Revenge Porn : un ex-mari condamné à une amende de 3,2 millions de dollars aux Etats-Unis

Elizabeth Ann Clark a vécu une véritable descente aux enfers après son divorce. Son ex-mari s’est en effet lancé dans une véritable campagne de diffamation en ligne à la suite de leur séparation, avec l’aide de sa nouvelle compagne. Loin d’en rester là, il a également publié en ligne une photo présentant son ancienne épouse partiellement nue.

Effondrée, Elizabeth Ann Clark a fini par déposer une plainte pour harcèlement, diffamation, stalking, cyberstalking et revenge porn.

Revenge Porn
Crédits Pixabay

En dehors de cette photo, la plaignante reprochait à son ex-mari et sa nouvelle campagne de l’avoir traqué sur les réseaux sociaux et d’avoir publié de faux messages sur son compte Facebook et Craiglist.

3,2 millions de dollars pour revenge porn

Si l’on en croit les informations publiées par les médias américains, alors le principal point de discorde avait trait aux enfants du couple. L’ancien mari de la plaignante a en effet tout mis en oeuvre pour ternir l’image de son ancienne épouse, allant même jusqu’à publier des statuts en son nom en faisant allusion à des maladies sexuellement transmissibles et à son incapacité d’élever des enfants.

Ensuite, pour donner encore plus de poids à sa campagne de diffamation en ligne, l’homme a publié sur le mur Facebook de son ancienne épouse une photo la présentant en tenue dénudée. Une photo utilisée également dans une fausse publicité diffusée sur la plateforme… et vantant les mérites d’une solution de perte de poids.

Face aux preuves accablantes réunies par la victime et son avocat, le jury réuni pour l’occasion n’a pas eu de mal à déterminer la culpabilité de l’accusé. L’ex-mari et sa compagne ont donc été condamnés à verser réciproquement deux millions de dollars et 1,2 million de dollars à la plaignante. Soit un total de 3,2 millions de dollars.

Des condamnations qui s’enchaînent

Si la somme peut paraître importante, elle n’a rien de surprenant compte tenu des lois en vigueur aux États-Unis. Le revenge porn est sévèrement puni là-bas, et il en va d’ailleurs de même en Europe.

En juin dernier, un étudiant de Sciences Po Paris a ainsi été condamné à un an de prison avec sursis après avoir publié sur Internet des photos intimes présentant son ancienne petite ami. Et en avril, c’est une Américaine qui a réussi à obtenir 6,45 millions de dollars en dommages et intérêts après avoir porté plainte contre son ancien compagnon. Toutefois, dans ce cas précis, la plaignante avait été obligé de déposer un copyright sur ses photos intimes.

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