L’espèce humaine descendrait-elle… des éponges ?

À l’origine de nombreux débats scientifiques, la recherche du premier animal sur Terre est enfin confirmée. Une étude menée par des chercheurs, dirigés par le Professeur David Pisani de la faculté des sciences biologiques et de la Terre de l’université de Bristol , au Royaume-Uni, est arrivée à ce résultat. Publiée le 30 novembre 2017 dans la revue scientifique américaine Current Biology, cette analyse a montré que l’éponge de mer est bel et bien le plus ancien ancêtre des animaux vivants.

Cette étude a permis aux scientifiques de se fixer sur la plus ancienne lignée des animaux entre l’éponge de mer ou les cténophores. Ces derniers sont des organismes marins carnivores avec morphologie plus complexe. Un doute qui est apparu après de nombreuses études génomiques.

Bob l'éponge

Selon le bilan des recherches, l’éponge de mer est donc l’origine de tous les animaux. En tout cas, le taux de certitude des études permet de l’affirmer.

À la base de l’arbre généalogique animal

Pour mener les études, les chercheurs ont fait recours à des techniques statistiques de pointe ou Posterior Predictive Analyses. Ces méthodes ont permis d’analyser la validité des modèles sur le développement des organismes employés de manière courante. Le but est de connaitre l’évolution des anciens animaux vivants.

Le résultat a déterminé que l’éponge de mer est plus vieille que les cténophores. Selon le directeur de l’étude, « Les hypothèses sur le fait de savoir laquelle de ces deux espèces est apparue la première suggèrent des évolutions complètement différentes des organes clés des animaux comme les systèmes nerveux et digestif. »

L’homme descendrait des éponges de mer

Il est essentiel de savoir lesquelles de ces deux espèces sont à la base de l’arbre généalogique des animaux de la planète afin de comprendre l’évolution de l’homme. C’est d’ailleurs l’objectif de ces recherches.

D’après le Professeur Pisani, « Connaître l’ordre d’apparition de ces deux espèces à la racine de l’arbre animal est fondamental pour comprendre notre propre évolution et les origines de caractéristiques importantes de l’anatomie animale. »

Bien sûr, pour l’heure, ces résultats sont à prendre avec prudence. L’étude n’a pas encore été discutée dans la communauté scientifique et la thèse soulevée par les chercheurs risque donc d’être très discutée dans les mois à venir.

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