Test du Honor View 20

Honor a tenu en janvier une conférence de presse afin d’annoncer le lancement européen du très attendu View 20. Après ma prise en main, le moment est venu de nous remonter les manches et de passer au test de ce qui est sans doute la meilleure surprise de ce début d’année.

Comme à l’accoutumée, ce test ira assez loin. Après être revenus sur le design et l’ergonomie du terminal, nous nous intéresserons à son écran, son processeur ou encore son autonomie. Et puis, bien sûr, nous nous pencherons sur ses capacités en matière de photo et de vidéo.

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Il faut en effet rappeler que le Honor View 20 a pour principale particularité d’embarquer un capteur doté d’une définition de 48 millions de pixels.

Pour finir, on passera en revue les principales fonctions de sa surcouche et on en restera là.

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Design & Ergonomie

Il faut bien l’avouer, le View 20 ne passe pas inaperçu. Le terminal est en effet très imposant en main. Curieusement, son poids est aussi très léger et l’appareil n’aura ainsi aucun mal à se faire oublier une fois en poche. Rien à dire au niveau de la préhension, Honor l’a doté d’une plaque en verre arrière légèrement incurvé et le téléphone est donc très confortable en main. Encore plus grâce à bordures arrondies.

Côté esthétique, la recette ne change pas. Du moins pas au premier abord. On retrouve en effet toujours le même form factor et le boîtier du téléphone se compose donc de deux plaques en verre collées l’une à l’autre avec un châssis en métal.

Il y a cependant deux points sur lesquels le View 20 se distingue totalement de la concurrence.

Le premier, c’est bien entendu son écran. L’encoche est passée à la trappe et la caméra frontale est donc directement placée dans la dalle. Et vous savez quoi ? Le résultat est vraiment bluffant. Plus de vidéos coupées au mauvais endroit, plus de barre de notifications tassée, ce trou est presque imperceptible et encore plus lorsqu’on utilise un fond d’écran sombre. Là, il disparaît totalement et on finit même par l’oublier complètement.

Et cela vaut aussi pour les usages multimédias. Certes, la caméra frontale sera toujours présente à l’écran, mais sa petite taille et son emplacement la rendent presque invisible. D’autant lorsque notre attention est portée sur le centre de l’écran.

Le second point différenciant, c’est le dos du téléphone. Je ne sais pas comment Honor s’y est pris, mais le constructeur a réussi à incruster des “V” lumineux à la plaque en verre, des “V” qui donneront l’impression de se mouvoir et d’évoluer en fonction de la manière dont nous tenons le téléphone. Encore une fois, le résultat est vraiment bluffant et ce fameux motif donne un aspect unique au terminal. Après tout, il est le seul à le faire.

Pour le reste, l’ergonomie est plutôt intuitive. Les trois boutons habituels sont tous placés sur la tranche droite.

La trappe d’accès aux cartes se trouve de l’autre côté et elle pourra uniquement accepter des cartes Nano SIM, avec pas moins de deux emplacements différents. Il faudra donc faire l’impasse sur la Micro SD ou même la Nano SD. C’est un peu ennuyeux, c’est vrai, mais il faut tout de même rappeler que les deux versions du View 20 disponibles sur le marché embarquent respectivement 128 et 256 Go de stockage. Ce qui laisse pas mal de marge.

Le lecteur d’empreintes n’a pas été oublié, bien sûr, mais il n’est pas intégré à la dalle comme sur le Mate 20 Pro. Honor l’a placé à l’arrière de la coque, à l’image de ce que propose le Mate 20. Cela en décevra sans doute certains, mais ces derniers pourront toujours se rabattre sur la reconnaissance faciale proposée par le terminal.

Autre détail intéressant. Si le View 20 est bien entendu équipé d’un connecteur au format USB Type-C, il embarque aussi une prise casque ! Cette dernière est située sur la tranche supérieure, non loin du capteur infrarouge.

Le module photo arrière à un look un peu atypique. Honor a choisi de le scinder en deux pièces distinctes.

L’optique située tout à gauche recouvre le capteur principal de 48 millions de pixels. Dans l’élément de droite, on retrouve en plus du flash une seconde optique et un second capteur dédiés au calcul de la profondeur de champ et autre un capteur presque invisible. Il faut en effet orienter le téléphone sous un certain angle pour le voir apparaître.

Ce troisième capteur est en réalité un émetteur infrarouge. Il projettera un signal qui rebondira sur l’environnement situé face au module et il permettra au téléphone de mieux lire ou de mieux comprendre son environnement.

De manière plus générale, le View 20 est vraiment un produit très impressionnant et résolument dans l’air du temps. Il nous donne même une idée de ce que sera le marché de la mobilité pour ces prochains mois. Les écrans à poinçon sont en effet bien partis pour se démocratiser en 2019.

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Écran, Puissance & Autonomie

L’écran, pour commencer par le début, atteint les 6,4 pouces et il est capable d’afficher du FHD+ et donc une résolution en 2310 x 1080. Honor a fait l’impasse sur l’OLED et le constructeur a ainsi opté pour une dalle de type IPS LCD. Fort heureusement, il n’a pas non plus jeté son dévolu sur n’importe quel dalle.

En réalité, il a même plutôt bien fait les choses. L’écran est en effet capable d’afficher des images très contrastées, avec un résultat se rapprochant finalement pas mal de celui de l’OLED. Dans les options de configuration, il est en effet possible de changer de profil de couleurs et d’opter pour des couleurs plus vives.

Mieux encore, toujours dans ces mêmes options, vous pourrez aussi choisir si vous préférez des tonalités sombres ou froides. Un bon moyen de personnaliser son expérience.

Cet écran est donc très qualitatif, et encore plus dans un usage multimédia. Peu importe que vous regardiez une vidéo sur YouTube ou un film sur Netflix, le rendu est vraiment très propre et il sera tout à fait concevable de regarder un long métrage ou l’épisode d’une série sur le View 20 sans craindre pour ses rétines.

Pour animer son téléphone, le choix de Honor s’est sans surprise porté sur l’excellent Kirin 980 et donc sur la toute dernière puce haut de gamme de HiSilicon. Une puce que l’on retrouve aussi sur le Mate 20 ou le Mate 20 Pro.

Et ça marche vraiment bien. Durant ces quelques semaines passées en compagnie du téléphone, je n’ai pas noté le moindre signe de faiblesse, que ce soit dans les applications ou même le multitâche.

Ce constat vaut aussi pour les jeux et là encore, il est très difficile d’être surpris puisque le téléphone est équipé du GPU Turbo 2.0 cher à la marque. Ce qui lui permettra d’exécuter des titres comme Fortnite à 60 images par seconde, pour une fluidité à toute épreuve.

Mais Honor ne s’est pas contenté de rendre son terminal surpuissant, il a aussi fait en sorte que ce dernier résiste à la chauffe de ses propres composants en l’équipant d’un système de refroidissement se présentant sous la forme d’un caloduc recouvrant tous ses composants clés.

Ce positionnement vidéo-ludique se ressent jusque dans les trois antennes WiFi intégrées au terminal. Grâce à elle, le signal ne sera pas perturbé par la manière dont nous tenons notre téléphone. Le signal passera en effet par l’antenne la mieux exposée afin de conserver un signal stable en toute circonstance.

Le moment est à présent venu de parler d’autonomie. Le View 20 ratisse large une fois de plus et l’appareil embarque une batterie de 4000 mAh. Une batterie compatible avec le SuperCharge.

Sur son site, Honor annonce 130 heures d’autonomie en lecture de musique, 15 heures en lecture de vidéos et 25 heures en appel. Et pour une fois, ce n’est pas exagéré.

Le View 20 est en effet l’un des téléphones les plus autonomes du marché. Avec une utilisation mixte basée sur de la consultation web, les réseaux sociaux, un peu de vidéos et un zeste de jeux, vous pourrez tenir sans la moindre difficulté une journée et demie avec une seule charge.

En faisant attention et en désactivant les services inutiles, vous pourrez tenir deux jours assez facilement.

Et si vous utilisez les économiseurs intégrés, alors vous pourrez aller encore plus loin. En revanche, il faudra aussi faire des concessions en termes de puissance. Maintenant, en cas de pépin et si vous oubliez par exemple votre chargeur avant de partir en vacances, alors ces économiseurs s’avèreront assez utiles.

Il faut également noter que le Honor View 20 intègre lui aussi un mode performances, à l’instar des Mate 20 et Mate 20 Pro. Et croyez-le ou non, mais ce dernier pourra vraiment faire la différence. Preuve en est, le terminal a obtenu 285 000 points en mode normal avec AnTuTu, contre plus de 300 000 points avec le mode performances.

Les habitués le savent, le moment est venu de parler de communications mobiles et de voir ce que le modem du View 20 a dans le ventre. Pour ce faire, je n’ai pas eu besoin d’aller chercher bien loin et je me suis ainsi appuyé sur nPerf en utilisant une fois encore mon abonnement Sosh.

Le View 20 a atteint les 67 Mbps en réception et les 16 Mbps en émission, avec une latence de 28 ms. Côté scores, on est à une moyenne de 88 % en vidéo et de 90 % en web, avec un score total de 98185 points.

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Photo, Vidéo & Son

L’architecture du module photo dorsal du View 20 est assez particulière. Le terminal embarque en effet un capteur principal de 48 millions de pixels de définition, un capteur couronné d’une optique présentant une ouverture à f/1.8.

Un second capteur est placé sur la droite, non loin du flash. Il sert principalement à récupérer des informations sur la profondeur des champs. C’est notamment grâce à lui que le terminal sera en mesure de générer des flous d’arrière-plan.

Toutefois, on trouve un troisième capteur situé entre cette pièce et le flash. Presque invisible à l’œil nu, ce dernier est en réalité un émetteur infra-rouge et il servira principalement à l’analyse de l’environnement, notamment pour toutes les fonctions liées à la réalité virtuelle. Fonctions dont nous reparlerons un peu plus bas.

Mais que vaut ce fameux capteur sur le terrain ?

J’avoue avoir été assez bluffé. Lorsque la lumière est là, le View 20 est capable de sortir des clichés très piqués avec un niveau de détails complètement dingue. Compte tenu de la définition du capteur, j’avais un peu peur que les pixels soient écrasés et que l’on retrouve avec des textures un peu trop baveuses, mais ce n’est pas le cas.

Rien à dire sur la colorimétrie non plus. Elle tape dans le mille, que l’IA soit active ou non. Les photos correspondent donc à la réalité et il n’y a pas de sur-saturation appliquée sur les images. Même chose pour la dynamique qui est assez bluffante. Même avec des scènes très contrastées, le View 20 arrive à récupérer pas mal de détails sur les ombres et les hautes lumières.

L’exposition, c’est un peu plus compliqué. Sans surprise, le terminal ne pourra pas maintenir une image parfaitement exposée sur tous les plans. En cas de contrejour, par exemple, il faudra choisir entre exposer le sujet situé au premier plan ou ce qui se passe derrière. Et ce n’est pas surprenant.

La mise au point est rapide et l’IA embarquée tape toujours dans le mille. Je n’ai en tout cas pas réussi à la prendre en défaut durant ces semaines de test. Elle a toujours trouvé mon sujet et j’en suis même devenu à me demander si le View 20 avait vraiment besoin de moi pour prendre des photos.

Je m’attendais franchement à ce que les performances du View 20 s’écroulent en soirée ou en intérieur en raison de la définition de son capteur. Et vous savez quoi ? Ce n’est pas le cas. La belle ouverture de son optique et son IA permettent en effet de compenser ce qui semblait pourtant être un handicap au départ, du moins dans ces conditions de prise de vue.

Même en intérieur, le View 20 arrivera ainsi à produire des images avec un très bon niveau de détails et une belle dynamique. Pas de mauvaise surprise non plus au niveau des couleurs ou encore de la balance des blancs.

Je tiens d’ailleurs à souligner qu’il est très rare qu’un téléphone tape juste de ce côté-là lorsque la lumière vient à manquer. La plupart du temps, pour compenser, il faut basculer en mode manuel, régler la balance des blancs et réduire manuellement la sensibilité pour limiter l’apparition d’artefacts, quitte à sous-exposer.

Grâce à son IA, le View 20 est plus à l’aise dans cet usage. Et pour aller plus loin, on pourra bien entendu faire appel à son mode nuit.

Arrivé à ce stade, vous devez certainement vous demander si nous avons réellement besoin d’un capteur de 48 millions de pixels sur un téléphone.

En réalité, il n’y a pas de réponse simple. Dans l’absolu, une telle définition est surtout utile lorsqu’on souhaite imprimer des photos sur de très grands supports ou lorsqu’on est un adepte du recadrement. Et c’est précisément sur cet usage que le View 20 peut s’avérer redoutable.

Le mieux, c’est encore de partir d’un exemple. Cette photo, par exemple, a été prise chez le coiffeur. Elle n’est pas très intéressante en termes de composition, mais elle illustre assez bien ce qu’il est possible de faire avec le View 20. Car en effet, grâce à son gros capteur, il sera parfaitement possible de zoomer sur le miroir et de lire l’inscription qui apparaît dans son reflet, et ce alors même que je me trouvais à plusieurs mètres de lui.

Sur cette autre photo, prise cette fois dans la rue, il sera tout à fait possible de zoomer sur le numéro de la maison sans pour autant perdre en qualité.

Et ça, ça fonctionne avec tout et dans toutes les occasions possibles. Cela veut aussi qu’il sera parfaitement possible de recadrer nos photos à la volée sans craindre une éventuelle baisse de qualité. Au final, nous aurons beaucoup de souplesse pour nos compositions et ça intéressera sans doute les photographes les plus tatillons. Attention cependant, car par défaut, la définition du module dorsal est configurée sur 12 millions de pixels. Il faudra donc manuellement basculer sur une définition de 48 millions de pixels pour bénéficier de la pleine définition du capteur.

Et pour la vidéo, alors ?

Tout ce qui s’applique à la photo s’applique également à la vidéo. Le piqué répond présent et on a aussi droit à une belle dynamique et à une colorimétrie tapant juste. Parfois, les ombres auront un peu tendance à fourmiller, mais cela arrive rarement.

L’autofocus est aussi très précis, et ce même sur des scènes complexes.

Et puis, bien sûr, il y a cette magnifique stabilisation qui nous permettra de réaliser des plans assez fluides à main levée. Sans aller aussi loin que les gimbals, cette dernière nous permettra tout de même de faire de jolies choses avec le téléphone. En revanche, c’est vraiment dommage que Honor n’ait pas pensé à intégrer un profil de couleur flat.

Si les selfies, c’est votre truc, alors vous serez sans doute heureux d’apprendre que la caméra frontale monte jusqu’à une définition de 25 millions de pixels, une définition largement suffisante pour pouvoir imprimer votre trombine sur des posters ou des tableaux.

Plus sérieusement, cette fameuse caméra frontale fait très bien le job et le mode portrait s’accompagne de plusieurs fonctions permettant de modifier l’ambiance lumineuse ou même de lisser nos traits. Des options assez amusantes et qui nous permettront de produire des portraits originaux.

L’application mobile est toujours aussi complète. En dehors de tous les modes proposés, il sera possible d’activer ou de désactiver l’IA, mais aussi d’activer les images dynamiques et donc de capturer des vidéos très courtes.

En revanche, contrairement au Mate 20 et au Mate 20 Pro, il ne sera pas possible de passer du grand-angle à l’ultra grand-angle et au téléobjectif. Ce qui est finalement assez logique puisque le module du View 20 s’articule autour de son capteur de 48 millions de pixels. En revanche, grâce à cette grosse définition, l’application sera en mesure de nous proposer un zoom 2x offrant un minimum de perte.

Ce qui est finalement l’un des autres avantages de retrouver un capteur d’une telle définition à bord de l’appareil.

Le moment est venu de parler musique.

Comme indiqué un peu avant, le Honor View 20 est équipé d’une prise casque, ce qui est loin d’être le cas de tous les appareils du marché. C’est évidemment une bonne chose. En revanche, côté haut-parleur, ce n’est pas vraiment ça.

Le terminal est en effet équipé d’un seul et unique haut-parleur, placé sur la tranche inférieure. Et si ce dernier ne vous permettra pas d’ambiancer le RER D de 23h45, il freinera aussi votre immersion lorsque vous regarderez des séries ou des films sur l’appareil puisqu’il ne sera pas suffisant pour offrir une spatialisation sonore.

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Fonctions & Surcouche

Le Honor View 20 est livré sous Android 9.0 Pie et avec Magic UI 2.0.1.

L’interface ressemble bien entendu beaucoup à celle des Mate 20 et Mate 20 Pro. On retrouve les mêmes icônes, les mêmes menus et la même navigation par gestes. Une fois activée, cette dernière nous permettra de faire disparaître la barre de navigation et de gagner un peu de place en affichage. Les gestes, eux, sont très intuitifs et on se sentira très vite comme chez soi.

Pas de gros changements au niveau de la biométrie non plus. L’identification par empreintes est toujours présente et le lecteur intégré à l’arrière du téléphone fonctionne vraiment bien. Il n’aura besoin que d’un instant pour nous identifier.

La reconnaissance faciale fonctionne bien aussi, mais elle n’est pas aussi sécurisée que celle du Mate 20 Pro et elle se rapproche finalement davantage de celle du Mate 20. La fonction s’appuiera donc uniquement sur la caméra frontale et elle ne sera pas en mesure d’effectuer une analyse en trois dimensions de notre visage. Derrière, cela veut aussi dire que l’identification montrera rapidement ses limites la nuit ou en condition de basse luminosité.

Là, vous allez me dire qu’il n’y a pas grand-chose de nouveau à l’horizon. Détrompez-vous, car Honor a aussi mis le paquet sur les fonctions en réalité augmentée, des fonctions s’appuyant principalement sur le module arrière et sa fameuse caméra 3D TOF.

Dans l’application photo, par exemple, et plus précisément dans le mode portrait, vous trouverez deux modes “beauty”. Le premier concerne le visage, le second le corps. Si vous activez ce second mode, alors vous pourrez affiner la silhouette de votre sujet. Pour fonctionner, l’outil extraira tout simplement son corps de l’environnement et il le modélisera ensuite en trois dimensions afin de lui apporter les modifications voulues.

Techniquement, c’est impressionnant, c’est vrai. Maintenant, d’un point de vue plus éthique, on peut raisonnablement se demander si c’est une bonne chose de fournir de tels outils. Le bonheur passe aussi par l’acceptation de soi et ce n’est pas en truquant sa silhouette que l’on pourra apprendre à aimer son corps. Ce n’est cependant que mon avis personnel.

Toujours depuis l’application photo, il sera également possible d’utiliser HiVision pour identifier des produits ou des aliments. Dans ce dernier cas, nous pourrons même connaître le nombre de calories d’un produit, le tout au travers d’une petite étiquette générée en réalité augmentée. L’effet est très sympa et ça fonctionne plutôt bien pour peu que la scène ne soit pas trop encombrée.

Les filtres AR sont également présents, et là nous avons le choix entre pas mal de configurations différentes. Il sera bien entendu possible d’animer un animal virtuel en lui prêtant nos traits, mais nous pourrons aussi nous intégrer dans des scènes… un peu particulières et très kawaï. Il est bien entendu possible que votre réputation numérique ne s’en relève pas.

Le View 20 propose également plusieurs titres en réalité augmentée, dont un jeu de ski autour duquel l’entreprise a beaucoup communiqué. Je n’ai cependant pas eu l’occasion de le tester et je m’abstiendrais donc de tout commentaire à son sujet.

Honor a beaucoup mis l’accent sur la rupture apportée par Magic UI par rapport à ses précédents appareils. Toutefois, dans les faits, ce dernier reste tout de même très proche d’EMUI. Un peu trop même d’ailleurs. Tout comme avec le Mate 20 Pro, j’aurais vraiment aimé un peu plus de folie au niveau de l’interface.

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En Conclusion

Et nous arrivons à la fin de ce test. Il est sans doute un peu long, mais il vous permettra au moins de déterminer si le View 20 correspond à vos attentes. En tout cas je l’espère.

Ce que je peux vous dire en tout cas, c’est que ce fameux View 20 m’a vraiment beaucoup emballé.

Il est très joli à regarder et l’écran avec poinçon, franchement, j’adhère complètement. C’est plus discret qu’une encoche et la caméra frontale reste apparente en toute circonstance.

Rien à dire du côté des composants. Certes, j’aurais adoré retrouver un écran OLED, mais la dalle IPS fait bien son office et le Kirin 980 tourne aux petits oignons.

Côté photo, j’avoue avoir été agréablement surpris par les résultats obtenus par les téléphones. Perso, les gros capteurs, ce n’est pas trop mon truc. Je préfère des capteurs moins bien définis, mais plus sensibles en basse lumière. Maintenant, ici, les 48 millions de pixels du capteur du View 20 sont vraiment très bien gérés et c’est vraiment un plaisir de pouvoir cropper dans ses photos sans perdre en qualité.

La plateforme tourne bien, c’est vrai, mais l’interface reste trop proche d’EMUI. Honor visant un public assez jeune, je pense que le constructeur a encore une carte à jouer sur ce terrain.

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