Les LED et nos rétines ne feraient pas bon ménage

Les LED ou diodes électroluminescentes sont caractérisées et appréciées par la lumière bleue qu’elles diffusent une fois allumées. Très vite, la technologie a été adoptée par les fabricants de terminaux mobiles, les constructeurs de téléviseurs à écran plat et de moniteurs, les géants de l’électronique et de l’électroménager et ainsi de suite. Seulement, son utilisation n’est pas sans risque.

Déjà en 2010, les chercheurs de l’ANSES ont mis en garde sur la nocivité de la lumière LED sur la santé des utilisateurs. Plus précisément, une forte exposition et l’effet cumulatif à ces éclairages favorisent le risque d’effet photochimique. Les enfants sont particulièrement vulnérables à ce sujet.

LED
Les LED n’ont visiblement pas que des qualités.

De nombreux organismes soutiennent l’affirmation selon laquelle la lumière bleue nécessaire pour obtenir des LED blanches conduit à un stress toxique pour la rétine.

L’ANSES et l’INSERM sur la même longueur d’onde

D’innombrables appareils comme les smartphones, tablettes, téléviseurs, écrans d’ordinateur, moniteurs… fonctionnent aux LED. Autant dire que cela touche des dizaines de millions d’utilisateurs. Face à cette situation, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail a évoqué ses inquiétudes dans un rapport datant de 2010.

Ledit rapport stipule que : “Le risque d’effet photochimique est associé à la lumière bleue et son niveau dépend de la dose cumulée de lumière bleue à laquelle la personne a été exposée. Il résulte généralement d’expositions peu intenses répétées sur de longues durées. Le niveau de preuve associé à ce risque est important”.

En juillet 2015, les chercheurs de l’INSERM apportent dans une publication plus de détails sur les effets de la lumière bleue aux yeux. Les experts définissent cette dernière comme un stress oxydant. Parmi ses effets, il y a la désintégration des cellules de la rétine et l’impuissance de l’organisme pour lutter contre le stress en question.

Les recommandations de l’ANSES

Dans le même registre, Alicia Torrigia du Centre de recherche des cordeliers rajoute qu’à titre comparatif, six heures d’exposition aux LED équivaut à dix jours d’exposition au néon en termes de conséquences indésirables.

Pour remédier au problème, l’ANSES préconise : “Qu’il est nécessaire de restreindre la mise sur le marché grand public des systèmes d’éclairage à LED pour n’autoriser que des LED ne présentant pas plus de risques liés à la lumière bleue que les éclairages traditionnels”.

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