L’Oréal et Riken, quand le géant de la cosmétique contribue aux recherches spatiales

L’Oréal est mondialement connue pour ses produits cosmétiques. Mais si les activités de la marque française sont surtout orientées vers les soins dédiés à la beauté et au bien-être, elle semble également s’intéresser à de nouvelles perspectives.

L’Oréal aurait en effet contribué à la fabrication d’un télescope spatial destiné à la Station spatiale internationale (ISS).

Crédits Pixabay

Riken, l’Institut japonais de recherche physique et chimique, et L’Oréal se sont alliés pour concevoir de puissants appareils d’imageries. Si les intentions de Riken quant au développement de tels appareils sont plus évidentes, le rôle joué par L’Oréal dans l’histoire a laissé tout le monde perplexe.

Bien loin de se reconvertir dans les poussières cosmiques et l’espace, L’Oréal a tiré profit de la conception du télescope de l’ISS afin de servir ses propres intérêts.

Pourquoi L’Oréal a-t-il participé à ce projet ?

Dans le but d’étudier de plus près les rayons cosmiques d’ultra-haute énergie, Riken et L’Oréal ont travaillé de concert pour fabriquer le Mini-EUSO. Il s’agit d’un nouveau télescope de dernière génération destiné à l’ISS. Il permettra aux astronautes qui y travaillent d’étudier la Terre et les particules les plus énergétiques qui existent dans l’Univers.

Loin de s’intéresser aux particules spatiales, L’Oréal a participé à ce projet dans le seul but de tirer profit des capacités exceptionnelles que peut lui offrir un tel appareil.

Le responsable du département Évaluation instrumentale et clinique de L’Oréal basé au Japon, Alexandre Nicolas, a confié que pour L’Oréal, le télescope est un « appareil d’imagerie utilisable in vivo pour mieux définir et comprendre les différentes caractéristiques de la peau du visage ».

Une nouvelle technologie pour de nouveaux produits

En alliant leurs compétences en matière de technologie, Riken et L’Oréal sont parvenus à fabriquer deux appareils aux utilités bien distinctes. Le nouvel appareil d’imagerie de L’Oréal tire ainsi profit des capacités qu’offre un appareil d’observation spatial.

D’après Alexandre Nicolas, l’appareil permettrait d’appliquer une « nouvelle technique d’évaluation non invasive utilisée par la recherche pour évaluer la performance de nos produits, notamment sur l’axe pigmentaire ». Selon les dires de L’Oréal, la peau bénéficierait d’une évaluation complète avec une seule prise d’image effectuée par cet appareil.

Les résultats obtenus par ces analyses d’imageries permettront ainsi à la marque de recueillir de nombreuses données sur la peau. Ce qui lui permettra par la suite d’élaborer de nouveaux produits plus adaptés aux différentes caractéristiques cutanées.

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