L’ignorosphère révélera bientôt ses secrets

L’Ignorosphère est peu connue des profanes, mais elle suscite de vifs débats dans la communauté scientifique. Et pour cause puisqu’elle fait allusion à une mystérieuse partie de l’atmosphère terrestre, une partie dont nous ne savons pas grand-chose à l’heure actuelle.

L’humanité a réussi à envoyer des sondes et des robots sur d’autres planètes, mais elle ignore encore beaucoup de choses au sujet de son propre foyer et notamment de son atmosphère.

Ignorosphère

L’Ignorosphère symbolise cette couche mystérieuse, une couche recouvrant une large zone comprise entre quarante et cent ou trois cents kilomètres d’altitude selon les chercheurs.

L’Ignorosphère, une énigme qui turlupine la communauté scientifique depuis plusieurs années

Elle regroupe donc la stratosphère, la mésosphère et une bonne partie de la thermosphère.

Le problème de cette zone, c’est qu’elle est à la fois trop basse et trop haute pour pouvoir être analysée avec nos instruments et c’est précisément pour cette raison que nous ignorons autant de choses à son sujet.

Bien décidée à remédier au problème, la communauté scientifique a donc lancé un nouveau chantier désigné par le nom de code QB-50.

Extrêmement ambitieux, ce projet vise à envoyer des nanosatellites dans l’espace et à les placer en orbite autour de notre planète afin de pouvoir étudier les différentes couches composant son atmosphère, des couches correspondant bien évidemment à cette fameuse ignorosphère.

Des nanosatellites pour explorer l’atmosphère terrestre

Plutôt compacts, ces satellites mesurent environ dix centimètres de côté et ils ne pèsent pas plus de 1,3 kg. Ils sont en outre peu coûteux à produire et les scientifiques associés au projet en ont lâché une trentaine (35) depuis la Station Spatiale Internationale en mars dernier.

C’est bien, mais ce n’est pas encore suffisant. Pour pouvoir analyser en détail l’atmosphère de notre planète, les scientifiques ont en effet besoin d’une cinquantaine de nanosatellites. Ils ont cependant la ferme intention de parvenir à leurs fins et les derniers satellites devraient ainsi être déployés avant le début de l’année prochaine.

Pour la petite histoire, il faut d’ailleurs noter que ces satellites ont tous été fabriqués par des étudiants, des étudiants en provenance de pas moins de seize pays différents.

Ce projet est donc aussi une bonne manière pour les jeunes générations de se familiariser avec les projets scientifiques internationaux.

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