Marie, la première “femme” imprimée en 3D

Le tout premier corps humain bioplastique de taille réelle imprimé 3D s’appelle Marie. Cette dernière a été créée par Meagan Moore, une étudiante à la Louisiana State University (LSU), dans le but de mesurer les effets de rayonnements en temps réel et de déterminer la dose optimale de séances de radiothérapie dans le traitement des maladies telles que le cancer.

Alors que la fabrication des « fantômes » ou réplicateurs traditionnels coûte 40 000 dollars, de son côté, Marie est plus réaliste et sa fabrication coûte seulement 500 dollars.

Marie mesure 1,80 mètre, pèse 7 kilogrammes et peut stocker un total de 36 litres d’eau à l’intérieur de son corps pendant quatre heures et demie.

Un corps humain ultra-réaliste

Marie est la fusion de cinq scanners corporels de femmes prises au Pennington Biomedical Research Center. Grâce à ces derniers, Meagan Moore a notamment pu développer un modèle réaliste 3D qui a ensuite été imprimé en bioplastique.

« Je voulais spécifiquement travailler avec une femme, car, en science, les femmes ne sont généralement pas étudiées, car elles sont considérées comme complexes pour diverses raisons. Je veux une personne avec la géométrie la plus complexe. »

En outre, l’impression de Marie a été effectuée avec l’imprimante BigRep à l’Atkinson Hall of LSU. Le corps a notamment été imprimé en quatre sections et pour raccorder les sections, Moore a utilisé une combinaison de soudage, de soudage par friction et de sablage. L’étudiante a même été contrainte d’utiliser un marteau et un ciseau pour enlever les morceaux de plastique sans endommager le corps en bioplastique.

Une création qui pourrait sauver plusieurs vies

Meagan Moore a indiqué qu’il pourrait être possible de créer des traitements personnalisés pour les personnes atteintes de formes complexes de cancer avec Marie à l’avenir.

L’étudiante à la LSU a déclaré dans un communiqué de presse :

« Ce que j’aimerais voir dans ce projet, c’est que la recherche soit utilisée comme travail fondamental pour personnaliser les traitements du cancer pour les personnes ayant des traitements plus complexes. Les enfants et les patientes atteintes d’un cancer du sein ont une morphologie très différente qui est généralement très difficile à traiter. Je trouve que plus nous en apprenons sur un corps, plus il sera complexe. Nous continuons à nous tromper de médicaments à plusieurs niveaux. Nous avons beaucoup à apprendre. »

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.