L’Univers a moins de phosphore que prévu et cela pourrait avoir un impact sur la vie extraterrestre

Le phosphore, désigné par le symbole P dans le tableau périodique, est le 11e élément le plus commun sur Terre. Il est fondamental pour tous les êtres vivants, étant essentiel pour la création de l’ADN, des membranes cellulaires et pour la formation des os et des dents chez l’homme.

Toutefois, selon une nouvelle étude réalisée par des astronomes de l’Université de Cardiff, il semble y avoir beaucoup moins de cet élément précieux dans le reste de l’univers, contrairement à ce que nous pensions.

FRB

Le phosphore inégalement réparti dans le cosmos

Fondamentalement, le phosphore peut être trouvé dans l’ADN, et les composés qui sont responsables du stockage de l’énergie. On peut le comparer aux ingrédients que vous trouvez dans votre nourriture ou vos boissons préférées, sans ces ingrédients votre nourriture préférée ne serait pas aussi bonne. Mais la vie sans phosphore, un ingrédient crucial, ne serait tout simplement pas possible.

Jane Greaves, astronome à l’Université de Cardiff, a décidé de chercher du phosphore à travers l’univers. Elle a ainsi passé beaucoup de temps sur un télescope dans les îles Canaries afin d’étudier les restes de deux supernovae. Ces restes sont ce qui subsiste après l’explosion d’une étoile. Après, le matériau fusionne et de nouvelles planètes se forment.

Selon les découvertes préliminaires que Greaves et son collègue ont présentées lors d’une conférence au Royaume-Uni, les deux restes observés révèlent différents niveaux de phosphore. Sur la base de ces observations, ils ont déterminé que l’ingrédient crucial pour la vie n’est pas distribué uniformément à travers le cosmos.

Il y a toujours des chances de découvrir des extraterrestres

Greaves étudie et explore les nuages ​​de poussière et de gaz qui se forment autour des jeunes étoiles. La poussière s’agglomère généralement en une planète. Au cours de ce projet, elle a appris une technique d’observation qui l’aide à analyser les différentes couleurs de lumière produites par les restes de supernova. Grâce à ces nouvelles données, les scientifiques seront en mesure d’apprendre quels éléments sont présents dans les restes.

Cependant, même s’il n’y a qu’une quantité limitée de phosphore dans l’univers, cela ne signifie pas que les chances de trouver une vie extraterrestre sont réduites, selon Avi Loeb, un astronome de l’Université de Harvard au Massachusetts, qui n’était pas impliqué dans l’étude.

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