Google Maps est un service d’une richesse inouïe. Non contente de nous permettre de nous repérer à travers les rues de nos villes et de nos villages, la solution nous permet également d’explorer virtuellement le monde et de nous téléporter ainsi en un instant à l’endroit de notre choix.
Mais comme tous les services complexes, Google Maps est également un habitué des bugs en tout genre.
Si vous avez lu nos précédents dossiers sur le sujet (ici ou là par exemple), alors vous savez sans doute que la plupart de ces bugs ont trait aux panoramas proposés par Google Street View.
Google Moon dans Google Earth
Toutefois, il arrive également que survienne un bug plus conséquent et cela a précisément été le cas en Afrique Centrale.
Pendant plusieurs heures, Google Maps a en effet affiché au beau milieu du continent africain… un bandeau provenant de Google Moon, et donc de sa solution de cartographie lunaire.
Certains d’entre vous l’ignorent sans doute, mais la solution de cartographie de la firme américaine ne se limite pas à notre propre monde et cela fait ainsi plusieurs années qu’elle nous permet de nous promener sur la Lune.
Les deux cartes sont bien évidemment dissociées l’une de l’autre, mais il semblerait que les algorithmes de l’entreprise se soient un peu emmêlé les pinceaux en intégrant à la vue de Google Earth un bandeau en provenance de Google Moon.
Un bug rapidement corrigé
En revanche, il semblerait que le bug ait été rapidement repéré puisque ce fameux bandeau n’est plus présent dans la solution. Tout semble en effet avoir repris sa place.
En attendant, s’il vous prend l’envie de visiter notre satellite, alors sachez que Google Moon est directement accessible depuis le navigateur. Il suffit de vous rendre à cette adresse pour accéder au service. À noter que Google a bien fait les choses et il est également possible d’obtenir de précieuses informations sur les principales missions du programme Apollo par le biais du service et de voir notamment l’endroit où chacune d’entre elles s’est posée.
Attention cependant, car les cartes composant le service offrent une définition bien moins élevée que celle de Google Maps.