en effet à cette époque que le manuscrit a été racheté par Wilfrid Voynich, un bibliophile très en vue.

Intrigué par l’ouvrage, ce dernier a passé toute la fin de sa vie à tenter de le traduire, en pure perte. Jusqu’à présent, personne n’a en effet réussi à décoder le manuscrit.

Gerard Cheshire, un universitaire travaillant pour l’Université de Bristol, a cependant publié un article la semaine dernière dans la revue Romance Studies, article dans lequel le chercheur affirmait avoir réussi à déchiffrer la langue utilisée pour la rédaction de l’ouvrage. Encore plus surprenant, l’homme prétendait avoir réalisé cet exploit en seulement deux semaines.

D’après le chercheur, le Manuscrit de Voynich serait donc un livre de référence thérapeutique écrit dans une langue protoromane par des religieuses pour le compte de Maria de Castille, reine d’Aragon.

Cheshire a regroupé toutes ses découvertes dans un article et ce dernier a été soumis au comité de lecture de Romance Studies, auprès duquel il a obtenu la validation nécessaire à sa publication.

L’Université de Bristol méfiante à l’égard des travaux de son universitaire

Toutefois, de nombreuses voix se sont fait entendre suite à la publication de l’article et plusieurs experts en littérature médiévale ont critiqué les résultats des recherches de l’universitaire.

Il semblerait que ces critiques ne soient pas tombées dans l’oreille d’un sourd puisque l’Université de Bristol elle-même a choisi de supprimer l’article qui présentait les travaux de son chercheur. À la place, on trouve donc un autre article dans lequel l’établissement évoque des “inquiétudes” relatives à la validité de cette recherche. Il indique également avoir retiré l’article initial afin de laisser le temps à ses spécialistes d’étudier les résultats présentés par Cheshire.

Plus intéressant, dans ce nouvel article, l’Université de Bristol précise que les travaux en question sont l’oeuvre de leur auteur et qu’ils n’ont donc aucun lien avec l’établissement. Ce qui n’est évidemment pas bon signe pour les travaux de l’universitaire.

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