Les poux ont un nouvel allié, les selfies

Chez les enfants, avoir des poux est un passage presque obligatoire. La propagation de ces petits parasites se fait facilement par un simple contact de la tête. Aujourd’hui, il semblerait qu’une pratique très courante chez les ados de nos jours favoriserait encore plus la transmission des poux, le selfie.

L’engouement suscité par la prise de selfie serait à l’origine des épidémies de poux chez les jeunes.

Même s’ils ne sautent pas d’une tête à une autre, le contact entre les têtes des deux personnes qui souhaitent se prendre en photo ensemble peut faciliter la transmission du parasite.

La transmission des poux ne se limite donc plus aux garderies et aux cours d’école, mais peut aussi toucher les lycéens et même les jeunes adultes.

Une épidémie qui touche les plus âgés

Face à cette situation, de plus en plus d’établissements scolaires font appel à des infirmières pour intervenir auprès des classes secondaires. C’est notamment ce qui s’est passé à Namur ou les infirmières des PMS et des centres de promotion de la santé ont été sollicitées pour s’adresser aux jeunes pour les informer sur les pratiques qui peuvent favoriser la propagation des poux.

D’après Brigitte Collet, infirmière en médecine scolaire, les selfies seraient le meilleur moyen d’attraper des poux. « On voit réapparaitre des poux. Et pour une seule et unique raison : ils font des selfies ou regardent leurs écrans à plusieurs. Pour cela, ils se rapprochent l’un de l’autre et leurs cheveux se touchent. »

Des jeunes mieux informés

Sans les séances d’informations dispensées au sein de leurs écoles, les adolescents ne se seraient jamais doutés que leur addiction aux selfies pour leur valoir des poux comme l’atteste le témoignage d’un de ces jeunes. « On se serre, on se colle. Un selfie, ce n’est pas forcément séparé ! C’est souvent tête contre tête. On n’a jamais pensé qu’on pouvait attraper des poux en faisant un selfie. »

Durant leur intervention, les infirmières n’ont pas directement effectué des vérifications dans les cheveux des élèves pour éviter que certains ne soient marginalisés. « Tous les jeunes reçoivent chacun un papier d’information. Avant, seuls ceux qui avaient des poux en recevaient un et c’était stigmatisant. »

Ces séances d’informations permettront aux élèves de prendre les précautions requises pour éviter la propagation des poux.

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