Test des Galaxy S10 et Galaxy S10+

Le Galaxy S10 et le Galaxy S10+ sont dispos dans le commerce depuis une quinzaine de jours et j’ai passé à peu près autant de temps en leur compagnie. Après ma prise en main de la dernière fois, le moment est donc venu de passer au test.

Et autant vous prévenir de suite, ce test risque de durer un long moment.

Test des Galaxy S10 et Galaxy S10+ : image 1

Il ira en effet assez loin et il s’arrêtera ainsi sur le design ou l’ergonomie des téléphones, mais aussi sur leur écran, leur puissance de calcul, leur autonomie ou encore leurs capteurs photo. Le tout sans oublier One UI, leur toute nouvelle surcouche.

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Mais avant de commencer, il est important de souligner que cet article et la vidéo qui l’accompagne sont tous les deux sponsorisés par RhinoShield, mon tout nouveau partenaire. Et je tiens à les remercier, car ils sont les premiers à soutenir ma chaîne YouTube.

En outre, ils m’ont aussi fait parvenir des échantillons de plusieurs de leurs produits, des échantillons dont nous reparlerons un peu plus tard dans ce test.

Et histoire de dissiper tout malentendu, il est important de noter que ce partenariat n’aura aucun impact sur ma liberté de ton.

Design & Ergonomie

L’année 2018 a été une année assez mitigée pour la division mobile de Samsung. Si le constructeur a réussi à écouler pas mal d’unités – suffisamment en tout cas pour conserver sa place de numéro 1 – il a aussi été vertement critiqué pour le manque d’innovation apporté aux Galaxy S9 et Galaxy S19+.

Beaucoup lui ont en effet reproché de jouer un peu trop la sécurité.

Pour ne rien arranger, en face, les constructeurs chinois ont balancé du très lourd. Entre le Xiaomi Mi Mix 3, l’Oppo Find X et le Vivo NEX S, on peut dire qu’ils nous ont gâtés.

Dans ce contexte, les Galaxy S10 et Galaxy S10+ étaient très attendus au tournant. D’autant que la gamme fête cette année son dixième anniversaire.

Je l’avais déjà dit dans ma prise en main, et même dans mon vlog, mais les Galaxy S10 ont clairement un air de famille avec les Galaxy S9. On retrouve toujours le même boîtier en verre et ce fameux écran incurvé si cher à la marque.

Toutefois, ils poussent le concept beaucoup plus loin. Les finitions, pour commencer, sont très qualitatives, que ce soit au niveau du traitement du verre ou de l’armature métallique. Niveau coloris, je vous avoue avoir un faible pour le modèle vert. Il est vraiment magnifique.

Oui, les finitions sont propres, mais les Galaxy S10 et Galaxy S10+ apportent aussi une autre nouveauté de taille : leur écran.

Si Samsung a conservé la traditionnelle dalle AMOLED incurvée, cette dernière s’accompagne de bordures beaucoup plus fines en haut et en bas. Fini l’épais bandeau tant décrié. Cette fois, on a droit à un design borderless bien plus actuel et dans l’air du temps.

Pour en arriver là, le constructeur a simplement choisi de déplacer la caméra frontale au sein de la dalle. L’écran des Galaxy S10 est donc percé au niveau du coin supérieur droit avec un trou unique pour le modèle de base et un trou doublé pour la version “plus”. Une différence qui s’explique principalement par le fait que ce deuxième modèle est équipé d’une double caméra frontale.

Tout comme l’encoche, les écrans troués ne font pas totalement l’unanimité chez les consommateurs.

En ce qui me concerne, ils ne me gênent absolument pas. En réalité, le trou est moins imposant que l’encoche et on finit par l’oublier assez vite. Cela vaut aussi pour le Galaxy S10+. Et cela vaut pour tous les usages habituels, que ce soit de la consultation simple ou du multimédia.

Côté ergonomie, les boutons physiques sont toujours placés à la même place. Les deux contrôles du volume et le bouton de Bixby à gauche, le bouton de mise sous tension à droite. Maintenant, Samsung a curieusement choisi de décaler le bouton d’allumage vers le haut de la tranche et il est du coup assez difficile à atteindre. Surtout sur le Galaxy S10+ d’ailleurs. Je dois avouer que son emplacement m’a pas mal gêné et je n’ai pas réussi à m’y habituer durant ces 15 jours de test.

Il y a cependant une toute petite nouveauté : le lecteur d’empreintes. Il n’est plus placé à l’arrière, mais directement intégré à la dalle. Mieux, Samsung a en plus opté pour un lecteur ultrasonique et donc pour un lecteur censé être plus rapide et plus précis que les lecteurs optiques.

Dans les faits, ce n’est cependant pas tout à fait le cas. Enfin si, mais pas complètement non plus.

À l’usage, je l’ai trouvé un peu moins contraignant que les lecteurs optiques, mais il faut toujours se montrer très précis et donc poser le doigt au bon endroit. On a finalement peu de marge d’erreur. Maintenant, ce qui est très chouette, c’est que ce lecteur fonctionne aussi avec les doigts gras ou humides. Et là en l’occurrence on constate vraiment une nette amélioration.

Parmi les autres détails qui font plaisir, on a aussi la présence d’une prise casque ou encore la trappe qui est en mesure d’accepter deux cartes Nano SIM ou bien une Nano SIM et une micro SD.

Il reste maintenant à évoquer la délicate question du gabarit. Si j’ai souhaité axer ce test sur le Galaxy S10 et sur le Galaxy S10+, c’est avant tout pour être en mesure de les comparer.

À l’origine, je pensais être plus attiré par le Galaxy S10+, mais cela n’a curieusement pas été le cas. Entendons-nous bien, ce modèle est très abouti et son écran est vraiment idéal lorsqu’on consomme beaucoup de vidéos. Maintenant, pour une utilisation quotidienne, les 6,4 pouces de diagonales s’avèrent finalement assez encombrants.

Et encore plus dans la mesure où son design borderless ne facilite pas les choses. À moins d’avoir un pouce de géant, il est tout simplement impossible d’atteindre les éléments se trouvant dans le tiers supérieur de l’écran. Du coup, eh bien le Galaxy S10 m’a semblé étonnamment plus maniable et du coup aussi beaucoup plus agréable en main.

Ah et puisqu’on en parle, il faut aussi noter que le terminal est traité pour résister à l’eau. Il bénéficie en effet d’un traitement IP68.

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Écran, Puissance & Autonomie

Les habitués le savent, après le design vient la partie technique. Le moment est donc venu de nous pencher sur l’écran, le processeur et l’autonomie des Galaxy S10. Ah, et on en profitera aussi pour parler de leur modem.

Lors de mon voyage à Londres, j’avais été frappé par la qualité des dalles présentes à bord des Galaxy S10.

Il semblerait que je ne sois pas le seul puisque DisplayMate a lui aussi chanté les louanges de leurs écrans en leur décernant le plus gros A+ de toute son histoire.

Si les diagonales changent d’un modèle à l’autre – on passe de 6,1 pouces sur le Galaxy S10 à 6,4 pouces sur le Galaxy S10+ – la résolution reste la même et on atteint ainsi les 3040 x 1440. Il sera d’ailleurs possible de la changer à la volée en se rendant dans les options de la plateforme. Par défaut, les téléphones sont d’ailleurs configurés en Full HD.

Mais leur définition n’est pas leur seul atout. Les écrans des Galaxy S10 offrent aussi un rendu colorimétrique presque parfait. Ils seront ainsi capables d’afficher une large palette de couleurs. Mieux, l’utilisateur pourra changer de profil et passer ainsi d’un mode vif à un mode naturel. Dans le premier cas, il sera même en mesure de changer la tonalité générale de la dalle.

Rien à dire non plus au niveau de la luminosité. L’écran des Galaxy S10 est bien plus lumineux que celui de la génération précédente et les appareils pourront être utilisés en plein soleil sans aucune gêne.

Si ces dalles sont bluffantes dans une utilisation courante, c’est bien entendu sur le multimédia qu’elles nous en mettent plein les yeux. Regarder un film ou l’épisode d’une série sur les Galaxy S10 est une véritable partie de plaisir. Les couleurs tombent juste, le niveau de détail est époustouflant et il n’y a rien non plus à dire sur la luminosité ou les contrastes.

Trouver des défauts à ces dalles relève clairement de l’impossible. La seule chose qui manque, finalement, c’est un traitement antireflet au niveau du verre protégeant l’écran. Mais bon, là je pinaille un peu.

Côté puissance, Samsung a choisi de se tourner vers un Exynos 9820 pour animer ses Galaxy S10 et le SoC est épaulé par 6 Go de mémoire vive sur les modèles de base. En parallèle, le constructeur propose aussi un modèle premium équipé de 12 Go de mémoire vive, mais ce n’est pas la version qui m’a été confiée.

Sans surprise, les Galaxy S10 sont extrêmement véloces et ils n’ont souffert d’aucun ralentissement pendant ces deux semaines de test. Peu importe le nombre d’applications ouvertes, le multitâche reste fluide en toute circonstance et le contraire aurait de toute manière été étonnant compte tenu des possibilités offertes par leur puce. L’Exynos 9820 est fait du même bois que le Snapdragon 855 et il vient donc se positionner sur le haut du panier.

Pour aller un peu plus loin, il a bien fallu tester quelques jeux. Mon choix s’est logiquement porté sur Fortnite puisque son installeur était préinstallé sur les Galaxy S10

Rien à dire de particulier. Le titre tourne aux petits oignons sur les appareils et aucune latence ne s’est fait ressentir, même sur les scènes les plus chargées. Et franchement, l’expérience était juste géniale. Et là, on se prend d’ailleurs une deuxième claque grâce à la qualité de la dalle embarquée à bord des appareils.

Attention en revanche, car par défaut, un vilain bandeau noir apparaîtra sur la gauche, au niveau de la zone de notifications. Il sera cependant possible de la faire disparaître en se rendant dans les options d’affichage et en activant le mode plein écran pour Fortnite ou n’importe quel autre titre en cours de lecture.

Et on en vient à une partie importante de ce test : l’autonomie.

Ici, le Galaxy S10 et le Galaxy S10+ ne font pas jeu égal. Le premier est alimenté par une batterie de 3400 mAh et le second par une batterie de 4100 mAh.

Évaluer l’autonomie d’un smartphone est toujours un peu compliqué. Elle dépend principalement de l’usage qui en est fait et nous n’utilisons pas tous nos téléphones de la même manière. Pour vous permettre de comparer les performances des Galaxy S10 avec votre propre téléphone, j’ai donc fait tourner PCMark dessus, et plus précisément le bench Work 2.0 Battery Life.

Le Galaxy S10 a tenu très exactement 7h27. Le S10+ a fait mieux de son côté et il a atteint les 8h29.

Il est d’ailleurs important de noter que ce benchmark simule des usages réels. Ces derniers sont très variés et vont de la simple consultation de sites web à la lecture de vidéos en passant par le lancement de jeux.

La puissance et l’autonomie ne font pas tout cependant. Le modem joue aussi un rôle important et j’ai donc testé les deux appareils avec Nperf histoire de pouvoir évaluer leurs vitesses de transferts.

Le Galaxy S10 a obtenu une moyenne de 32 Mbps en réception et de 8 Mbps en émission avec une latence de 26 ms. Côté score, on atteint les 85% en navigation et les 94 % en vidéo avec un score total de 75500 points. Le tout avec mon abonnement Sosh et depuis la banlieue parisienne.

Par acquit de conscience, et même si les deux appareils sont très proches l’un de l’autre, j’ai lancé exactement le même test sur le Galaxy S10+, toujours avec mon abonnement Sosh et toujours depuis le même endroit.

Je vais être franc avec vous, je pensais vraiment que j’allais perdre mon temps, mais cela n’a curieusement pas été le cas. Aussi étrange que cela puisse paraître, le Galaxy S10+ n’a pas obtenu les mêmes résultats et il a ainsi atteint une moyenne de 90  mbps en réception et de 16 mbps en émission avec une latence de 26 ms. Pour les scores, on est sur du 86 % en navigation et sur du 94 % en vidéo, avec un score total de 105000 points.

J’avoue être très surpris par ses décalages. Je ne sais d’ailleurs pas si c’est propre au modèle ou à la série.

J’ai comparé les deux modèles avec Droid Hardware Info sans trouver de différences flagrantes. Le mystère reste donc entier.

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Photo, Vidéo & Son

Samsung a longtemps trusté les premières places du classement DxOMark Mobile, mais l’hégémonie du constructeur coréen a été mise à mal par ses concurrents. Il doit désormais partager les premières places du podium avec l’un de ses plus féroces concurrents, Huawei.

Le Galaxy S10 ne semble d’ailleurs pas échappé à cette règle puisque la version “plus” a obtenu 109 points à ce classement, pour se hisser au niveau du P20 Pro et du Mate 20 Pro.

Mais dans les faits, que vaut réellement le capteur des Galaxy S10 et Galaxy S10+ ? Le moment est venu de nous pencher sur cette délicate question.

Le Galaxy S10 et le Galaxy S10+ marquent une rupture dans la gamme. Ils sont en effet équipés d’un tout nouveau module photo dorsal regroupant trois optiques et trois capteurs.

L’architecture de la pièce est assez proche de celle du Mate 20 Pro (testé ici). De gauche à droite, nous retrouvons donc un capteur de 12 millions de pixels surmonté d’un zoom optique x2, un capteur de 12 millions de pixels surmonté d’un grand-angle et un capteur de 16 millions de pixels surmonté d’un ultra grand-angle.

À noter que le capteur du milieu est surmonté d’une optique à ouverture variable, une ouverture comprise entre f/1.5 et f/2.4. Cette configuration a un avantage certain comparé à la concurrence. En condition de forte luminosité, l’optique du grand-angle se calera à f/2.4 afin de récupérer un maximum de détails sur la scène photographiée. En revanche, lorsque la lumière commencera à manquer, elle basculera sur f/1.5 afin de compenser le manque de luminosité ambiante. Ce qui lui évitera bien entendu d’augmenter la vitesse ou, pire, la sensibilité.

Il est d’ailleurs important de signaler que cette optique à ouverture variable n’est pas réellement une nouveauté. Elle était déjà présente sur les modèles précédents. Si ma mémoire est juste, elle a d’ailleurs été introduite avec le téléphone à clapet haut de gamme officialisé par Samsung fin 2017 ou début 2018.

Reste que les Galaxy S10 sont très capables. Lorsque la lumière répond à l’appel, ces derniers sont ainsi capables de produire des clichés très piqués et donc très nets. La colorimétrie tombe juste et les couleurs ne sont pas trop saturées. La dynamique m’a pas mal impressionné aussi, notamment sur les hautes lumières.

Sur cette photo, par exemple, on voit bien toutes les nuances du ciel et des nombreux nuages gris qu’il comporte. L’image est très nuancée et c’est plutôt impressionnant d’un point de vue technique sur des capteurs aussi petits.

Mais l’avantage principal de cette nouvelle architecture, c’est bien entendu sa versalité. L’application nous permettra en effet de passer rapidement d’un grand-angle à un ultra grand-angle ou à un téléobjectif et nous aurons du coup plus de flexibilité en termes de composition puisque nous n’aurons pas à nous déplacer physiquement pour aller chercher notre sujet.

En revanche, et malgré ce que peut dire Samsung sur son site, l’ultra grand-angle est sujet à des déformations sur les bords des photos. Certes, le traitement logiciel est impressionnant, mais il ne parvient pas à régler tous les problèmes et c’est finalement assez logique puisqu’il en va de même pour la plupart des ultra grand-angles… hors optiques d’exception bien sûr.

Lorsque la lumière baisse, les Galaxy S10 sont beaucoup moins à l’aise. Enfin, ça dépend principalement du capteur utilisé. Sans surprise, c’est en effet celui placé sous le grand-angle à ouverture variable qui s’en sortira le mieux. Les images produites par son entremise resteront relativement nettes, avec une belle sensation de profondeur de champ induite par l’ouverture à f/1.5.

En revanche, sur le grand-angle et le téléobjectif, ce ne sera pas la même chose. Là, malheureusement, on se retrouvera avec des images assez bruitées en raison de l’augmentation de la sensibilité. La seule solution pour limiter les dégâts sera de passer en mode pro et de baisser manuellement la sensibilité. Cela aura pour effet de produire des images plus nettes, mais légèrement sous-exposées.

Alors bien sûr, les capteurs des téléphones sont limités par leur taille, mais je vous avoue que je m’attendais à un peu mieux de ce côté-là.

Comme la plupart des constructeurs à présent, Samsung propose un mode portrait sur ses Galaxy S10 et ce dernier est franchement très efficace. En outre, et c’est le petit truc en plus, l’utilisateur pourra même décider du type de flou à appliquer à l’image. Il aura ainsi le choix entre un flou simple, un flou circulaire, un flou de vitesse ou un flou monochrome.

Alors oui, ça fait beaucoup de choix, mais c’est à mon sens ce qui fait tout l’intérêt des Galaxy S10. Entre les différentes longueurs focales proposées et ce type d’option, les photographes auront une variété d’outils pour laisser s’exprimer leur imagination et leur fibre artistique.

Et pour la vidéo, alors ?

Sans surprise, le piqué est très bon en plein jour, avec une colorimétrie correspond plutôt bien à la réalité des faits et une belle dynamique. La stabilisation m’a aussi pas mal soufflé, du moins lorsque l’enregistrement en 4K est activé. C’est un avis empirique, mais je pense que les Galaxy S10 proposent l’une des meilleures stabilisations du marché.

L’autofocus est rapide, mais il a un comportement assez étrange. Lorsque la mise en point change, il y a comme un effet de pompage très rapide… mais aussi très gênant. Je ne pense cependant pas que ce soit un défaut matériel et il y a donc de fortes chances que ce soit corrigé rapidement par le biais d’une mise à jour.

D’ailleurs, le problème survient surtout lorsque vous filmez en 1080p. Le souci ne se pose pas en 4K.

Samsung a pas mal communiqué sur les caméras frontales de ses téléphones durant leur présentation, et pas uniquement parce qu’elles sont directement intégrées à la dalle.

Pour commencer, le Galaxy S10 et le Galaxy S10+ sont tous les deux capables de filmer en 4K HDR avec leur caméra frontale et ils peuvent ainsi sortir des vidéos en 3840 x 2160.

Pourquoi c’est un détail important ? Tout simplement parce que cela veut aussi dire qu’ils vous permettront de tourner des vlogs en 4K. Et ça, c’est encore assez rare. En revanche, la stabilisation laisse franchement à désirer et vous aurez donc besoin d’un gimbal.

Le moment est désormais venu d’évoquer la partie sonore.

Le Galaxy S10 et le Galaxy S10+ sont identiques sur ce terrain et ils sont ainsi tous dotés de deux haut-parleurs respectivement situés au-dessus de l’écran et sur la tranche inférieure.

Si l’intention est bonne, le résultat laisse malheureusement un peu à désirer. La spatialisation, pour commencer, est perfectible dans la mesure où les deux haut-parleurs ne sont pas orientés dans la même direction. Ensuite, le son produit manque de relief et il a tendance à saturer dès que l’on pousse un peu le volume sonore.

Si vous avez suivi avec intention tout ce que je viens de vous dire, alors vous savez que les Galaxy S10 conservent la prise casque. Je l’ai testée avec mon QuietComfort 35 et le résultat est évidemment des plus corrects, ce qui ne surprendra sans doute personne vu les nombreuses qualités de ce casque.

En revanche, côté puissance, je m’attendais à beaucoup mieux. Il faudra vraiment pousser le volume pour rentrer dans la musique.

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Focus sur les coques Rhinoshield

Si vous avez suivi avec attention ce test depuis le début, alors vous savez que son écriture et la réalisation de la vidéo ont été rendues possibles grâce au support de RhinoShield. D’ailleurs, sachez que tous les liens pointant vers la boutique de notre partenaire vous permettront de bénéficier de 10 % de réduction sur l’achat des produits associés.

L’accessoiriste m’a justement fait parvenir quelques échantillons de sa toute dernière collection. Collection destinée aux Galaxy S10 et Galaxy S10+.

Car en effet, RhinoShield destine plusieurs produits aux derniers appareils haut de gamme de Samsung.

Les plus précautionneux pourront ainsi se tourner vers la SolidSuite, une coque de protection intégrale certifiée MIL STD 810G et donc capable de résister aux chutes et aux chocs les plus violents. Elle est dispo en plusieurs finitions différentes : Noir Classic, Cuir et Fibre de Carbone.

C’est la première variante que RhinoShield m’a fait parvenir. Le look est vraiment sympa et l’intérieur de la coque est recouvert d’alvéoles afin d’amortir les chocs.

Si vous préférez les coques un peu plus discrètes, alors vous pourrez vous tourner vers la CrashGuard, un bumper renforcé certifié lui aussi MIL STD 810G et proposé en noir, blanc ou rose. Ce dernier aura pour but de protéger les coins et les tranches de votre téléphone, pour éviter que la moindre chute n’ait raison de son écran ou de son boîtier.

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Plusieurs autres produits sont aussi prévus, des produits parmi lesquels nous trouverons notamment des films protecteurs. Ces derniers seront compatibles avec le lecteur ultra sonique des Galaxy S10 et ils s’étendront jusqu’aux bords de leur écran.

Et puis, bien sûr, RhinoShield commercialisera très prochainement des adaptateurs pour ses objectifs.

Ces objectifs ont principalement pour but de vous permettre de modifier la longueur focale de l’optique de votre téléphone. Livrés dans un packaging très soigné, ils bénéficient d’une conception haut de gamme avec un corps en métal brossé et une conception modulaire très pratique.

En effet, les objectifs vendus par RhinoShield se composent de deux parties différentes. Lorsque ces dernières sont assemblées, ils vous permettent de profiter d’un ultra grand-angle. Mais si vous dévissez la partie supérieure, alors vous vous retrouvez avec une optique macro.

Perso, j’utilise souvent un de ces objectifs avec mon Pixel 3 XL et ça me permet d’avoir un peu plus de souplesse au niveau de mes compositions. L’optique macro est d’ailleurs proprement redoutable.

Fonctions & Surcouche

Samsung a présenté en fin d’année dernière une nouvelle surcouche logicielle baptisée One UI. Elle se veut plus simple, plus légère et plus intelligente.

Sans surprise, les Galaxy S10 sont tous livrés avec cette nouvelle surcouche et il était donc impossible de ne pas en parler.

À première vue, rien ne change. Enfin rien qui saute aux yeux en tout cas. Les icônes et widgets sont toujours répartis sur plusieurs écrans d’accueil et le drawer est accessible d’un simple balayage du bas vers le haut ou du haut vers le bas. Attention cependant à ne pas partir de la bordure inférieure du terminal lorsque vous ferez ce geste, car, sinon, c’est Samsung Pay qui s’activera.

L’ensemble est très fluide et répond au quart de tour. Samsung n’a pas cherché à faire dans le gadget et c’est une bonne chose si vous voulez mon avis.

Ce choc de simplicité, on le ressent aussi au niveau des options de la plateforme. Elles sont en effet beaucoup mieux rangées et on trouvera du même coup plus facilement ce que l’on cherche.

Même chose du côté des applications natives. Samsung a eu l’intelligence de placer les boutons et les éléments interactifs dans la partie du bas afin de les rendre les plus accessibles possible. Grâce à ce stratagème, il sera donc parfaitement possible de piloter les applications de la marque du bout du pouce sans avoir besoin de sa deuxième main.

C’est notamment valable pour l’application photo. Les modes ne sont plus en haut, mais en bas. Il sera du coup beaucoup plus facile de passer de l’un à l’autre. En revanche, certaines options resteront placées en haut, dans un bandeau qui leur sera spécialement dédié.

Samsung a aussi intégré un mode nuit et ce dernier est vraiment très agréable. D’autant qu’il s’étend au centre de notification et aux applications natives. Et ce qui est vraiment chouette, c’est que vous pouvez configurer les heures auxquelles il s’activera… ou le laisser actif en permanence.

On a le choix au niveau de la navigation et on pourra bien entendu opter pour la barre de raccourcis tactiles ou… les gestes. Ces derniers ne sont en revanche pas très agréables. En réalité, le mouvement reste le même à chaque fois et il consistera à effectuer un balayage du bas vers le haut. Tout dépendra donc de l’endroit où vous le faites. Un balayage de ce type à partir de la zone située la plus à gauche aura pour effet de vous faire revenir sur l’écran précédent. Pour afficher l’écran d’accueil, il faudra le faire à partir du milieu. La zone de droite est dédiée quant à elle au multitâche.

Parlons maintenant de biométrie et de sécurité, deux mots qui ne vont malheureusement pas toujours ensemble sur les Galaxy S10.

L’utilisateur a le choix entre plusieurs formules. Le lecteur d’empreintes, on l’a vu, fonctionne assez bien et il offre de bons résultats la plupart du temps. Même avec des doigts humides ou gras. Je l’ai trouvé plus performant que les lecteurs optiques classiques personnellement.

Et puis, il y a la reconnaissance faciale. Alors là, autant vous prévenir de suite, le bilan n’est pas des plus positifs.

Le problème, c’est qu’elle est très facile à tromper. Sur le Galaxy S10, il suffira ainsi de placer une photo de vous devant la caméra frontale du téléphone pour tromper le système, que vous ayez opté pour la reconnaissance rapide ou pas d’ailleurs.

En revanche, le S10+ s’en sort un peu mieux. Pour être tout à fait honnête avec vous, je n’ai pas réussi à le tromper en affichant ma photo sur le S10 alors que l’inverse a fonctionné.

Il semblerait donc que le système de reconnaissance faciale intégré fasse bien appel aux deux caméras frontales lors du processus, ce qui m’avait été confirmé plus ou moins à demi-mot par un représentant de Samsung lors de mon voyage à Londres.

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En Conclusion

Ce long test touche enfin à sa fin. Je suis vraiment désolé de vous avoir accaparé aussi longtemps, mais j’ai voulu être le plus exhaustif possible.

Alors, niveau design, c’est pas mal du tout. Samsung a clairement transcendé sa gamme et si les écrans troués ne sont pas nouveaux, ils ont au moins le mérite de permettre au constructeur de nous proposer un design tendant vers le borderless.

Rien à dire non plus au niveau de l’écran. Les Galaxy S10 embarquent une des plus belles dalles du marché, c’est indéniable. Même chose pour le processeur, suffisamment puissant pour tous les usages. L’autonomie est assez perfectible en revanche, et je m’attendais à un peu mieux de ce côté-là.

Sur la partie photo, j’ai beaucoup apprécié la flexibilité du module. Pouvoir changer de longueur focale en un instant, c’est vraiment confortable. En revanche, toutes les optiques ne se valent pas et il sera donc préférable de rester sur le grand-angle en basse luminosité.

One UI m’a beaucoup plu. Je trouve l’interface plus claire, plus cohérente et plus agréable.

En revanche, le gros bémol se trouve du côté de la biométrie. Le lecteur d’empreintes fonctionne bien, c’est vrai, mais la reconnaissance faciale sur le S10, c’est franchement une blague. Et là, comparé à un Face ID, on a clairement des années de retard.

Après c’est un choix. Samsung a préféré conserver le lecteur d’empreintes, un lecteur qui a disparu des iPhone depuis deux générations maintenant. En ce qui me concerne, j’avoue que la reconnaissance faciale me parle davantage. Sur l’iPhone Xs, par exemple, je n’ai pas besoin de coller mon doigt à un endroit ou un autre.

Il suffit que je fasse un balayage et c’est terminé. Pour moi, c’est vraiment la solution la plus confortable.

Voilà, je m’arrête là. Comme à l’accoutumée, je tiens à vous remercier pour votre fidélité. La communauté est en train de grossir et c’est une bonne chose.

Je remercie également une nouvelle fois RhinoShield qui m’a permis de réaliser cette vidéo et de lui accorder autant de temps qu’elle le mérite. Je n’aurais pas pu aller aussi loin sans leur soutien. Et du coup, si vous cherchez une coque capable de protéger votre précieux téléphone de tous les aléas de quotidien, vous savez désormais où aller.

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