Licenciée pour avoir tourné dans un Jacquie et Michel

Jacquie et Michel compte de nombreux fans à travers l’hexagone. Contrairement à bon nombre de ses concurrents, l’entreprise a pris l’habitude de ne pas travailler uniquement avec des actrices et des acteurs professionnels et elle réalise ainsi parfois des films avec des amateurs. Sabrina a tourné dans une des productions de la marque, et cela lui a malheureusement coûté son poste d’aide à domicile.

Le film a été tourné en 2015 et elle plaçait l’actrice amatrice dans un sex shop situé dans la région de Bourges. Pour Sabrina, il s’agissait principalement d’assouvir un vieux fantasme.

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Toutefois, elle ne s’attendait pas qu’un simple passe-temps puisse avoir raison de son poste.

Plainte au Prud’homme

Le film mettant en scène Sabrina a en effet rencontré un certain succès en ligne et un de ses collègues a fini par tomber dessus. L’homme a visiblement peu apprécié la performance de l’actrice et il a ainsi décidé d’en parler à son chef. Sabrina a été licenciée.

Un an plus tard, Sabrina a pris la décision de traîner l’affaire devant le tribunal des Prud’hommes. Elle a assuré sa défense en déclarant que les activités menées sur son temps libre ne regardaient en aucun cas son employeur et n’interféraient pas dans son travail.

Pour elle, cette décision était donc arbitraire et elle estimait par conséquent être victime de discrimination.

Ambiguïté sur la vie « privée »

L’employeur ne partage évidemment pas la même vision des choses. L’association pour laquelle Sabrina travaillait a donc présenté un dossier complet afin de justifier sa décision.

Selon les dires de son représentant, bien que les employés puissent faire ce qu’ils veulent de leur temps libre, ils ont également pour devoir de veiller à la bonne réputation de l’employeur. Selon le président lui-même, la vidéo tournée par Sabrina a porté directement atteinte à l’image de l’association.

Pour ne rien arranger, quatre employés ont témoigné contre elle selon quoi, leur ancienne collègue n’avait aucun professionnalisme et commençait fortement à nuire à l’entreprise.

Selon l’avocat de la défense, même si vie professionnelle et vie privée sont bien distinctes, comme la vidéo s’est vite répandue sur internet, la vie « privée » perd son sens.

La première audience n’a débouché sur aucun compromis. La seconde séance est prévue pour le 19 février prochain.

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