Les cyberharceleurs de Nikita Bellucci et de Nadia Daam ont été condamnés

Les affaires qui portent sur les harcèlements de Nadia Daam et de Nikita Bellucci ont défrayé la chronique. La journaliste et l’ancienne actrice porno ont été les victimes de harcèlement en ligne qui se traduisaient en insultes et des menaces de mort. En général, ce genre d’affaires est classé sans suite et les cyberharceleurs restent impunis.

Nadia Daam a pourtant eu de la chance, car son procès contre ses cyberharceleurs a été très médiatisé. Deux des suspects ont comparu devant le juge le 3 juillet. Ils s’étaient associés pour mener une véritable campagne de harcèlement en ligne. D’après les sources, les harceleurs n’auraient pas apprécié une chronique parue sur Europe 1.

C’est la première fois que des cyberharceleurs sont jugés et condamnés. Cela représente surtout une lueur d’espoir pour toutes les victimes de harcèlement en ligne.

Les cyberharceleurs traqués par les autorités

L’affaire concernant Nadia Daam a eu tellement de retombées médiatiques qu’un nouveau suspect a été jugé le 6 juillet. Le cyberharceleur a comparu devant le tribunal de grande instance de Bobigny. Il est accusé d’avoir posté des menaces sur le forum du site jeuxvideo.com.

D’après le journaliste Jules Darmanin, les autorités ont mené leur enquête à la suite d’une plaine. Ils ont ensuite pu retrouver l’adresse IP ainsi que l’identité du harceleur en ligne.

Nikita Belluci qui est une ancienne actrice de film pour adultes a également subi des campagnes de violences en ligne. Elle a affirmé : « Il est important aujourd’hui que toute impunité sous couvert d’anonymat ou de pseudo liberté d’expression cesse. » Son harceleur a été placé sous les verrous.

Une lutte permanente contre le harcèlement en ligne

Pour dissuader les cyberharceleurs, Marlène Schiappa a fait adopter un projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles. Le gouvernement met tout en œuvre pour renforcer les sanctions de ceux qui participent à des « raids numériques. »

Selon les journalistes, les suspects se défendent en affirmant qu’ils n’étaient pas conscients des répercussions de leurs actes. De leurs côtés, les responsables des réseaux sociaux ne se ménagent pas leurs efforts pour supprimer les messages empreints de haines et de violence.

Cela dit, la bataille contre le harcèlement en ligne n’en est encore qu’à ses balbutiements.

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