Naissance et évolution de l’Intelligence Artificielle

L’idée de déléguer certaines tâches à des machines n’est pas nouvelle. Elle trouve son sens dans la volonté de l’homme à éviter les erreurs qui lui sont propres : “L’erreur est humaine”. Étant dépourvues d’instabilités physiques, émotionnelles ou sentimentales, les machines conviennent à certaines tâches. Ce sont notamment des tâches répétitives, dangereuses ou nécessitant une grande délicatesse.

Le premier pas dans la réalisation de l’IA était effectué par Blaise Pascal. En 1642, le jeune surdoué avait fabriqué une machine à calculer pour son père qui était précepteur de taxes. Il l’avait baptisé Pascaline. C’était la première machine capable d’effectuer une tâche que seul un homme pouvait accomplir. Il s’agit des prémisses de l’IA.

IA
L’IA, intimement liée à l’intelligence humaine.

Depuis, la technologie de l’IA n’a cessé d’évoluer. Elle est passée de la machine arithmétique au deep learning.

Un petit survol historique

L’Intelligence Artificielle est née grâce à Alan Turing, un cryptologue qui a joué un rôle capital durant la Seconde Guerre Mondiale. C’était lui qui a réussi à déchiffrer le code d’Enigma, la machine conçue par les Allemands pour communiquer entre eux.

Il fallait, à l’équipe qu’il dirigeait, passer en revue plusieurs milliards de combinaison pour trouver un mot dans les messages. D’ailleurs, les systèmes de codifications utilisées dans Enigma étaient renouvelés chaque jour.

Il lui fallait donc dépasser ce blocage. Pour cela, il a créé une machine intelligente pouvant traiter une série de combinaisons en peu de temps. En 1956, il avait publié un article intitulé Computing Machinery and Intelligence. Dans ce dernier, il proposait une définition de l’intelligence de l’ordinateur à travers un test : le test de Turing.

Cette expérience permet de juger l’aptitude d’un ordinateur à mimer la sémantique d’un dialogue humain.

Une course à la maîtrise de l’IA

Aujourd’hui, la course à la maîtrise de l’IA s’accélère de plus en plus. À cet effet, Uber a récemment effectué le rachat de Geometric Intelligence. C’est une start-up spécialisée dans une IA particulière qui vise à bien faire avec le minimum d’informations.

Le groupe entend, par cette acquisition, pouvoir s’affranchir du deep learning ou réseaux neuronaux. Il souhaite ne plus avoir à faire apprendre plusieurs algorithmes à son IA. C’est le concept de l’ “IA idiote”, une IA qui arrive à apprendre à partir de quelques exemples, voire un seul.

Nombreux sont ceux qui craignent que l’IA dépasse l’intelligence humaine, jusqu’à devenir incontrôlable. Certains redoutent également le fait qu’elle pourrait envoyer au chômage plusieurs salariés. Julien Hobeika, Président de Julie Desk, n’est pas du même avis.

Le créateur de l’assistante virtuelle se dit confiant dans par rapport à l’avenir de cette technologie. Pour lui, l’IA permettra aux humains d’être plus efficaces, et ne pourra pas remplacer l’humain par rapport aux postes de décisions. Cet optimisme pourrait être remis en question. Dernièrement, Bridgewater a justement commencé à confier son management à l’IA.

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