Parker Solar Probe a effectué un second rapprochement du Soleil

Lancé le 12 août 2018, l’engin spatial Parker Solar Probe de la NASA a depuis parcouru plus d’une centaine de millions de kilomètres pour se rapprocher du Soleil afin de l’étudier de plus près. Sa mission principale étant d’en savoir plus sur les activités solaires, et plus particulièrement celles de la couronne solaire.

Au cours de sa mission, Parker Solar Probe s’est déjà rapproché du Soleil en novembre dernier. Cette approche appelée périhélie met ainsi le satellite en orbite proche autour du Soleil, et le 4 avril 2019 une deuxième tentative pour se mettre en périhélie a porté ses fruits, plaçant la sonde spatiale à environ 24 millions de kilomètres de la surface de l’étoile.

Parker Solar Probe a effectué un second rapprochement du Soleil
Crédits Pixabay

Avec ces deux approches réussies, Parker Solar Probe bat ainsi le record établi en 1976 par la sonde Helios 2, qui est parvenue à se rapprocher à 43,5 millions de kilomètres de la surface solaire. L’équipe de Solar Probe ne compte pas en rester là, pour se rapprocher toujours un peu plus de notre étoile au cours de sa longue mission prévue durer 7 ans.

Se rapprocher toujours plus du Soleil

Cette seconde périhélie effectue par la sonde solaire l’a située à une distance approximativement la même que celle atteinte lors de la première approche en novembre. Mais pour étudier en détail les mécanismes qui se mettent en place au niveau de la couronne solaire, plus on est proche, mieux c’est.

Les scientifiques comptent ainsi réduire la distance qui sépare la sonde de la surface solaire jusqu’à seulement 6 millions de kilomètres. En effet, 24 périhélies sont prévus sur l’ensemble de la mission qui va durer 7 ans.

Étudier l’origine des vents solaires

Les vents solaires sont constitués de particules fortement chargées, le plasma. Ces flux, essentiellement composés d’électrons, de protons, et de particules alpha sont éjectés de la haute atmosphère du Soleil, et varient en fonction de l’activité cyclique de notre étoile.

Le souci, c’est que ces vents solaires sont capables de traverser le système solaire et atteindre la Terre, affectant ainsi les systèmes de communication et le bon fonctionnement des satellites qui orbitent autour de notre planète. Comprendre la genèse et le fonctionnement de ces flux permettrait alors aux scientifiques de prévoir des mesures propres à atténuer l’incidence du phénomène sur notre planète.

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