Snapchat : une vidéo de viol bloquée par la police

Le 17 septembre 2018, Snapchat a été le théâtre d’une scène extrêmement choquante. Les utilisateurs du réseau social ont assisté au viol d’une jeune femme à travers une vidéo qui a été publiée sur la plateforme. Les trois séquences qui ont été filmées avec l’application Snapchat montrent une jeune fille ivre qui a été déshabillée et qui se fait violer par quatre hommes.

La vidéo a ensuite été partagée sur Twitter. Face à la propagation fulgurante de la publication sur les réseaux sociaux, de nombreux utilisateurs ont signalé l’existence de la vidéo sur le site spécialisé de la police Pharos qui a été mise en place pour signaler les contenus suspects ou illicites repérés sur internet.

Poursuite Police

Face à la situation, la police nationale a annoncé qu’elle avait déjà ouvert une enquête. Les autorités incitent les internautes à arrêter le partage et la diffusion de la vidéo.

Un viol qui se serait déroulé à Toulouse

À travers un tweet, la police nationale a fait savoir que le viol aurait eu lieu dans la région toulousaine. « Vous êtes nombreux à nous signaler des vidéos présentant des actes sexuels non consentis qui seraient survenus dans la région toulousaine. Les services compétents ont été saisis. Merci à tous de ne pas relayer ces vidéos. »

D’après les informations, le viol se serait passé le 16 septembre 2018 non loin d’une boîte de nuit toulousaine. Sur la vidéo, on peut entendre la victime crier pour alerter les passants. On entend également des individus qui demandent qu’on arrête de filmer la scène : « Arrête de filmer, c’est un viol… c’est un viol, c’est un viol. »

Des agresseurs qui n’ont pas encore été identifiés

Même si les agresseurs n’ont pas encore pu être identifiés, on a pu les entendre clairement sur la vidéo. Durant l’agression, l’un d’entre eux a déclaré « Laissez-moi seul, il faut que je lui règle son compte. » pendant qu’un autre crie « Les gars, chacun son tour ! »

La victime, quant à elle, a pu être identifiée grâce à une de ses amies qui s’est présentée au commissariat central de Toulouse pour porter plainte et pour apporter des images aux enquêteurs.

Elle s’appellerait Manon et serait âgée de 19 ans. Elle serait originaire d’Albi (Tarn) et aurait déjà été auscultée par les médecins légistes de l’institut médico-légal de Rangueil.

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