Des scientifiques américains à la recherche des fragments de météorites englouties

Une météorite a explosé au-dessus de l’Océan Pacifique, à vingt-cinq kilomètres des côtes de l’État de Washington, dans le nord-ouest des États-Unis, le 7 mars 2018. La chute du corps céleste est loin d’être passée inaperçue. Trois stations météo de la National Oceanic and Atmospheric Administration ou la NAOO ont repéré la météorite.

La chute de l’astre a été vue par de nombreuses personnes dans la région et celles qui n’ont pas pu la voir ont néanmoins pu l’entendre très distinctement.

Mééorite Baïkal

Selon Marc Fries, un spécialiste des poussières cosmiques travaillant à la Nasa, l’explosion de la météorite a dû éparpiller plus d’une tonne de fragments dans l’océan. L’expert a alors formé un groupe d’expédition dans le but de retrouver les fragments engloutis du corps extraterrestre.

Le chercheur a également déclaré qu’il y a de fortes chances pour que l’on trouve un morceau de plus de quatre kilos de la météorite dans l’océan.

Des recherches presque infructueuses

Les chercheurs se sont donc embarqués dans une expédition pour remonter les traces des fragments de la météorite d’environ 1.8 tonne éparpillés dans la région du sanctuaire marin d’Olympic Coast National Marine Sanctuary. D’après Marc Fries, le plancher océanique de cette région est assez lisse, ce qui augmente les chances de retrouver des fragments.

L’équipe a d’abord opté pour l’utilisation d’un sonar multifaisceau pour repérer les débris de la météorite, mais cette tentative s’est soldée par un échec. Les chercheurs ont alors utilisé deux petits sous-marins télécommandés équipés de caméras et d’outils pour chercher et relever des échantillons de la météorite.

Malheureusement, là non plus, ils n’ont pas obtenu les résultats escomptés.

La chasse aux fragments de météorite ne fait que commencer

Malgré ces échecs, les scientifiques ne sont pas rentrés bredouilles puisqu’ils ont mis la main sur ce qui s’apparente à de petits morceaux de roches fondues faisant entre deux et trois millimètres de diamètre. Marc Fries n’a aucun doute quant à leur nature. Selon lui, il s’agit de débris de la météorite du 7 mars 2018.

Il avance que ces débris proviennent sans doute de la croûte externe de la météorite qui a rapidement fondu lorsque la météorite est entrée dans l’atmosphère. Toutefois, ces échantillons seront encore analysés pour confirmer s’il s’agit bien de débris météoriques. Si c’est le cas, les chercheurs devront alors rechercher sa provenance.

En attendant, les chercheurs continuent toujours de rechercher des fragments significatifs de la météorite.

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