Opportunity va explorer la Perseverance Valley sur Mars

La Nasa a donné des nouvelles de son Rover Opportunity qui explore la planète Mars depuis 2004. Il a quitté le sommet du « Cape Tribulation » pour partir explorer la Vallée de la Persévérance. Son but est d’analyser l’érosion de cette vallée et d’en déterminer l’étiologie, pour mieux comprendre l’évolution de son relief et nous apporter toujours plus de réponses.

Le rover se trouve sur le point le plus haut qu’il a pu atteindre en 13 ans. Cela lui a permis de découvrir la ravine d’écoulement qui est à l’origine de la vallée qu’il va rejoindre.

Il devait fonctionner seulement trois mois et cela fait pourtant 13 ans que le Rover Opportunity de la Nasa visite la planète Mars, conjointement avec le Rover Curiosity qui l’a rejoint en 2012.

Une longévité record

Opportunity avait un jumeau, « Spirit », mais la liaison avec l’appareil a été perdue après qu’il ne se soit enlisé en 2010.

Opportunity a parcouru à ce jour plus de 44 kilomètres sur le sol martien. Une distance record pour le célèbre robot qui se révèle ultra résistant dans cet environnement aux conditions extrêmes, surtout quand on se dit qu’il devait seulement parcourir 600 mètres.

Malgré un problème de mémoire flash, le rover parvient à transmettre ses données directement par radio.

L’origine de la « Perseverance Valley » pose question aux scientifiques. Certains pensent qu’elle a été formée par le vent, d’autres disent que c’est une érosion provoquée par des liquides. La visite de la vallée par le robot a donc pour but de répondre à cette interrogation.

Persévérer pour atteindre la vallée

Si l’analyse du Rover révèle un amas irrégulier de roches, il pourrait s’agir d’une érosion due au vent. S’il y trouve des sédiments plus fins et du gravier, il pourrait s’agir d’une érosion due à un liquide. Une hypothèse crédible, d’autant plus que la NASA a plusieurs preuves de la présence d’eau sur la planète rouge.

Peut-être que l’analyse révélera autre chose, et c’est ce qui rend cette aventure palpitante à travers ce milieu hostile inconnu.

Par rapport à l’Agence Spatiale Européenne, la NASA a beaucoup d’avance pour ce qui est de l’exploration de Mars, grâce à ses outils déjà sur place. Mais l’ESA n’a pas dit son dernier mot, et prévoit d’y envoyer à son tour un robot sur des lieux inexplorés par la NASA. Deux sites d’atterrissages ont déjà été retenus.

Pour aller toujours plus loin, L’ESA et la NASA vont allier leur savoir pour aller chercher une vie extraterrestre sur Europe, une lune de Jupiter.

L’exploration de l’univers et de Mars continue chaque jour, et le projet d’envoyer des hommes sur la planète rouge à l’horizon 2030 a été récemment validé par le président américain.

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