Parce qu’avoir accouché d’un Suicide Squad dans la douleur n’a apparemment pas suffi à Warner Bros., le couvert sera prochainement remis avec Suicide Squad 2 dont le tournage est attendu pour débuter au mois d’octobre. David Ayer y cèdera notamment son poste de réalisateur à Gavin O’Connor.
Imaginez. Vous partez d’un projet de film où les grands-méchants-bouh de l’univers DC prennent le pouvoir. Vous avez un Jared Leto qui vous fait croire que son Joker sera particulièrement travaillé, à l’image de ses précédents rôles. Et puis, vous voyez la direction initialement sombre du bouzin se diluer progressivement dans un océan de cool-attitude-tu-vois faisant la part belle aux formes de Harley Quinn/Margot Robbie.
Les critiques montrent rapidement leurs crocs à la sortie du film, et ce dernier de rapporter malgré tout près de 745 millions de dollars au box-office. Imaginez maintenant que vous êtes la Warner Bros. à vous tout seul. Vous passeriez-vous d’un potentiellement juteux Suicide Squad 2 en dépit du chaos qu’a pu représenter le chantier du premier ?
Le tournage de Suicide Squad 2 devrait prendre place au Royaume-Uni
Le site Omega Underground vient de révéler que le tournage de cette suite devrait débuter à l’automne au Royaume-Uni. Ce n’est donc plus David Ayer qui assurera la réalisation mais Gavin O’Connor, à qui l’on doit notamment Warrior, Jane Got a Gun ou encore Mr. Wolff.
Quelles figures du premier Suicide Squad rempileront ici ? On nous dit que Will Smith sera pris jusqu’à fin juillet pour le tournage du Gemini Man d’Ang Lee et que Margot Robbie sera occupée cet été par le Once Upon a Time in Hollywood de Quentin Tarantino. Quant à Jared Leto, il n’est pas dit qu’il soit de ce casting si le résultat final est le même que celui du premier long-métrage. À savoir avec un nombre de scènes coupées du Joker tellement important que mises bout à bout, elles pourraient constituer un film tout entier.
On rappellera que pour ce rôle, Jared Leto s’était livré à “beaucoup de recherches sur les maladies mentales et la codépendance” et avait “rencontré des experts, des psychiatres confrontés à des psychopathes et des gens qui ont commis des crimes horribles”, ainsi que des “gens internés”. C’est ce qui s’appelle travailler en amont.