Les idées révolutionnaires et ingénieuses des entreprises technologiques ne cessent d’épater les fabricants d’avions. Elles créent une véritable course effrénée au sein de l’industrie du transport aérien. Grâce au «Link & Fly», un nouvel appareil sorti de l’imagination fertile d’Akka Technologies, des trains volants futuristes, pourraient bientôt voir le jour. Le concepteur est un groupe d’ingénierie et de conseil en technologies appartenant au français Maurice Ricci.
Présenté récemment aux grandes compagnies aériennes, le projet a fait sensation auprès des amateurs des films de science-fiction. Il s’agit d’un avion qui décolle porté par ses ailes, atterrit sur une piste, se transforme en train et roule sur des rails pour rejoindre une gare. Inversement, le train peut se retransformer en avion pour accélérer le processus d’embarquement à l’aéroport.
L’entreprise a beaucoup réussi en Europe. Toutefois, elle souhaite limiter ses dépendances aux compagnies européennes. Ce nouveau design phare est un bel appât pour cibler de nouveaux clients internationaux aux États-Unis, ou en Asie.
Pour la mobilité urbaine
Akka s’est d’abord spécialisée dans le concept de voiture autonome. Elle s’est ensuite associée avec Dassault Systèmes au service des constructeurs automobiles. « Après les voitures électriques et autonomes, la prochaine grande perturbation sera dans les avions », a déclaré le président-directeur général dans une interview à Paris.
S’intéressant de plus en plus à la facilitation de la mobilité urbaine, il a misé sur la construction des moyens de transport volants.
De la même taille que l’Airbus A320, «Link & Fly» se présente comme un tube en forme de train pour 162 passagers. Les ailes attachées et les moteurs fixés sur le dessus, le train mesure 34 mètres de long et 8 mètres de haut. Comme l’a précisé le concepteur : « Les avions doivent devenir plus efficaces, moins polluants et moins bruyants. Notre rôle est de diriger nos clients vers les technologies du futur ».
De plus en plus de designs futuristes
Pour les mesures de sécurité, un système de scan des rétines a été mis en place. Les sièges sont détachables pour le fret. L’engin peut stationner dans toutes les gares du quartier.
Précisons que Link & Fly est avant tout un prototype pour impressionner. Actuellement, de nombreux centres de recherches investissent encore plus dans ce genre de projet. Il y a, par exemple, Uber dans les taxis volants à KittyHawk. Ce sont des mini avions pour une personne alimentés par batterie. Il y a également Boeing avec le GoFlyPrize, un appareil volant personnel.
Concept tout aussi inepte que celui du “Clipair” avec lequel une équipe lausannoise se fait mousser à chaque salon du Bourget. Parmi les multipes raisons à ce jugement figure l’incompatibilité avec les réseaux ferroviaires européens, où la largeur est limitée à 315 cm et la longueur à 25 mètres. La capsule n’aurait donc plus qu’une capacié inférieure à celle d’une Caravelle, sans aucun intérêt commercial ni économique quand le module moyen en long-courrier tourne entre 250 et 300.