Snapchat : une surveillante de prison suspendue après la publication d’une vidéo très dérangeante

Snapchat a coûté son emploi à une surveillance de prison en stage à la maison d’arrêt de Lille-Sequedin. Elle a en effet été filmée en train de prodiguer ce qui ressemble à une fellation sur un détenu. L’administration pénitentiaire a ouvert une enquête.

La scène remonte au début du mois. La vidéo partagée sur Snapchat a été tournée dans la maison d’arrêt de Lille-Sequedin.

Snapchat prison

Les images sont très rapides et elle montre ainsi une surveillante en train de s’entretenir avec un détenu. Ils semblent plaisanter.

Snapchat : une vidéo filmée dans une cellule de prison crée la polémique

La surveillante se tourne ensuite rapidement en direction du couloir avant de s’avancer vers le détenu. Elle s’agenouille alors devant lui, au niveau de son entrejambe, et semble exercer un mouvement de va-et-vient avec sa tête avant de se relever et de repartir faire sa ronde.

Toute la scène a été filmée par un codétenu avec un iPhone. Toutefois, et c’est important, la tête de la surveillante n’apparaît pas distinctement à l’écran au moment où elle se baisse en direction de l’entrejambe du détenu.

La vidéo a été publiée sur Snapchat et reprise ensuite sur la plupart des plateformes sociales du marché. Les internautes ont été prompts à réagir et la séquence a ainsi été massivement relayée dans les heures suivantes.

L’administration pénitentiaire a fini par avoir vent de l’affaire et elle a donc ouvert une enquête et saisi le parquet de Lille.

La surveillante suspendue, le détenu transféré

La surveillante a été rapidement identifiée. Elle se trouvait en stage pour le compte de l’École Nationale de l’Administration Pénitentiaire (EMAP) et sa formation a donc été suspendue. L’administration pénitentiaire a qualifié la posture de la surveillante de “non professionnelle” et elle l’a accusée de ne pas respecter les principes de bonne distance et de sécurité enseignés durant sa formation. Une commission d’aptitude professionnelle se réunira en outre cette semaine afin de décider de la suite à donner à cette affaire.

Le détenu, incarcéré en 2017 pour vol et trafic de stupéfiants, a été pour sa part transféré dans un autre établissement pénitentiaire. Lors de la fouille de sa cellule, l’administration pénitentiaire a trouvé pas moins de trois téléphones, à commencer par celui utilisé pour enregistrer toute la scène.

https://twitter.com/Lbata1/status/1016970184182116352?ref_src=twsrc%5Etfw

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