Après bientôt deux mois de disponibilité, il est devenu impossible d’ignorer Pokémon Go. Beaucoup en parlent, et ils sont aussi nombreux à penser que le jeu représente un problème. Cette fois-ci, c’est le gouvernement qui évoque le titre, et plus particulièrement la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem.
Elle a ainsi parlé du jeu durant une conférence de presse, non pas pour affirmer qu’elle désirait le voir disparaître, mais plutôt pour déclarer qu’elle souhaitait trouver un compromis avec Niantic.
Un compromis qui résiderait en la disparition des Pokémon rares aux alentours des écoles.
Moins de Pokémon rares pour éviter les attroupements
Ce n’est un secret pour personne (ou peut-être justement pour les joueurs concernés), mais certains joueurs de Pokémon Go sont complètement tarés. Dès qu’ils entendent parler d’un Pokémon rare quelque part près d’eux, ils ne se contentent pas d’y aller pour tenter de capturer la bête : ils y accourent littéralement, ne faisant même plus attention à leur environnement.
La priorité n’est plus d’éviter les voitures sur la route, mais d’arriver au plus tôt près d’un Ronflex.
On se retrouve alors avec des endroits totalement envahis de dizaines voire de centaines de joueurs, avec les risques que cela implique : bousculades, piétinements, et peut-être même attentats. Car on sait bien que le risque est réel.
C’est ce genre de comportement que la ministre de l’éducation dénigre et souhaite éviter aux alentours des écoles. En effet, Najat Vallaud-Belkacem craint que si un Pokémon rare apparaît près ou même dans une école, un attroupement ne se produise, réduisant ainsi la sécurité de l’établissement.
Najat Vallaud-Belkacem s’inquiètent pour la sécurité des collégiens et des lycéens
Une crainte qui est bien sûr fondée. Cependant, contrairement à ce que d’autres auraient fait, la ministre n’a pas affirmé vouloir bannir totalement Pokémon Go des écoles.
Elle a ainsi préféré contacter Niantic afin de discuter avec le studio pour voir s’il serait possible d’éviter les apparitions de Pokémon rares aux alentours des écoles.
Dans le même temps, la ministre a également rappelé aux chefs d’établissements qu’il existait un formulaire pour demander la suppression de PokéStops et autres arènes qui seraient situés sur leurs écoles. Si les élèves jouent un peu trop en cours, il se peut donc qu’ils ne trouvent plus de PokéStop dans leurs cours de récréation.