Test du OnePlus 6

OnePlus a tenu une conférence de presse le mois dernier pour présenter aux yeux du monde le OnePlus 6 et donc le tout nouveau fleuron de la gamme. La semaine dernière, vous avez eu droit à une première prise en main. Le moment est venu d’aller un peu plus loin.

Dans ce test, nous allons nous focaliser sur différents aspects du OnePlus 6 et si nous serons bien entendu amenés à reparler de son design et de son ergonomie, nous nous pencherons aussi sur son écran, son processeur, son autonomie et les qualités de son module photo.

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Pour finir, nous nous attarderons sur sa surcouche et ses fonctions.

Design & Ergonomie

On ouvre donc les hostilités avec le design et l’ergonomie du OnePlus 6.

J’en avais déjà parlé dans ma prise en main, mais le OnePlus 6 marque une véritable rupture dans la gamme. Il est en effet le tout premier terminal de la marque à troquer la sempiternelle coque en métal au profit d’un boîtier en verre. OnePlus propose en outre pas moins de trois finitions différentes et il est ainsi possible d’opter pour un modèle noir brillant, un modèle noir mat et un modèle blanc. C’est le premier qui m’a été envoyé par le constructeur.

Les finitions sont irréprochables. Le terminal est assez imposant, mais il est très agréable en main grâce à son dos incurvé et à ses tranches légèrement bombées. Attention cependant, car il sera aussi assez glissant en raison de la nature de son boîtier et la version brillante aura en plus la fâcheuse tendance à attirer les traces de doigts à une vitesse défiant toute concurrence.

Il suffira cependant de le coller dans une housse de protection pour régler définitivement le problème. J’avoue d’ailleurs avoir eu un petit coup de cœur pour le modèle en nylon, particulièrement réussi.

L’écran est objectivement immense et nous verrons plus loin que la dalle est fidèle à la réputation de la marque. OnePlus a bien entendu conservé des bordures autour de la dalle, mais ces dernières sont très contenues et elles n’auront donc aucune difficulté à se faire oublier.

L’encoche répond naturellement à l’appel. Mon avis n’a pas changé depuis ma prise en main. Cette encoche n’est pas très utile et elle n’apporte rien au terminal. Pire, elle rappelle beaucoup trop un appareil de marque concurrente et elle n’avait donc pas sa place sur le OnePlus 6.  Pas de mon point de vue, en tout cas.

Maintenant, dans la vie de tous les jours, cette encoche n’est pas très gênante et Android la gère finalement assez bien. Les vidéos ne sont pas coupées et OxygenOS offre même la possibilité de la masquer en activant une simple fonction dans les paramètres. Si vous voulez mon avis, OnePlus a d’ailleurs eu raison de la proposer.

Il y a un peu de changement au niveau de l’ergonomie. Les deux boutons du volume sont toujours placés sur la tranche gauche, mais l’interrupteur bascule de l’autre côté, sur la tranche droite et au-dessus du bouton de mise sous tension. OnePlus l’a en effet remplacé par la trappe d’accès aux cartes SIM et ce n’est pas forcément une bonne chose puisqu’il est du coup plus difficile à atteindre. Il faudra en effet aller le chercher avec le bout de l’index… quitte à déséquilibrer dangereusement le terminal.

La connectique ne change pas de place et elle est ainsi regroupée sur la tranche inférieure du terminal. En plus du connecteur USB Type-C, nous trouverons une prise casque et la grille des haut-parleurs. OnePlus n’a donc pas fait l’impasse sur le port jack.

Le lecteur d’empreintes ne change pas de place non plus et il est ainsi situé à l’arrière, sous le module photo double. Relativement facile à trouver du bout de l’index, il nécessitera tout de même de prendre le téléphone en main pour lancer le processus d’identification. Problématique, et encore plus lorsque le téléphone est posé sur une table ou installé confortablement dans un support comme ceux que l’on trouve pour nos voitures.

OnePlus a cependant eu la bonne idée de mettre en place un système de reconnaissance faciale similaire à celui présent sur le OnePlus 5T. Si ce dernier n’est pas très sécurisé, il a au moins le mérite de bien fonctionner, même lorsqu’on ne se trouve pas en face de la caméra frontale.

Le OnePlus 6 n’est pas certifié IP67 ou IP68, mais le démontage effectué par iFixit a révélé qu’il comportait plusieurs protections de caoutchouc à l’intérieur pour éviter les mauvaises surprises. Ce ne sera évidemment pas une raison pour le faire tomber dans les toilettes.

On ne va pas se mentir, le OnePlus 6 a vraiment de la gueule et il présente bien. Entre son écran aux bordures contenues et sa coque en verre délicatement teintée, il n’a même rien à envier à ses concurrents et c’est d’autant plus fou qu’il est proposé moitié moins cher que la plupart des flagships du marché.

Maintenant, il n’est pas parfait pour autant et il faut avouer que cette encoche gâche un peu l’expérience, de même pour l’emplacement de l’interrupteur.

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Écran, Processeur & Autonomie

OnePlus a toujours eu à cœur de proposer les meilleures technologies au prix le plus bas possible et le OnePlus 6 ne fait donc aucun compromis sur la partie technique. Il va même plus loin que la plupart de ses concurrents.

Le OnePlus 6 est équipé d’un écran de 6,28 pouces. Fidèle à ses habitudes, la dalle est de type Optic AMOLED et elle peut afficher une résolution maximale en 2280 x 1080. Elle est également compatible sRGB et DCI-P3 et l’écran est en outre recouvert d’une vitre en verre traitée au Gorilla Glass 5 sur laquelle a été placé un film protecteur.

OnePlus n’a pas fait les choses à moitié de ce côté-là et il suffit de prendre en main l’appareil pendant quelques secondes pour s’en rendre compte. L’écran est effectivement magnifique et il bénéficie ainsi d’une belle luminosité avec des contrastes marqués et une colorimétrie assez naturelle. Perso, cette dalle m’a mis une belle claque et elle rivalise sans aucune difficulté avec celle du P20 Pro, par exemple.

OnePlus a également mis en place des réglages supplémentaires dans les paramètres et il sera ainsi possible de modifier le calibrage de l’écran en allant chercher des profils préenregistrés. On aura ainsi le choix entre le profil par défaut, le sRGB, le DCI-P3, le mode adaptatif ou la couleur personnalisée. Dans ce cas, nous pourrons choisir la tonalité de l’écran en poussant la dalle vers les couleurs chaudes ou les couleurs froides.

Histoire de ne pas exciter nos neurones à la tombée de la nuit, le constructeur a aussi mis en place une fonction d’éclairage nocturne. Une fois activée, la dalle tirera davantage vers le brun afin de limiter autant que possible les teintes bleutées.

Alors bien sûr, cette dalle est franchement redoutable dans la vie de tous les jours, mais elle l’est encore plus dans le cadre d’un usage multimédia. Le OnePlus 6 excelle en effet en vidéo et sa dalle donnera même beaucoup de profondeur aux vidéos en cours de lecture grâce à son écran.

Côté processeur, on retrouve sans grande surprise un Snapdragon 845 épaulé au choix par 6 ou 8 Go de mémoire vive. En ce qui me concerne, c’est le modèle le plus puissant qui m’a été envoyé.

Si vous avez déjà eu l’occasion de prendre en main un téléphone propulsé par la dernière puce haut de gamme de Qualcomm, alors vous ne serez pas étonné d’apprendre que le OnePlus 6 est un véritable monstre de puissance. Il est en effet à l’aise en toute occasion, et notamment avec les titres les plus gourmands. Il sera tout à fait envisageable de jouer à PUBG Mobile avec un maximum de détails sans craindre d’éventuelles latences et cela vaut bien entendu avec tous les autres titres distribués sur le Play Store.

Je ne suis pas un grand fan des solutions de benchmarking, mais sachez tout de même que le terminal a obtenu 267019 points sur AnTuTu, ce qui le place clairement dans la tranche haute.

Concernant l’autonomie, OnePlus a équipé son nouveau flagship d’une batterie de 3300 mAh non amovible compatible avec la charge rapide, et plus précisément le Dash Charge.

Là encore, pas de grosses surprises, le OnePlus 6 pourra tenir facilement une journée en utilisation mixte avec de la consultation web, des réseaux sociaux, un peu de multimédia et quelques jeux. En faisant attention, on pourra tenir une journée et demie sans trop de difficultés. On est donc sur une autonomie relativement classique et même similaire à celle de la plupart des appareils du marché.

En revanche, le terminal excelle clairement sur le terrain de la recharge et le Dash Charge est extrêmement performant. Il suffira en effet de brancher le terminal pendant quelques minutes pour pouvoir tenir plusieurs heures et c’est évidemment très appréciable lorsqu’on est en déplacement.

La charge sans fil est absente pour sa part et il faut avouer que c’est un peu dommage d’autant que le OnePlus 6 aurait parfaitement été en mesure de la proposer grâce à son boîtier en verre.

Le modem a été testé pour sa part avec Nperf. Histoire d’être le plus représentatif possible, le terminal a été testé à la fois avec une SIM Sosh et une SIM Free Mobile dans une zone de couverture correcte.

Dans le premier cas, le terminal a atteint les 10,74 Mbps en réception et les 1,65 Mbps en envoi avec une latence de 31 ms et un score de 89,27 % en navigation et de 90,06 % en vidéo, pour un total de 56 207 points. Dans le second, et donc avec la SIM en provenance de Free Mobile, le OnePlus 6 a atteint un débit de 11,52 Mbps en réception, de 1,58 Mbps en envoi et une latence de 28 ms avec un score de 81,48 % en navigation et de 89,55 % en vidéo pour un score total de 56787 points.

Ici, il n’y a finalement pas grand-chose à dire, si ce n’est que le OnePlus 6 excelle sur tous ces points. Le terminal est en effet doté d’un écran d’une qualité exceptionnelle et d’une puce extrêmement véloce, le tout soutenu par une batterie robuste et un modem efficace.

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Photo & Vidéo

Nous sommes de plus en plus nombreux à utiliser notre smartphone comme appareil photo d’appoint. Les constructeurs l’ont bien compris et ils sont désormais très attentifs à cette dimension.

C’est bien entendu le cas de OnePlus.

Comme beaucoup de ses concurrents, le OnePlus 6 est équipé d’un module double à l’arrière, un module composé d’un capteur IMX519 de 16 millions de pixels couronné d’une optique stabilisée ouvrant à 1.7 et d’un IMX376K de 20 millions de pixels accompagné cette fois d’une optique non stabilisée ouvrant à 1.7 également.

OnePlus a également mis un peu plus l’accent sur la vidéo et l’appareil sera ainsi en mesure de filmer en 4K à 30 ou 60 images par seconde et il proposera également un mode slow motion permettant de filmer en 1080p à 240 images par seconde ou en 720p à 480 images par seconde.

En théorie, le terminal a donc tout ce qu’il faut pour prendre de belles photos, mais qu’en est-il dans les faits ?

Le résultat est relativement mitigé. Le OnePlus 6 ne sera ainsi pas clairement capable de rivaliser avec un P20 Pro et il se rapprochera davantage de son prédécesseur avec des résultats le plaçant dans la moyenne haute.

Lorsque la lumière est au rendez-vous, le terminal est plutôt à l’aise et il est ainsi capable de sortir des images bien exposées avec un beau piqué et une colorimétrie assez juste. Dans certains cas, notamment pour la photo de paysage, les photos donneront cependant l’impression d’être comme recouvertes d’un voile blanc.

En revanche, l’appareil montrera rapidement ses limites dans les conditions lumineuses les plus difficiles. La balance des blancs tombera à côté et les images seront beaucoup moins nettes en raison de l’apparition de nombreux artefacts.

Le OnePlus 6 est également livré avec un mode portrait et ce dernier souffre malheureusement des mêmes lacunes que celui du OnePlus 5T. Il aura en effet du mal à détourer les formes les plus complexes et le bokeh ne sera pas franchement des plus naturels.

Ici encore, le P20 Pro s’en sort beaucoup mieux. Après, les deux appareils ne sont pas non plus proposés au même prix.

Le bilan est le même pour la vidéo. Lorsque la lumière est là, tout va, mais il suffit de se retrouver dans une ambiance tamisée pour voir les performances du téléphone s’écrouler d’un coup. En revanche, la stabilisation est beaucoup plus efficace que sur le P20 Pro et elle parvient à supprimer la plupart des tremblements involontaires, sans pour autant offrir la fluidité d’une scène tournée au gimbal.

La caméra frontale n’est pas mauvaise et son capteur de 20 millions de pixels offre des résultats intéressants… du moins lorsque la lumière est là. Lorsque ce n’est pas le cas, les performances du capteur s’écroulent d’un coup et on se retrouve une fois de plus avec des images assez bruitées.

L’application est à la fois sobre et efficace. De base, elle nous donne la main sur trois modes différents et plus précisément sur le mode portrait, le mode auto et le mode vidéo. Il suffira cependant de tirer le bandeau des modes vers le haut pour voir apparaître quelques boutons supplémentaires renvoyant vers le mode ralenti, le mode pro, le mode accéléré ou le panorama.

En haut de l’écran, on retrouve toujours la barre regroupant les options supplémentaires telles que la minuterie, le HDR, le flash ou encore le format d’image. Un bouton placé non loin du bandeau des modes nous donnera la main sur le zoom numérique, un zoom atteignant les 8x et ne présentant aucun intérêt compte tenu de la dégradation qui s’en suit lorsqu’on l’utilise.

Le mode pro est plutôt conventionnel et il nous donnera ainsi la main sur la compensation de l’exposition, la mise au point, la vitesse de l’obturateur, la balance des blancs ou la sensibilité. L’application affichera aussi un niveau et un histogramme pour nous aider à bien exposer nos images.

Le mode ralenti n’est pas mal, mais il est limité à une minute d’enregistrement. Le truc cool, c’est que le ralenti sera automatiquement enregistré en appuyant sur le déclencheur et il ne sera donc pas nécessaire de rappuyer sur le bouton comme sur les appareils de Sony par exemple.

En outre, il sera aussi possible d’éditer la vidéo depuis la galerie afin de conserver uniquement le passage de notre choix.

Le bilan est mitigé sur la partie audio. La prise casque manque clairement de puissance et c’est vraiment dommage. Quitte à la conserver, autant faire en sorte de proposer la meilleure expérience audio possible, non ? Les haut-parleurs sont plutôt bons avec une distorsion correcte.

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Fonctions & Surcouche

Sans surprise, le OnePlus 6 est livré avec Android 8.1 et donc avec la toute dernière version de la plateforme de Google. Le contraire aurait de toute façon été étonnant compte tenu des habitudes de la marque.

Là-dessus, cette dernière a également pourvu son nouveau flagship de la dernière version d’OxygenOS, sa propre surcouche.

Que les puristes se rassurent, car cette dernière n’est pas franchement envahissante et elle apporte surtout des améliorations cosmétiques à la plateforme tout en l’enrichissant de nouvelles fonctions bien pratiques. C’est un peu le même esprit que sur les Motorola.

OnePlus a ainsi fait un gros boulot au niveau des icônes afin d’offrir un ensemble cohérent à ses utilisateurs. En allant fouiner dans les paramètres de la plateforme, il sera d’ailleurs possible de modifier leur aspect ou leur agencement. Mieux, on pourra même modifier le nombre de colonnes de la grille des raccourcis et définir en plus la taille de ces derniers, le tout en quelques secondes et sans avoir besoin d’installer un outil quelconque.

Toujours au rayon des bonnes idées, il sera également possible de modifier le thème général et d’opter ainsi pour le profil par défaut, un thème clair ou un thème sombre.

OxygenOS propose également un système de gestures pour remplacer la barre de navigation. Une fois activé, il suffira d’effectuer un balayage central du bas vers le haut pour revenir à l’écran d’accueil ou de s’arrêter à mi-course pour afficher les applications en cours d’exécution. Pour revenir à l’écran précédent, un simple balayage vertical lancé à partir du côté gauche ou du côté droit de l’écran suffira.

Ces gestes sont bien entendu très pratiques – ils permettent de gagner un peu de place sur l’écran – mais un temps d’adaptation sera nécessaire avant de les maîtriser complètement.

J’en ai parlé plus haut, mais la manière dont est gérée l’encoche est assez sympa aussi. OnePlus n’a pas été aussi loin que LG sur le G7, mais c’est tout de même une bonne chose de nous permettre de la masquer.

Derrière, on retrouve bien entendu toutes les fonctions propres à Oreo et cela vaut notamment pour les appuis longs sur les icônes, l’écran divisé ou même l’épinglage des vidéos.

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Conclusion

Je ne vais pas paraphraser mon test, mais on va quand même prendre le temps de revenir point par point sur les différentes thématiques évoquées.

Niveau design, rien à dire, le OnePlus 6 a vraiment de l’allure. Certes, l’encoche n’est pas indispensable et l’interrupteur des notifications aurait mieux fait de rester sur la tranche gauche, mais on est quand même sur un produit très premium et qui n’aura pas à rougir face aux gros flagships du marché.

La dalle m’a mis une claque. L’Optic AMOLED envoie sévère et le Snapdragon 845 est exceptionnellement véloce. Rien ne lui fait peur, pas même les campeurs planqués dans les baraques de PUBG Mobile. L’autonomie n’est pas mauvaise, mais c’est surtout la charge rapide qui impressionne. Certains regretteront sans doute l’absence d’une techno de charge sans fil, mais ce n’est pas mon cas. Si cette dernière a ses avantages, elle a aussi tendance à mettre le bazar dans les cycles de charge de la batterie.

Côté photo, le OnePlus 6 s’en sort assez bien, sans pour autant égaler le P20 Pro ou même le Galaxy S9+. En vidéo, son stabilisateur m’a impressionné et le fait de pouvoir filmer à 60 images par seconde est vraiment chouette pour pouvoir réaliser de vrais beaux ralentis en post prod.

La plateforme, pour moi, est parfaite. Elle ne dénature pas l’esprit d’Android et elle se contente de l’améliorer. Maintenant, elle n’apporte pas des masses de nouveautés par rapport à l’ancienne mouture et faut avouer que c’est un peu dommage.

Le OnePlus 6 est dispo chez le constructeur, mais également sur Amazon avec un prix fixé à 519 ou 569 € suivant le modèle. Il est aussi dispo à l’import en passant par des boutiques comme Gearbest, avec des tarifs généralement plus bas.

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