Réchauffement climatique, les cyclones seront plus violents, mais moins fréquents

Avec le réchauffement climatique, les activités cycloniques vont devenir beaucoup plus violentes, mais sans pour autant être plus fréquentes. C’est en tout ce que prédisent plusieurs chercheurs spécialisés dans le climat avec preuves et explications à l’appui. Parmi eux, il y a Valérie Masson-Delmotte, climatologue au sein du GIEC, qui explique que « plus la température de l’eau et le taux d’humidité sont élevés, plus le cyclone peut prendre de l’intensité. »

Le niveau de la mer continue de monter, ce qui renforce la violence des « marées de tempêtes » provoquées par les cyclones. Le résultat ne pourra être que plus dévastateur et menacer encore plus sérieusement les constructions et les populations côtières.

L’avenir s’annonce plutôt sombre pour la Terre et ses habitants. Heureusement, si on en croit les chercheurs, la fréquence de ces violents cyclones ne devrait pas augmenter.

Des cyclones encore plus meurtriers

Il y a quelques jours, l’État du Texas aux États-Unis a été complètement dévasté par l’ouragan Harvey. Ce n’est pourtant que le début si on en croit les sombres prédictions des chercheurs. L’effet de serre contribue effectivement à aggraver la situation. Il faut savoir que le réchauffement climatique a pour effet de doubler l’intensité des principaux facteurs qui entrainent l’apparition des cyclones.

Il augmente ainsi la température des océans, mais aussi le taux d’humidité. « Il y a 7% d’humidité en plus dans l’atmosphère par degré de réchauffement. » révèle Valérie Masson-Delmotte. Il y a aussi la hausse du niveau des océans qui a atteint la moyenne de vingt centimètres au XXe siècle. Le niveau devrait continuer de grimper pour atteindre environ un mètre d’ici 2100.

Cyclones, plus violents vers les pôles ?

D’autres changements ont aussi été constatés par les scientifiques concernant les activités cycloniques. Les travaux de Météo France lui ont permis de découvrir que « La latitude à laquelle les cyclones ont atteint leur intensité maximale a migré vers les pôles au cours des 35 dernières années dans les deux hémisphères. » En clair, les cyclones se décalent peu à peu vers l’Atlantique Nord.

Il s’agit d’une bonne nouvelle pour la population des Caraïbes et celles qui vivent non loin du golfe du Mexique. Les populations côtières des États-Unis auront par contre du souci à se faire.

Les chercheurs avancent que ce phénomène pourrait être causé par l’expansion de la ceinture tropicale. Cette dernière désigne toutes les zones de part et d’autre de l’Équateur caractérisées par un climat chaud et humide. Les études continuent pour en comprendre davantage cette tendance.

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