SNCF : les premiers trains autonomes de France d’ici 5 ans

Le défi de la SNCF est de moderniser le transport ferroviaire français, mais également de le rendre moins cher. L’entreprise publique ne commandera donc pas de trains autonomes flambant neufs, mais effectuera la robotisation nécessaire sur les modèles existants.

Des inquiétudes naissent déjà, car ces trains sans conducteurs rouleront sur des voies centenaires.

Certains disent de la SNCF qu’elle avancerait à pas de loup, qu’elle pourrait aller au moins aussi vite que les constructeurs automobiles. Cela fait référence notamment à General Motors et Google, dont les véhicules autonomes ne rouleront pas plus tard que l’année prochaine.

Pour autant, le transport ferroviaire français est loin d’être inexistant.

Ce n’est pas comme si la SNCF partait de zéro, le rail étant bien solidement implanté dans tout le territoire.

Les infrastructures disponibles de la SNCF

L’infrastructure ferroviaire française est équipée de capteurs similaires à ceux qu’on retrouve sur les véhicules autonomes.

Ces voitures sont d’ailleurs plus difficiles à concevoir que les trains. Les constructeurs automobiles repoussent quasiment les limites de l’intelligence artificielle pour que les capteurs puissent gérer plusieurs situations, notamment les trafics, la présence de piétons…

Les décisions politiques ou économiques françaises sont parfois inspirées de modèles étrangers qui ont fait leurs preuves, en particulier les modèles nordiques. La SNCF, elle, s’inspire de l’Australie où des trains autonomes sont utilisés pour l’acheminement de minerais.

D’ici 2023, à côté du prototype pour le transport de passagers, il y aura donc bien un train pour le fret.

La SNCF, une habituée des grands chantiers

L’entreprise publique a contribué à la renommée des TGV, l’orgueil de la France. Malgré certaines inquiétudes concernant la sécurité, les voix sont quasi unanimes pour applaudir l’ingénierie française dans la participation à la conception du train supersonique, baptisé Virgin Hyperloop One.

Le rail français est solide du point de vue des infrastructures, mais aussi des partenariats. Pour la construction des trains autonomes, la SNCF fait appel au fabricant Alstom. Dans ce projet interviendront aussi Siemens, le Canadien Bombardier, le fabricant allemand de pièces automobiles Bosch AG ainsi que Thales SA, le partenaire historique du ministère de la Défense.

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