Pour la co-créatrice d’Uncharted, le premier volet pourrait difficilement exister aujourd’hui

Amy Hennig, co-créatrice de la série Uncharted, a récemment déclaré qu’un jeu comme le premier volet serait difficilement viable à l’heure actuelle en raison de son aspect exclusivement solo. Vite, que l’on m’amène un free-to-play en battle royale pour tester les limites de Nathan Drake !

Alors qu’Uncharted: Drake’s Fortune, sorti en 2007 sur PlayStation 3, s’était limité à une aventure solo, sa suite Among Thieves parue deux ans plus tard avait inclus un mode multijoueur en ligne que la licence n’aura ensuite plus jamais perdue, hormis dans son épisode Vita Golden Abyss.

Quand bien même il est facile de résumer Uncharted à des séances de varappe guidées entrecoupées de fusillades en milieux adaptés, il est dans le même temps compliqué d’attaquer sa composante multijoueur dont ses pratiquants reconnaissent ainsi son efficacité.

Pour Amy Hennig, les jeux d’aujourd’hui se reposent moins sur l’histoire

Il y a quelques années de cela, il avait été aisé de ressortir les trois premiers volets d’Uncharted sur PS4, parce que cette compilation signait là une belle occasion de se rafraîchir la mémoire en attendant la sortie d’Uncharted 4: A Thief’s End. Mais aujourd’hui, dans un contexte différent, ces jeux, et en particulier celui par lequel tout a commencé, pourraient-ils trouver leur place dans l’écosystème vidéoludique ?

Pour Amy Hennig, co-créatrice de la série ayant quitté Naughty Dog pour Electronic Arts puis Electronic Arts pour de nouveaux horizons, un titre uniquement solo comme le premier Uncharted “ne serait pas viable aujourd’hui“. Ces propos ont été tenus auprès de Venture Beat à l’occasion du DICE Summit à Las Vegas.

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Amy a néanmoins ajouté ne pas entrevoir un avenir où les jeux solo disparaîtront. Selon elle, il va davantage être question de savoir s’adapter et d’évoluer :

“Regardez tout ce qui sort en termes de jeux. C’est simplement une proposition de plus en plus difficile.” “Maintenant, vous devez donner beaucoup d’heures de jeu. Huit, ça ne le ferait pas. Généralement, [on ajoute] une sorte de mode en ligne. Et vous regardez évidemment vers où les choses évoluent, vers les services en direct, le battle royale et les jeux en tant que service”.

“Toutes ces choses, je ne sais pas le mot que je cherche, mais elles vont moins bien avec l’histoire. Elles servent moins la narration traditionnelle. Elles ont une forme, un arc, une destination, une fin. Avec un jeu qui est un service en direct, qui continue, ça ne se passe pas comme ça”, ajoute une Amy Hennig à qui Florent Pagny aurait pu dédier son titre “L’air du temps”.

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