Les Pays-Bas veulent construire un centre éolien géant en mer du Nord

Les Pays-Bas projettent de construire un gigantesque parc éolien à Dogger Bank. La réalisation du projet a été confiée à l’entreprise néerlandaise TenneT. Cette dernière sera amenée à travailler de concert avec National Grid, son équivalent britannique et son homologue danois Energinet. Selon le calendrier, les travaux commenceront en 2035. La nouvelle centrale électrique offshore sera baptisé North Sea Wind Power Hub.

L’île sera située sur un immense banc de sable entre la Grande-Bretagne et le Danemark, à cent kilomètres des côtes. La centrale qu’elle abritera sera à la fois éolienne et solaire. L’énergie générée sera donc à cent pour cent renouvelable. Elle produira de l’électricité pour soixante-dix à cent millions d’Européens.

Île artificielle

Le parc fournira d’abord de l’énergie aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. D’autres pays du pourtour de la mer du Nord en seront ensuite alimentés. Ce sont notamment la Belgique, l’Allemagne, le Danemark et la Norvège.

Huit fois la taille de la ville de New York

Le North Sea Wind Power Hub intégrera un réseau de sept mille éoliennes. La centrale comprendra également des structures de panneaux solaires conçues de manière modulaire. Chacune d’elles aura 6,5 kilomètres carrés.

La plateforme devrait, selon les estimations, générer une puissance totale de soixante-dix à cent gigawatts. Cette superficie équivaut à environ huit fois la surface de la ville de New York.

Dogger Bank est un endroit propice pour le projet du fait de la faible profondeur de l’eau, soit de quinze à seize mètres. C’est aussi une zone très ventée.

Pour la transition énergétique de l’Europe

L’île artificielle est censée assurer la transition énergétique européenne. Il s’agit d’un investissement dont le coût s’élève à 1,2 milliard d’euros.

Il existe encore de nombreux obstacles auxquels l’entreprise en charge de l’opération devra faire face. Elle devra se procurer, par exemple, de câbles sous-marins pour alimenter les côtes, les plateformes d’extraction de pétrole et de gaz. Il faut également reconnaître que le coût de la construction des parcs éoliens offshores est généralement plus élevé.

« Il est crucial pour l’industrie de poursuivre la réduction des coûts. Le grand défi auquel nous sommes confrontés vers 2030 et 2050 est que le vent terrestre est entravé par l’opposition locale et que le nearshore est presque plein. C’est logique, nous regardons plus au large », a déclaré Rob van der Hage, responsable du programme de développement du réseau éolien offshore de TenneT.

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