On sait maintenant que l’étoile de Barnard possède au moins une exoplanète

En 1963, l’astronome néerlandais Peter van de Kamp avait affirmé avoir détecté les effets de perturbations gravitationnelles d’une exoplanète dans un système stellaire proche situé dans la constellation de l’Ophiuchus.

Le scientifique était certain que l’exoplanète avait une taille comparable à celle de Jupiter et qu’elle gravitait autour de l’étoile de Barnard, une naine rouge de type M4 invisible à l’œil nu. Il s’agit de la quatrième étoile la plus proche du Soleil après le système triple d’Alpha du Centaure.

Cette théorie a d’ailleurs alimenté un livre de science-fiction écrit par Stewart Cowley qui s’intitule « Vaisseaux de l’espace de l’an 2000 à l’an 2100. » Cette oeuvre parle de la découverte d’un mystérieux vaisseau extraterrestre sur une exoplanète autour de la naine rouge au cours du XXIe siècle.

Toutefois, si la théorie de van de Kamp a finalement été réfutée dans les années 70, une nouvelle découverte de l’ESO vient refaire vivre les rêves autour du projet de vaisseau interstellaire.

Barnard b : la seconde exoplanète la plus proche de la Terre

Le monde de l’astronomie rejoint souvent celui de la science-fiction. Ce fait est notamment prouvé par le projet Daedalus, une étude menée de 1973 à 1978 par une douzaine de scientifiques et d’ingénieurs issus de la British Interplanetary Society (BIS) et dont le secrétaire n’était nul autre que l’auteur de science-fiction Arthur Clarke.

Selon les astronomes de l’ESO, l’étoile de Bernard possède au moins une exoplanète, mais cette dernière pourrait même être une superterre au vu de sa taille. Barnard b est, à l’heure actuelle, la seconde exoplanète la plus proche de la Terre. La première étant Proxima Centauri b, une exoplanète découverte en 2016.

Une superplanète superfroide

En observant la planète de plus près grâce à la méthode des vitesses radiales, les membres des équipes Red Dots et Carmenes sont arrivés à la conclusion que cette exoplanète était bel et bien une superterre étant donné que sa masse est d’au moins 3,2 fois supérieure à celle de notre planète.

De plus, il semble que l’astre boucle son orbite autour de la naine rouge en seulement 233 jours.

Cependant, les chercheurs estiment que l’exoplanète ne reçoit que 2% environ de l’énergie que la Terre reçoit du Soleil. De plus, mis à part que l’on ignore encore si Barnard b possède ou non une atmosphère, les chercheurs estiment que la température moyenne à sa surface environne les -170°C. Par conséquent, les experts se posent des questions sur son habitabilité.

Même si l’étoile de Barnard est âgée entre 7 et 12 milliards d’années, elle fait partie des étoiles dites éruptives.

1 réflexion au sujet de « On sait maintenant que l’étoile de Barnard possède au moins une exoplanète »

  1. Ouais … mais pourquoi envoyer une expédition vers une étoile aussi peu hospitalière ( projet Daedalus ) ?… Quand ces “commandos” interstellaires vont se constituer ( années 2050 ) , les trajets relativistes ne devraient prendre que quelques semaines ( pour l’équipage ) !… Cependant, Barnard est une étoile qui “fonce” ( à 90 kms/seconde ) vers notre Soleil …. au point qu’il le frôlera dans 10000 ans en passant derrière son orbite à 3 années-lumière de distance !… C’est très proche pour notre système solaire !… On ignore ce que seront les effets pour les Terriens de l’époque …

    Les cosmonautes intersidéraux se retrouveront rapidement dans un monde “obscur”, mais la température reste encore à déterminer : Barnard est une naine rouge ( type M ), mais cette planète est assez proche pour recevoir assez de chaleur pour que la Vie ( la nôtre ! ) ait pu se développer à sa surface !… Elle n’est pas toute seule : à 11 années-lumière, une exoterre à été découverte en 2017 orbitant autour de Ross128 !… Le Cosmos est vraiment très peuplé ces temps-ci !…

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