LightSail 2 a réussi à élever son orbite grâce à sa voile solaire

The Planetary Society, l’organisation américaine à but non lucratif, a annoncé que sa mission LightSail 2 s’est soldée en succès. La réussite de l’opération a été confirmée le mardi 23 juillet à 18 h 47 TU, soit 20 h 47 à Paris. Actuellement en orbite autour de la Terre, la sonde a déjà envoyé des données au sol. Rappelons qu’il s’agit d’un projet-test dont le coût s’élève à plus de sept millions de dollars.

LightSail 2 est un dispositif non motorisé. Il est uniquement propulsé par la pression des photons du soleil. Il s’agit du premier vaisseau à utiliser une voile solaire propulsée en orbite terrestre.

Sauver Terre
Crédits Pixabay

C’est également la seconde mission à voile solaire à succès. La première est Ikaros, une mission japonaise qui avait eu lieu en 2010.

Notons que cette expérience est destinée à démontrer que la technologie est mûre. À terme, elle devrait permettre d’effectuer des voyages lointains dans l’espace, sans dépendre de beaucoup d’énergie.

La voile solaire la plus performante

« Nous venons de l’élever en orbite autour de la Terre en utilisant uniquement la lumière du soleil, ce qui n’a jamais été fait auparavant. #LightSail2 est maintenant la voile solaire la plus performante à ce jour et elle est financée à 100% par nos membres et sponsors ! », a publié l’organisation sur Twitter.

LightSail 2 comprend un satellite de poche de la taille d’un pain appelé CubeSat. Celui-ci est équipé d’une voile solaire de 32 mètres carrés, à la forme d’un losange et faite de polyester (téréphtalate d’éthylène). Il s’agit d’une matière plastique abrégée en PET, également connue sous l’appellation de « Mylar ».

Un nouvel élan dans l’exploration spatiale

D’après The Planetary Society, cette prouesse technologie représente un nouvel élan dans l’exploration de l’univers. Elle permet de contourner l’argument financier qui constitue une contrainte majeure par rapport aux futurs projets de voyage lointain. Ainsi, dans l’avenir, elle pourrait permettre d’aller au-delà du système solaire.

La sonde se déplace grâce aux photons qui rebondissent sur sa voile. Elle avance dans la direction opposée de la lumière. « Cette technologie nous permet de transporter des objets vers des destinations extraordinaires dans le système solaire, et peut-être au-delà, d’une façon qui n’avait jamais été possible, car nous n’avons pas besoin de carburant ni des systèmes pour contrôler le carburant », a déclaré Bill Nye, le CEO de The Planetary Society.

La mission devrait prendre fin dans une année. La sonde tomberait et les débris se consumeraient dans l’atmosphère terrestre.

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