Le TARDIS, Godzilla ou encore l’USS Enterprise ont désormais leur constellation

Julie McEnery fait partie des scientifiques qui travaillent sur le projet Fermi, un télescope qui scrute l’espace à la recherche de sources de rayons gamma. Près de 21 constellations ont récemment été découvertes. Elles s’appellent TARDIS, Le Petit Prince, Godzilla, Hulk ou U.S.S Entreprise.

D’autres sont baptisées Albert Einstein, Radio Telescope ou Black Widow Spider…

Les scientifiques de la NASA ont effectivement décidé de faire un clin d’œil aux amateurs d’histoire et de pop culture. Certaines constellations sont baptisées selon des monuments célèbres comme le Vasa, un navire de guerre suédois retrouvé, le Washington Monument ou encore le mont Fuji, un des emblèmes du Japon. Chaque culture est représentée, ce qui est appréciable de la part des auteurs des découvertes.

Les appellations peu habituelles des constellations sont « une manière amusante de mettre en valeur une décennie de réalisations de Fermi » explique Julie McEnery. En tout cas, l’équipe n’a pas chômé pour baptiser les 21 constellations nouvellement découvertes.

Bilan satisfaisant pour le 10e anniversaire de Fermi

Si les rayons gamma attirent particulièrement l’attention des scientifiques de la NASA, c’est pour pouvoir étudier des photos à haute énergie.

L’idée est de scanner à l’aide d’un LAT (Large Area Telescope) des images qui sont ensuite cartographiées pour détecter la présence éventuelle de rayons gamma.

En 2015 déjà, le projet Fermi porte ses fruits comme l’explique Elizabeth Ferrara : « Le nombre de sources différentes cartographiées par le LAT de Fermi était passé à environ 3000, soit 10 fois le nombre connu avant la mission. » La directrice du projet poursuit : « Pour la première fois, le nombre de sources de rayons gamma connues était comparable au nombre d’étoiles brillantes. »

Intérêt grandissant pour recherches sur les rayons gamma

Ces rayons cosmiques ont été découverts par le physicien autrichien Victor Hess en 1912. Leur détection n’a pas toujours été prioritaire pour la NASA. A la fin des années 1990 se produit un tournant suite à des expériences réalisées dans le cadre du programme HESS (High Energy Stereoscopic System).

A l’époque déjà, les résultats permettent d’entrevoir certains des phénomènes les plus extrêmes de l’univers. En 2008, le projet Fermi voit le jour avec cette foi un LAT capable de cartographier davantage de rayons cosmiques que les outils utilisé dans le programme HESS.

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