Samsung est dans une situation assez compliquée en ce moment. Si la firme gagne toujours de l’argent avec ses produits, elle a aussi perdu pas mal de parts de marché au fil de ces derniers mois. Elle a donc décidé d’innover l’année dernière en lançant une phablette équipée d’un écran flexible : le Galaxy Note Edge. Un appareil totalement atypique, qui m’accompagne depuis maintenant deux semaines et… qui m’a beaucoup séduit.
Je ne vais pas vous mentir, la conférence de presse tenue par Samsung à l’occasion de l’IFA 2014 ne m’avait pas spécialement convaincu de l’intérêt du Note Edge. Pour moi, il s’agissait surtout d’une démonstration technique.
Mais pour se faire une véritable idée d’un produit, il faut le prendre en main, il faut l’utiliser, il faut le manipuler. Et je n’ai pas honte de le dire, ces quelques jours passés en compagnie de l’appareil m’ont agréablement surpris.
Caractéristiques Techniques
Avant de vous expliquer ce qui rend le Galaxy Note Edge aussi intéressant, le mieux c’est encore de commencer par lister ses caractéristiques techniques histoire que vous les ayez bien en tête.
Si vous les connaissez déjà, rien ne vous empêche de passer à la suite.
- Ecran Super AMOLED de 5,6 pouces. 16 millions de couleurs.
- Définition en QHD+ : 2560 x 1440 (+160).
- Processeur Quad-Core cadencé à 2,7 GHz.
- 3 Go de mémoire vive.
- 32 Go de stockage + micro SD (128 Go maximum).
- Capteur de 16 million de pixels.
- Capture de vidéos en 4K (3 840 x 2 160) à 30 images par seconde.
- Caméra frontale de 3,7 millions de pixels.
- WiFi 802.11 a/b/g/n/ac MiMo, Bluetooth 4.1, NFC, ANT+, 4G.
- Port micro USB 2.0, stylet S Pen.
- Lecteur d’empreintes digitales, moniteur de fréquence cardiaque.
- Batterie de 3 000 mAh.
- Dimensions : 151,3 x 82,4 x 8,3 mm.
- Poids : 174 grammes.
- Prix : 849€.
Bref, vous l’aurez compris, la phablette se positionne sur le haut de gamme, et elle a droit à une fiche technique capable de rivaliser avec tous les “superphones” du moment.
Tout n’est cependant pas parfait. Samsung a effectivement fait le choix de revenir sur de l’USB 2.0 et c’est dommage pour tous ceux qui passent leur temps à transférer des données entre leur ordinateur et leur téléphone portable. En revanche, le bon côté de la chose, c’est que la batterie du terminal se rechargera plus rapidement.
Mais la chose qui manque, finalement, c’est le DLNA. Mine de rien, c’est pratique.
Packaging, Design & Ergonomie
Le Note Edge est livré dans un écrin élégant et dépouillé, sans aucun visuel apparent. La boite se contente effectivement de rappeler le nom de l’appareil, et une partie de sa fiche technique.
A l’intérieur et en dehors du terminal lui-même, on va trouver pas mal de jolies choses et plus précisément :
- Le guide de démarrage rapide.
- Une batterie.
- Le câble de synchronisation.
- Le chargeur.
- Les écouteurs, avec plusieurs embouts.
La routine, en somme. A noter que j’ai trouvé une seconde batterie dans la boite de l’exemplaire qui m’a été prêté par Samsung, ce qui m’a un peu fait sourire.
Le Note Edge est imposant, mais il est aussi très léger grâce à sa coque en plastique. N’espérez pas l’utiliser d’une seule main en revanche. En même temps, lorsqu’on achète une phablette, on sait à quoi on s’expose.
Sans surprise, le terminal étonne par son écran, et plus précisément par le fait qu’il poursuive sa course sur la tranche droite de l’appareil. Il faut bien l’avouer, au début, c’est un peu déstabilisant. Surtout sur le plan esthétique, en fait, puisque le terminal a l’air d’être comme déséquilibré.
Cette particularité a poussé le constructeur a procéder à quelques ajustements au niveau de l’ergonomie de son téléphone. Les deux boutons dévolus au contrôle du volume se retrouvent ainsi sur la tranche gauche de l’appareil. Ils tomberont donc sous le pouce. Oui, enfin il faudra tout de même aller les chercher puisqu’ils sont placés assez haut.
Le bouton de mise sous tension se retrouve pour sa part sur la tranche supérieure, à côté de la prise casque. Il faudra donc utiliser ses deux mains pour espérer l’atteindre. Pas très pratique, d’autant que Samsung n’a pas pensé à intégrer une fonction permettant de réveiller le téléphone en tapotant sur son écran.
Sinon, eh bien les boutons sensitifs sont toujours de la partie, et ils encadrent le traditionnel bouton physique propre à la marque. Un bouton qui dissimule le lecteur d’empreintes digitales. Le port micro USB 2.0 est placé sur la tranche inférieure, non loin du logement pour le S-Pen.
Samsung a recouvert l’arrière de l’appareil d’une texture en plastique imitant le cuir. Je n’aime pas trop mais ce revêtement aura au moins le mérite d’éviter les glissades. Le module photo ressort de quelques millimètres de la coque, et il s’accompagne à la fois d’un flash et d’un moniteur de fréquence cardiaque hérité du Note 4 et du S5.
Le capot arrière du Galaxy Note Edge est amovible et il faudra le retirer pour accéder à la batterie (amovible elle aussi) et aux différents ports de l’appareil. Bon point de ce côté là, il ne sera pas nécessaire de retirer la batterie de son logement pour changer de carte micro SD. Et ça, c’est vraiment très pratique.
Le Galaxy Note Edge n’est pas un produit comme les autres, c’est un fait, mais c’est précisément ce qui fait tout son intérêt.
Ecran, Puissance & Autonomie
L’écran du Galaxy Note Edge paraît immense et il faut avouer qu’il est très impressionnant. Surtout avec son incroyable définition. S’il vous arrive de temps à autres de regarder des vidéos en haute définition, alors c’est sûr, vous aurez de quoi vous amuser.
Pour les couleurs, tout dépend finalement de vos goûts. La technologie Super AMOLED a ses adeptes, bien sûr, mais elle m’a toujours laissé un peu sur ma faim. Elle manque parfois de naturel, avec des couleurs trop saturées.
Je préfère de loin le rendu de l’écran du Xperia Z3 et le Note Edge ne m’a pas fait changer d’avis sur ce point.
Ceci étant, il faut avouer que les angles de vision sont vraiment très bons. Pas besoin d’être face à l’appareil pour regarder son film ou sa série dans les meilleures conditions possibles. En plein soleil, le constat est assez mitigé. Les reflets ont tendance à nuire à sa lisibilité et c’est assez dommage.
Comme à l’accoutumée, j’ai fait tourner plusieurs solutions de benchmarking sur le Note Edge pour déterminer sa puissance de calcul brute. Voici les résultats obtenus par le terminal :
- BenchmarkPi : 158.
- Quadrant : 42 542.
- An3DBench : 7 957.
- Geekbench 3 : 1 106 / 3 189.
- AnTuTu : 48 797.
Ces scores sont donnés à titre indicatif, et uniquement pour que vous puissiez les comparer à votre propre terminal.
Après, au niveau du ressenti, il n’y a rien de particulier à dire. Le Note Edge est capable de faire tourner n’importe quel jeu sans aucune difficulté. Il est aussi très à l’aise avec les films en haute définition mais ce n’est pas vraiment une surprise compte tenu de son processeur.
Toutefois, la puissance ne fait pas tout et certains d’entre vous se demandent sans doute ce que vaut le terminal sur le terrain de l’autonomie. Là encore, j’ai été agréablement surpris puisqu’il peut tenir facilement une journée et demie sans trop forcer, et en ayant activé la 4G. Je pense qu’en faisant plus attention, on doit pouvoir atteindre les deux jours sans trop de difficultés.
Notez en outre que le super économiseur d’énergie introduit avec le Galaxy S5 est présent. Il est d’ailleurs très efficace et il vous permettra de tenir plus d’une semaine avec une seule charge… à condition de vous limiter au strict minimum. Enfin, c’est une façon de parler car vous pourrez quand même profiter de Twitter, de Facebook ou même de Whatsapp.
Photo, Vidéo & Son
Si les ventes des compacts numériques ne se portent pas bien, ce n’est pas complètement par hasard puisqu’ils ont été remplacés par nos smartphones. Il faut dire que ces derniers ont un avantage certains sur ces derniers : on les a toujours sur nous.
Pour sa phablette, Samsung a donc opté pour un capteur de 16 millions de pixels couronné d’une optique stabilisée. Le terminal est aussi équipé d’un autofocus ultra rapide et il peut même capturer des vidéos en 4K.
Sur le papier, il a donc tout d’un grand mais qu’en est-il dans les faits ?
Il s’en tire avec tous les honneurs sur la partie photo mais tout dépendra évidemment de l’ambiance lumineuse. En plein jour ou avec une lumière artificielle forte, il sera capable de délivrer des clichés de très bonne qualité, avec un piqué à faire pâlir de jalousie les compacts experts. Rien à dire non plus sur la restitution des couleurs.
Comme souvent, tout change lorsque la lumière vient à baisser. Il se débrouille mieux que le Note 3, bien sûr, mais il ne faudra pas non plus se montrer trop exigeant. Bon point en revanche, son flash est assez doux et il ne dénaturera pas trop les clichés.
La vidéo m’a littéralement soufflé en revanche. Surtout en Full HD d’ailleurs. Le stabilisateur fait effectivement des miracles et il sera parfaitement possible de filmer à main levée sans craindre le pire. Il faudra composer avec quelques tremblements, forcément, mais ça reste tout de même très correct compte tenu de ce que propose la concurrence.
Le seul bémol concerne la mise au point de l’appareil photo, finalement. Là, le Note Edge est clairement en dessous d’un LG G3 (testé ici). Remarquez, ce n’est pas surprenant puisque ce dernier peut compter sur son autofocus laser. Attention aussi à l’aliasing sur la partie vidéo.
Comme souvent avec Samsung, l’application fournie est extrêmement complète. Si l’envie vous prend, vous pourrez jouer avec la valeur de l’exposition, avec la sensibilité, avec la balance des blancs ou même avec les modes de mesure. Libre à vous d’activer le HDR, la grille ou même le contrôle vocal. Derrière, il faudra aussi compter sur plusieurs outils d’édition pour retoucher ses images après les avoir enregistrées.
Fait amusant, l’application exploite plutôt bien la particularité du Galaxy Note Edge puisque les boutons virtuels sont placés sur la tranche de l’appareil.
Mais qu’en est-il du son alors ? Je ne vais pas vous mentir, le bilan est assez mitigé de ce côté-là. Le haut-parleur du combiné fait bien son boulot, c’est sûr, et il en va de même pour la sortie casque. Non, celui qui pose problème, c’est le second haut-parleur et donc celui qui est placé à l’arrière de l’appareil.
Il manque cruellement de puissance et c’est d’autant plus problématique qu’on a souvent tendance à le recouvrir de la paume de la main quand on joue à un jeu ou qu’on regarde une vidéo.
https://www.youtube.com/watch?v=UMy2azUVMvM
Les Fonctions de la Surcouche
Je ne vous apprendrai rien en vous disant que Touchwiz est loin de faire l’unanimité. En réalité, la surcouche de Samsung a même souvent été pointée du doigt par les utilisateurs, et aussi (un peu) par les blogs et la presse spécialisée.
Fort heureusement, le constructeur a fait de gros efforts sur ce terrain et j’ai été agréablement surpris par les fonctions du Galaxy Note Edge.
Le panneau latéral
Samsung a été l’un des premiers constructeurs à lancer un écran flexible. Le Galaxy Round avait d’ailleurs fait couler beaucoup d’encre en son temps, peinant toutefois à séduire le grand public.
Le géant sud-coréen a cependant remis le couvert avec le Note Edge, en allant un peu plus loin. Cette fois, il est effectivement parti sur un écran poursuivant sa course sur une partie de la bordure latérale de l’appareil. Fait amusant, ce panneau latéral fonctionne comme un écran indépendant et c’est précisément ce qui fait tout son charme.
La première chose que l’on constate, c’est qu’il sait se faire discret. Il est effectivement capable de se rétracter lorsqu’il est inactif. Ce qui est plutôt pratique lorsqu’on se détend devant des vidéos, ou même un (bon) film.
J’avais évidemment très peur d’activer inopinément cet écran en tenant l’appareil en main. Samsung a cependant prévu le coup et la couche tactile est automatiquement désactivée lorsque le panneau est inactif. Il faut alors effectuer un balayage horizontal avec un doigt (et un seul) pour le sortir de sa torpeur, et pour afficher les différents bandeaux.
Différents bandeaux ? Oui, car le panneau latéral pourra aussi être personnalisé. Par défaut, il affichera des raccourcis pointant vers nos applications préférées (totalement personnalisables) mais il sera aussi possible d’ajouter des bandeaux supplémentaires. Il y en a une dizaine en tout. L’un affichera les notifications, un autre des contenus en provenance de Yahoo! Actualités, un autre encore des boutons propres à S Note, un autre encore des boutons propres à S Health, et ainsi de suite.
Le panneau des raccourcis peut accepter des icônes, ou des dossiers. Mine de rien, c’est très pratique au quotidien puisque ça libère de la place sur les écrans d’accueil… et donc pour les widgets.
Samsung a aussi mis en place un double système de navigation. En effectuant un balayage vertical du haut vers le bas, on pourra faire apparaître une autre barre regroupant cette fois plusieurs outils propres à la plateforme (chronomètre, règle, lampe, dictaphone, etc). Très pratique, là encore.
Le geste inverse nous renverra vers le bandeau précédent. En insistant, on pourra aussi faire apparaître un bouton donnant un accès direct aux paramètres du panneau latéral. Ils nous permettront de faire pas mal de choses différentes : ajouter des bandeaux, en enlever, personnaliser l’aspect du panneau lorsqu’il est inactif ou… activer le mode prévu pour les gauchers.
Inutile cependant de sabrer le champagne puisque ce dernier va simplement activer la rotation automatique des éléments situés sur la bordure tactile de l’appareil. Lorsque ce sera fait, il ne vous restera plus qu’à retourner le Note Edge pour l’utiliser à la manière d’un gaucher.
Pas terrible, mais ce n’est pas le plus gros défaut du panneau latéral. Ce qui est vraiment dommage, du moins de mon point de vue, c’est que ce dernier n’est pas (encore ?) pris en charge par les applications tierces. Et c’est vraiment dommage parce qu’il suffirait de peu de choses pour le rendre redoutable.
Je pense que l’exemple le plus parlant, c’est celui de Chrome. J’aurais effectivement aimé pouvoir faire défiler le contenu d’un site en caressant du bout des doigts la bordure latérale de l’appareil.
C’est frustrant, d’autant que les applications développées par Samsung tirent pleinement profit de cette particularité, elles. J’ai évoqué un peu plus haut l’utilitaire en charge de la caméra, mais il en va de même pour S Note, qui fait apparaître les raccourcis des fonctions sur le panneau latéral.
Cela n’a l’air de rien mais c’est vraiment très pratique puisque cela libère de la place pour le document, et donc pour l’espace de travail.
Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : le panneau latéral du Galaxy Note Edge est loin d’être une simple coquetterie et il peut vraiment être utile au quotidien.
Le stylet
Le stylet a toujours été une des forces de la gamme des Galaxy Note. Celui de l’Edge ne déroge évidemment pas à la règle, mais il ressemble comme deux gouttes d’eau à celui du Note 3. Samsung a cependant pensé à le recouvrir d’une texture anti-dérapante afin d’en améliorer la préhension. Une initiative particulièrement judicieuse, si vous voulez mon avis.
Qu’en est-il de ses fonctions ?
Le Air Command est toujours de la partie, bien sûr, et cette petite roue apparaîtra à l’écran dès que nous retirerons le stylet de son logement. Il nous donnera la main sur pas moins de quatre raccourcis renvoyant vers l’outil de mémo, la sélection intelligente, la fonction image clip et l’outil de capture.
La sélection intelligente et la fonction image clip sont très proches l’une de l’autre. Elles nous permettront ainsi de sélectionner un élément à l’écran pour le mettre de côté et l’intégrer ensuite à un mail ou même à un document. Cerise sur le gâteau, si l’élément sélectionné contient du texte, alors ces deux outils seront parfaitement en mesure de l’extraire.
Pas mal, mais c’est vraiment avec S Note que le stylet révèle tout son potentiel. Il est effectivement très précis, et très agréable à utiliser. Peu importe que vous deviez prendre des notes durant une réunion ou faire un croquis / dessin, il vous donnera entière satisfaction.
Les applications fenêtrées
Cette fonction n’est pas nouvelle, mais elle n’en reste pas moins utile puisqu’elle va vous permettre de faire cohabiter plusieurs applications sur le même écran.
Comment ? En réalité, vous avez deux solutions.
La première consiste à passer par le multitâche et à cliquer sur l’icône présente sur la tuile de l’application de votre choix, sur la droite. Là, le Note Edge va automatiquement l’afficher sur la partie supérieure de l’écran et il ne vous restera plus qu’à sélectionner une autre application dans la partie du bas pour l’ouvrir.
Fantastique, mais attention à ne pas vous réjouir trop vite car ce mode d’affichage n’est (malheureusement) pas compatible avec tous les outils.
La seconde méthode n’est pas très compliquée non plus. Il suffit d’afficher une application compatible et de faire ensuite glisser le doigt du coin supérieur gauche vers l’intérieur de l’écran. L’outil s’affichera alors dans une fenêtre volante que vous pourrez redimensionner à votre guise.
Dans les deux cas, il sera possible d’afficher une petite barre d’outils en appuyant sur une boule grise faisant office de bouton. Là, on pourra réduire la fenêtre associée ou même l’ouvrir en plein écran. Si vous jonglez souvent avec les mêmes programmes, vous devriez apprécier.
Le super économiseur d’énergie
Il a fait son apparition avec le Galaxy S5 et il ne fait pas dans la dentelle puisqu’il va vous permettre de tenir facilement une semaine avec une seule charge. Dingue, non ? Oui, mais attention à ne pas vous méprendre car il ne vous donnera pas accès à toutes les fonctions de votre téléphone.
Pour commencer, il va faire l’impasse sur les couleurs et toute l’interface basculera alors en cinquante nuances de gris (désolé), avec une définition bien loin du QHD, forcément. Ensuite, eh bien il ne vous donnera accès qu’à six applications : le téléphone, les messages, le navigateur internet et… trois autres applications définies par l’utilisateur.
Tous les outils disponibles sur le Play Store ne sont pas supportés, mais vous pourrez parfaitement piocher du côté de Twitter, Facebook ou Whatsapp si le coeur vous en dit. Contrairement à ce que propose la concurrence, l’économiseur d’énergie du Note Edge ne va donc pas vous couper du monde et c’est plutôt une bonne nouvelle en fin de compte.
Les applications
Comme tous ses concurrents, Samsung a pris l’habitude de livrer ses téléphones avec des dizaines et des dizaines d’applications différentes. Il y en a pour tous les goûts, bien sûr. De la gestion de médias au calendrier en passant par le navigateur web et le client de messagerie.
L’offre est assez solide. Ces outils sont dotés d’une interface soignée, avec des couleurs permettant de bien dissocier les différents “univers”. Du vert pour l’agenda, du bleu pour les médias, du vert pour le fitness, une certaine homogénéité se dégage de l’ensemble. Les fonctions ne sont pas en reste non plus, mais tous les outils ne sortent pas forcément de l’ordinaire.
Mon plus gros coup de coeur, c’est sans aucun doute S Note. Il est très bien conçu et il est vraiment agréable à utiliser. Surtout avec le stylet. Après, il ne faut pas perdre de vue que l’application n’est disponible que sur les terminaux de la marque. Vous ne pourrez pas en profiter sur votre ordinateur, et cela réduit considérablement son intérêt.
S Health m’a beaucoup plu aussi, surtout avec le moniteur de fréquence cardiaque intégré au Note Edge. Si vous avez des soucis de ce côté là, c’est typiquement le genre d’outils qui risque de vous être utile.
Je me suis forcé à utiliser S Voice ces derniers jours aussi, sans grande motivation. C’est un peu bête à dire mais je le trouve trop mécanique, trop… artificiel. Bon, en même temps, un assistant virtuel n’a rien de très naturel, forcément. Ceci étant, Siri et Cortana sont au moins capables de comprendre le langage naturel. Mine de rien, ça change beaucoup de choses.
Et après ?
Je me rends compte que j’arrive à la fin de cet article, et que je n’ai pas encore évoqué le lecteur d’empreintes digitales. Shame on me ! De ce côté-là, pas de surprise, Samsung a repris exactement le même lecteur que celui du S5 et cela veut aussi dire qu’il est très… perfectible.
Soyons clair, il n’est pas du tout pratique à utiliser. Il suffit effectivement que vous incliniez légèrement votre doigt – ou votre pouce – d’un côté pour qu’il soit incapable de vous identifier. Fort heureusement, il est tout à fait possible de corriger le tir en trichant un peu.
Touchwiz n’est pas aussi psychorigide qu’on pourrait le croire et il permet ainsi à l’utilisateur d’enregistrer trois empreintes différentes. Chouette, non ? Certes, et si vous voulez améliorer le système, la meilleure chose à faire c’est d’enregistrer trois fois… la même empreinte. Oui, mais sous un angle un peu différent, bien sûr.
C’est ce que j’ai fait avec mon pouce et il faut avouer que l’expérience s’est révélée payante.
J’ai aussi eu l’occasion de tester – enfin – le Download Booster introduit avec le S5. Si vous ne le remettez pas, sachez que ce mode s’appuie sur le WiFi et la 4G du terminal pour accélérer la vitesse de téléchargement des fichiers. Oui, et ça marche vraiment très bien. Presque trop d’ailleurs car votre forfait data risque de s’en prendre un petit coup derrière la tête.
J’oublie sans doute plein de choses, mais je pense que ce tour d’horizon devrait vous aider à y voir un peu plus clair.
En Conclusion
Et voilà, ce test touche à sa fin. C’est triste, mais entre l’article et les vidéos qui l’illustrent, vous devriez avoir largement de quoi faire.
Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : ce Galaxy Note Edge m’a vraiment surpris. Il n’est peut-être pas parfait, mais il a au moins le mérite de sortir des sentiers battus et ça fait beaucoup de bien de se retrouver face à un téléphone qui ne ressemble à aucun autre.
Est-ce que je l’achèterais ? Je vous avoue que ce n’est pas évident de répondre à cette question. Le design de l’appareil m’a quand même bien laissé sur ma faim. Ceci étant, si j’avais besoin de changer de téléphone et si j’avais le budget, je pense que j’attendrais au moins une quinzaine de jours avant de me décider, ne serait-ce que pour voir ce que proposent le Galaxy S6 et le Galaxy S6 Edge. P
arce que bon, si la moitié des rumeurs qui circulent depuis le début de l’année disent vrai, il pourrait faire très mal aussi, celui-là.