Snapchat : 4 interpellations pour viol en réunion

En septembre 2018, le petit monde de Snapchat avait été secoué par la diffusion d’une vidéo montrant le viol d’une jeune fille ivre par quatre hommes. Un mois après que cette vidéo ait été diffusée, on apprend que suite à une enquête, quatre personnes ont été interpellées et placées en garde vue.

D’après les informations recueillies, ils ont été détenus dans le cadre d’une information judiciaire pour « viol aggravé en réunion » suite à la diffusion des vidéos montrant l’agression de la jeune fille sur les réseaux sociaux.

Pour le moment, aucun détail n’a filtré sur le profil des personnes qui ont été interpellées.

Des faits qui se sont déroulés en région toulousaine

Les faits se sont déroulés non loin d’une boîte de nuit, à Balma, en région toulousaine, dans la nuit du 15 au dimanche 16 septembre 2018. Au moins deux vidéos avaient été diffusées sur Snapchat puis Twitter.

Elles montraient une fille ivre à moitié déshabillée et en train de se faire violer par 4 inconnus, âgés de 25 à 30 ans.

Dans la vidéo, on entendait la victime crier et des individus qui passaient par là dire : « Arrête de filmer, c’est un viol… c’est un viol, c’est un viol. » La police nationale avait alors incité les internautes à « ne pas relayer les vidéos. »

Des individus qui risquent jusqu’à 5 ans de prison

Après avoir fait le tour du web à une vitesse fulgurante, les vidéos ont été bloquées par la plateforme Pharos du ministère de l’Intérieur dédiée aux contenus illicites circulant sur internet. Par la suite, la brigade numérique de la gendarmerie, basée à Rennes, a alerté les gendarmes de la Section de recherche de Toulouse « sur la diffusion de ces images. »

Ils ont notamment indiqué que les personnes qui avaient filmé la scène du viol collectif sans venir en aide à la victime encourent de lourdes peines de prison pour complicité. Ceux qui ont pris part à la diffusion des vidéos encourent cinq ans d’emprisonnement d’après le Code pénal.

Avant l’inculpation de ces quatre individus, la victime du viol était sortie de son silence à travers une vidéo Instagram pour disculper un jeune homme accusé à tort et menacé. Elle avait alors incité les internautes « à ne pas faire d’amalgames » avec les véritables suspects.

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