L’élixir de jouvence existerait bien, sous la forme de bactéries

Cell a publié un nouvel article très intéressant portant sur une nouvelle méthode capable d’augmenter la longévité d’un individu. Elle s’appuie sur des additifs alimentaires contenant des bactéries extraites des intestins.

Cette fameuse méthode a été découverte par des scientifiques américains, suite à une étude poussée portant sur des organismes simples. L’idée était en effet de modéliser le vieillissement des êtres humains en s’appuyant sur des vers ronds et plus précisément dans des Caenorhabditis elegans.

Elixir Jouvence

Ces vers mesurent environ un millimètre et ils sont totalement transparents.

Une histoire de vers et de bactéries

Très apprécié par les chercheurs en biologie, il est utilisé depuis plusieurs années pour étudier l’apoptose (la mort programmée de cellules) ou même le développement embryonnaire.

Sydney Brenner a été un des premiers chercheurs à l’utiliser dans le cadre de ses expériences. Il avait en effet besoin d’un organisme modèle afin de comprendre l’élaboration d’un organisme pluricellulaire. John Sulston et Robert Horvitz lui ont emboîté le pas et les trois chercheurs ont été récompensés d’un Prix Nobel en 2002 pour leurs recherches.

Pour mener à bien cette expérience, les scientifiques chargés de l’étude ont tout simplement nourri ces fameux vers avec une bactérie très connue, une bactérie du nom d’E. coli.

Cette dernière habite dans les intestins des mammifères et elle est extrêmement commune chez les êtres humains, par exemple. Elle compose en effet 80 % de notre flore intestinale.

E. Coli à la rescousse !

Ces chercheurs souhaitaient déterminer si la bactérie E. Coli pouvait avoir une influence sur la longévité des vers ronds. Ils ont donc laissé ces fameux vers manger ces bactéries. Pour obtenir les résultats les plus probants possible, ils ont testé quatre mille souches différentes représentant chacune une mutation dans l’un des gènes de la bactérie.

En compilant les résultats, ils ont remarqué que vingt-neuf de ces souches avaient considérablement prolongé l’espérance de vie du ver. Intéressant, mais ce n’est pas fini, car douze autres souches présentaient de nombreux bienfaits elles aussi. Certaines avaient en effet tendance à freiner l’expansion des cellules cancéreuses tandis que d’autres protégeaient les vers contre l’accumulation de bêta-amyloïdes, des protéines toxiques directement liées à la maladie d’Alzheimer chez l’homme.

Les chercheurs pensent en outre que la bactérie E. Coli pourrait avoir des effets similaires chez l’homme. À terme, elle pourrait donc nous permettre de créer des médicaments capables de ralentir le vieillissement de notre organisme.

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