Quand WhatsApp permet de lutter contre la déforestation au Togo

Le Togo est l’un des plus petits États africains avec une superficie de 56 785 km2. Ce pays d’Afrique de l’Ouest a accompli au cours de ces dernières années des progrès remarquables en termes de réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (ou « REDD+ »). Et l’une des figures marquantes de cette lutte pour la protection de l’environnement est Brigitte Acakpo-Addra.

Elle travaille depuis des années à l’implication des femmes togolaises dans cette lutte, et son arme à elle, c’est WhatsApp.

WhatsApp comme outil de lutte contre la déforestation

Brigitte Acakpo-Addra est convaincue qu’il faut impliquer davantage les Togolaises dans la lutte pour la protection de l’environnement, dans la mesure où elles jouent un rôle considérable dans l’exploitation des forêts où elles trouvent l’essentiel de leurs moyens de subsistance (nourriture, plantes médicinales, combustibles…). Elle a ainsi créé en 2016 le Consortium Femmes REDD+ (en abrégé CF-REDD+), une plateforme de coordination nationale qui regroupe les membres des organisations féminines engagées dans la gestion des ressources forestières.

Le consortium compte 62 membres, âgées de 30 à 60 ans, qui sont répartis dans les cinq régions administratives du Togo. Difficile dans ces conditions de réunir régulièrement les membres du groupe en raison de leur éparpillement géographique.

C’est là que Brigitte a eu l’idée d’utiliser WhatsApp pour organiser des réunions hebdomadaires d’information et de formation sur la préservation des forêts au Togo. Aujourd’hui, 64 % en moyenne des membres du consortium prennent part à ces réunions à distance.

Et plus encore…

Grâce à ces rencontres virtuelles organisées via WhatsApp, les participantes ont pu élargir leurs connaissances sur le changement climatique et la réduction des émissions dues à la déforestation dans leur pays. Ce qui en retour a permis d’accroître le nombre de femmes impliquées dans les activités de préservation des forêts dans leurs associations respectives.

Les réunions virtuelles sur WhatsApp ont également permis à Brigitte Acakpo-Addra de coordonner des initiatives d’envergure, comme une tournée de sensibilisation nationale organisée au mois de mai dernier. Axée sur 60 localités à travers le pays, cette tournée a permis de promouvoir les pratiques respectueuses des forêts auprès de quelque 7 000 femmes et 300 hommes.

2 réflexions au sujet de “Quand WhatsApp permet de lutter contre la déforestation au Togo”

  1. Ah tiens, pour une fois on parle du pays de mes origines de manière positive ! Ceci étant, c’est une excellente chose de voir la technologie utilisée de manière positive

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