Le Sony Xperia Z3 a été l’une des grandes stars du dernier IFA berlinois et certains d’entre vous savent sans doute qu’il m’accompagne au quotidien depuis quelques semaines maintenant. Que voulez-vous, le temps passe vite quand on s’amuse. Et justement, après mes focus sur son design, son capteur photo, son haut-parleur ou encore son écran, le moment est venu de passer aux choses sérieuses et de nous attaquer… au test.
Avant toute chose, sachez que les photos illustrant cet article ne sont pas de votre humble serviteur. Et non, elles ont été prises par un vrai photographe qui déboite, Sylvain Leurent. Du coup, si vous avez vous aussi besoin d’un professionnel pour vous accompagner dans vos différents projets, n’hésitez surtout pas à faire appel à lui.
Et encore un grand grand merci au passage. Pour les photos, mais aussi pour la discussion.
Caractéristiques Techniques
Si vous passez régulièrement dans le coin, et si vous vous êtes déjà retrouvés face à un de mes tests, alors vous devez savoir que je commence toujours par les spécifications techniques. Ce n’est pas forcément l’étape la plus excitante, mais elle n’en reste pas moins indispensable et le Xperia Z3 ne fait effectivement pas exception à la règle.
Et voilà donc ce que propose le nouveau porte-étendard de Sony :
- Ecran IPS de 5,2 pouces.
- Définition de type Full HD 1080p, résolution en 1920×1080.
- Technologies Triluminos et X-Reality.
- Processeur Qualcomm Snapdragon 801 cadencé à 2,5 GHz.
- GPU Adreno 330, 3 Go de mémoire vive.
- 16 Go de stockage, port pour cartes micro SDXC (128 Go au max).
- Capteur Exmor RS de 20,7 millions de pixels.
- Zoom numérique 8x, 12 800 ISO maximum.
- Caméra frontale de 2,2 millions de pixels.
- Système SteadyShot pour la stabilisation.
- WiFi, Bluetooth 4.0 LE, aGPS, NFC, DLNA, GLONASS, 4G.
- Batterie de 3100 mAh.
- Dimensions : 146 x 72 x 7,3 mm.
- Poids : 152 grammes.
- Prix : 679€. Disponible en quatre coloris : noir, blanc, vert et bronze.
Comme un air de déjà-vu ? C’est parfaitement normal. La fiche technique du Z3 est très proche de celle du Z2 (testé ici), à quelques détails près. Son processeur est un peu plus rapide, mais sa batterie perd un peu de sa capacité. Ce dernier point n’est d’ailleurs pas un réel problème, comme nous le verrons un peu plus loin dans ce test.
En outre, et c’est un point très important, le Z3 hérite du traitement de ses prédécesseurs et il est ainsi certifié IP55 et IP58. Il pourra résister à la poussière, aux éclaboussures et même aux immersions. Attention cependant car cela ne vaut que pour l’eau douce, et pas pour l’eau salée. Le tout à une profondeur limitée à un mètre au maximum, pour une durée qui ne devra pas excéder les 30 minutes.
Design & Ergonomie
Maintenant que tout le monde sait de quoi il est question, le moment est venu de passer aux choses sérieuses, et d’évoquer le design du Z3.
Et c’est un sujet important parce que les ingénieurs de Sony ne sont pas restés sur leurs acquis. Leur nouveau terminal va ainsi un peu plus loin que ses prédécesseurs et il a droit à de magnifiques bordures métalliques arrondies, mais aussi à des renforts au niveau de ses coins. Des renforts en plastique. A quoi servent-ils ? Tout simplement à amortir les chocs en cas de chute.
Pour le reste, et bien on trouve toujours les mêmes matériaux et le Z3 se compose ainsi de deux plaques en verre trempé maintenues par un arceau métallique. Sont-elles sensibles aux rayures ? En toute franchise, je n’ai pas eu le coeur d’essayer de le rayer. Ceci étant, je vous conseille vivement d’acheter des films plastiques auprès d’une boite spécialisée pour éviter les mauvaises surprises.
Si vous ne savez pas où chercher, vous pouvez aller voir ici. Ces protections ne vous coûteront que 7,99€ et elles vous permettront de protéger les deux faces du terminal. Je m’étais déjà fourni chez cette société pour le Z2 et je n’ai rencontré aucun souci particulier. Notez en revanche que les délais d’expédition sont un peu longs.
Comptez une petite semaine, au mieux.
Autre changement, les deux hauts-parleurs de l’appareil ne sont plus situés contre ses tranches, mais à quelques centimètres. Cela n’a l’air de rien dit comme ça mais cela favorise apparemment la propagation du son. Là encore, nous aurons l’occasion d’en reparler un peu plus loin dans ce test.
Peu de surprises sur le plan ergonomique en revanche. Quatre boutons sont situés sur la tranche droite de l’appareil. Ils donnent accès à la mise sous tension de ce dernier, mais aussi au contrôle du volume et au déclencheur. De l’autre côté, et donc sur la tranche gauche, le fameux connecteur sera toujours de la partie et il nous suffira ainsi de poser le Z3 sur un socle compatible pour le recharger sans effort.
La prise casque se situe sur la tranche supérieure, et il n’y a rien sur la tranche inférieure. Pas de grille, pas de trous, rien du tout. Le Z3 est plus épuré que ses prédécesseurs et ce n’est pas une mauvaise chose.
Sinon, et bien on trouve aussi deux trappes d’accès. Celle de gauche abrite le port Micro USB tandis que celle de droite dissimule le port Micro SD et le port pour la carte Nano SIM. Oui, Sony a finalement décidé d’abandonner les Micro SIM sur son dernier vaisseau amiral et vous aurez plutôt intérêt à prendre les devants et à demander une nouvelle carte à votre opérateur.
L’autre grande nouveauté, c’est l’apparition de ces deux nouvelles déclinaisons, ou plutôt de ces deux nouveaux coloris. Le Xperia Z3 se décline effectivement en noir, en blanc, en vert et en cuivre. J’ai eu l’occasion de tous les avoir en main et ils sont vraiment magnifiques. Surtout les deux petits nouveaux.
Cela ne fait aucun doute, Sony est au paroxysme de son art. Je sais que je vais me mettre beaucoup de monde à dos mais Apple ferait peut-être bien de s’inspirer du Z3 pour l’iPhone 6s, ou pour l’iPhone 7. Et oui, c’est entièrement subjectif mais c’est aussi assumé.
Ecran, Puissance & Autonomie
Sony possède un certain savoir-faire en matière d’écran et il suffit de jeter un oeil à ses dernières télévisions pour s’en rendre compte. Le Xperia Z3 hérite évidemment de quelques unes des technologies du constructeur, et notamment deux : le Triluminos et le X-Reality.
Ces termes vous disent certainement quelque chose et c’est assez logique puisque le Z2 jouait lui aussi cette carte. Ceci étant, tout le monde ne sait pas forcément à quoi correspondent ces termes, alors une piqure de rappel ne peut pas faire de mal.
Le Triluminos regroupe plusieurs améliorations apportées au rétro-éclairage LED de la dalle. Des améliorations améliorant le rendu des couleurs, pour qu’elles soient un peu plus vives sans pour autant les saturer. Le X-Reality, lui, intervient au niveau de la netteté et du contraste des images, animées ou pas. Cerise sur le gâteau, il réduit aussi le bruit et tous ces artefacts disgracieux qui peuvent nuire à la qualité d’une photo, ou d’une vidéo.
J’en parle plus en détails dans la vidéo qui suit mais le rendu offert par l’écran du Z3 est vraiment très agréable. Je sais qu’il y a beaucoup de partisans de l’AMOLED mais ce n’est pas mon cas. Je préfère des couleurs moins piquantes, mais plus réalistes.
Comme évoqué dans cet article, l’écran du terminal a aussi la fâcheuse tendance à tirer vers le bleu. Bien heureusement, il suffira d’aller régler la balance des blancs en passant par les paramètres du terminal pour corriger le problème.
Qu’en est-il de sa puissance ?
Comme évoqué un peu plus haut, si Sony a conservé le Snapdragon 801, la puce du Z3 est un peu plus véloce que celle du Z2. Est-ce que cela a un réel impact sur les performances brutes de la machine ? Pour le savoir, ou plutôt pour tenter de le déterminer, et bien je me suis appuyé sur les outils habituels. Soit sur BenchmarkPi, Quadrant, Linpack, An3DBench, Geekbench et AnTuTu.
Voici les résultats obtenus sur chacune de ces solutions :
- BenchmarkPi : 157 (194).
- Quadrant : 20808 (15 456).
- Linpack : 677 376 (453 405).
- An3DBench : 7 868 (7 671).
- Geekbench : 971 / 2 606 (916 / 2 544).
- AnTuTu : 41 271 (30 369).
J’ai pris l’initiative d’ajouter entre parenthèses les résultats du Z2 histoire que vous puissiez comparer facilement.
Quoi qu’il en soit, et bien ces résultats parlent d’eux-mêmes. Il faut toujours se méfier de ce type de solutions, c’est vrai, mais le Xperia Z3 s’en sort avec tous les honneurs et il écrase sans aucune difficulté son prédécesseur. Il fait même mieux que le LG G3 et cela n’a finalement rien d’étonnant car il n’a pas la même définition à gérer.
Cela explique d’ailleurs peut-être pourquoi Sony n’est pas passé au QHD.
Enfin pour ça, et peut-être aussi pour l’autonomie.
Car sur ce terrain-là, le Z3 fait mieux que la plupart (tous ?) des terminaux du marché.
Tout dépendra évidemment de l’utilisation que vous en faites mais si vous vous contentez du strict minimum (courriers électroniques, réseaux sociaux, recherches, photos, musique), alors vous atteindrez facilement les deux jours sans avoir besoin de connecter le terminal à une prise secteur. Avec beaucoup de vidéo et des jeux, l’autonomie tombera à une journée et demie. Sans le mode Stamina.
Si vous l’activez, alors vous dépasserez facilement les trois jours d’autonomie pour une utilisation normale, ou les deux jours et demi pour une utilisation intensive.
De tous les téléphones qui me sont passés entre les mains dernièrement, aucun ne lui arrive à la cheville.
En marge, Sony a eu la bonne idée d’intéresser un mode Ultra Stamina qui désactive tous les services à l’exception du téléphone, du carnet d’adresse, de l’agenda et de l’appareil photo. Là, et bien l’autonomie du Z3 dépassera facilement la semaine.
Très pratique, surtout si vous partez en vacances en oubliant votre chargeur, ou si vous oubliez d’acheter l’adaptateur correspondant aux bonnes prises.
Et pour moi, ce n’est pas un détail anodin. Rien que pour ça, le Z3 mérite qu’on s’y intéresse.
Photos, Vidéo & Son
Le Xperia Z3, comme les modèles précédents, ne fait aucun compromis sur la partie photo. Capteur de 20,7 millions pixels, optique G-Lens équivalente à un 25 mm, puce de traitement BIONZ, il est évidemment très difficile de ne pas penser au Z2 ou au Z1 en se penchant sur les caractéristiques techniques de son module photo.
D’autant que le terminal se comporte exactement comme ses prédécesseurs. Les photos capturées en mode automatique n’excéderont pas les 8 millions de pixels. L’idée étant évidemment de faciliter le partage sur les réseaux sociaux, et aussi que l’on puisse zoomer dans l’image sans pour autant (trop) perdre en qualité.
Pour capturer une photo dans la définition native du capteur, il faudra donc basculer en mode manuel et aller fouiner dans les paramètres avancés.
Le plus drôle, c’est qu’on retrouve la même logique pour la gestion de la sensibilité. Les 12800 ISO mis en avant par le constructeur ne sont proposés que sur le mode automatique. En manuel, il faudra se contenter de 800 ISO.
Bon, tout ça, c’est super mais la théorie reste… la théorie. Et la qualité d’un capteur, ou d’un appareil photo, ne se limite évidemment pas à sa définition, ou à sa sensibilité. En réalité, dans les faits, il y a plein d’autres paramètres à prendre en compte comme la précision et la rapidité de l’autofocus, le piqué ou encore la dynamique des images capturées par son entremise.
De ce côté-là, le Z3 s’en sort plutôt correctement. Il fera évidemment moins bien que votre réflex ou même que votre compact numérique de luxe, mais il sera tout de même en mesure de prendre de jolies photos. Les images sont à la fois plus nettes et moins ternes que sur le Z2 et le Z1. Les couleurs ont plus de peps et l’appareil a l’air d’être assez à l’aise dans les hautes et basses lumières.
Le constat est le même pour les photos prises en soirée, ou dans une ambiance lumineuse difficile. La sensibilité de son capteur permettra au Z3 d’aller chercher un peu plus de lumière que ses concurrents, mais il peine encore au niveau de la gestion du bruit, avec des artefacts vraiment disgracieux.
Bon, et pour les vidéos alors ? Le Z3 a les mêmes atouts, et les mêmes faiblesses, mais il a aussi un petit truc en plus : son stabilisateur. Il est franchement bluffant, et il est ainsi parfaitement possible de capturer des vidéos à main levée sans craindre le moindre tremblement.
Pour en voir plus, je vous renvoie vers cette vidéo :
J’évoque rarement la question du son dans mes articles. Ce n’est pas un critère très important à mes yeux et ceci explique sans doute cela. Toutefois, vous avez été nombreux à me poser des questions et c’est précisément ce qui m’a poussé à approfondir (un peu) le sujet.
En conversation téléphonique, il n’y a rien à dire, le Z3 se débrouille très bien et je n’ai constaté aucun problème particulier de ce côté. Sachez d’ailleurs que la surcouche de Sony propose pas mal d’options intéressantes, comme une fonction de suppression du bruit ambiant et une option permettant de ralentir le débit de parole de son interlocuteur.
J’ai d’ailleurs eu l’occasion de tester cette dernière et ça marche vraiment bien. Je pense même que cela doit vraiment être un régal à utiliser lorsqu’on souffre de problèmes auditifs.
Et puis, il y a le haut-parleur. J’en ai parlé au début de cet article, mais Sony a pris la décision de les écarter de la bordure de l’appareil et de les placer à proximité de l’écran du terminal. En marge, la firme a aussi intégré plusieurs technologies spécifiques, et notamment le VPT, le ClearAudio+ et le Xloud.
Résultat des courses, le Z3 s’en sort comme un chef (d’orchestre) et il est capable de restituer un son plus clair et plus puissant que sur le Z2 ou le Z1. Pas de grésillements, pas de saturation excessive, on a un son à la fois clair et propre.
Pour aller plus loin, il sera bien évidemment possible de s’appuyer sur une batterie d’options spécifiques, et notamment sur un égaliseur. Pas de surprise ici puisqu’il est similaire en tout point à ce que proposaient les anciens vaisseaux amiraux de la marque. L’utilisateur pourra donc aller chercher les pré-réglages proposés par défaut, ou mettre carrément les mains dans le cambouis s’il le souhaite.
Quoi qu’il en soit, une choses est sûre : lorsqu’on les met tous les trois côte à côte, le Z3 se démarque vraiment de ses deux prédécesseurs et c’est justement ce qu’illustre cette autre vidéo tournée par mes soins.
Ecosystème & Applications
Le Xperia Z3 est livré avec la dernière version de la surcouche de Sony.
Elle s’inscrit dans la droite lignée des précédentes, avec quelques ajustements intéressants touchant notamment à son interface, à l’application de l’appareil photo et… au jeu. Avec une grosse nouveauté de ce côté-là, d’ailleurs. Une nouveauté qui devrait ravir celles et ceux qui ont une PlayStation 4 à la maison.
La liste suivante n’est pas exhaustive, bien sûr, mais elle vous permettra d’avoir une idée un peu plus précise des points forts du terminal sur le plan logiciel.
Ecran d’accueil
Pas de gros changements ici. Les utilisateurs auront toujours la possibilité de répartir les raccourcis et les widgets de leurs applications sur plusieurs écrans d’accueil. Ils pourront aussi regrouper certains éléments dans des dossiers thématiques. Pour éditer le tout, il leur suffira de claquer un “pinch to dezoom” bien senti. La routine, en somme.
Oui, mais Sony a aussi profité de l’occasion pour grossir un peu les icônes de nos raccourcis sur le thème activé par défaut. C’est plutôt léger, mais ça méritait d’être souligné.
Centre de notifications
Le centre de notification se structure toujours en deux onglets distincts. Celui de gauche regroupe les alertes générées par les application. Pour accéder aux réglages rapides, il faudra taper sur celui de droite.
Là, nous verrons apparaître sur une grille des boutons permettant d’activer ou de désactiver le WiFi, le Bluetooth, la 4G, le NFC et ainsi de suite. Si besoin est, nous pourrons aussi modifier la luminosité de l’écran à la volée, sans avoir besoin de passer par les réglages de l’appareil.
Petite nouveauté en passant, lorsque vous taperez sur le bouton “Modifier”, le Z3 ne vous renverra pas vers l’écran des options associées. Il vous affichera simplement un bandeau tout en bas de l’écran, et vous n’aurez alors plus qu’à prendre les raccourcis de votre choix pour les placer sur la grille, à votre convenance. Simple et rapide.
Liste des applications
Comme tous les constructeurs, Sony affiche toutes les applications installées sur le terminal sur une page spéciale, avec une navigation similaire à celle des écrans d’accueil. Navigation reposant sur l’utilisation de balayages horizontaux, donc.
Toutefois, le géant nippon a eu la bonne idée d’intégrer un écran spécial situé complètement sur la gauche, un écran regroupant plusieurs filtres bien pensés. Par son entremise, il sera possible de rechercher une application en particulier, ou encore de basculer en mode édition pour désinstaller les outils de notre choix.
Plus loin, nous pourrons intervenir sur le tri des applications et faire remonter les outils les plus utilisés ou ceux qui ont été installés par l’utilisateur. Enfin, tout en bas, nous trouverons deux options supplémentaires pour ouvrir le Play Store ou Sony Select.
Multitâche
Le multitâche va droit à l’essentiel. Après avoir appuyé sur le bouton dédié, le Z3 nous affichera la liste de toutes les applications ouvertes et il ne nous restera plus qu’à les faire glisser latéralement pour les fermer. Envie de faire un gros coup de nettoyage ? Pas de souci, il suffira de taper sur le bouton “Fermer Tout”.
C’est pas mal, mais ce n’est pas fini. Une petite barre regroupant plusieurs icônes est placée en bas de l’écran. Elle donne accès aux micro-applications, soit aux outils que nous allons pouvoir ouvrir en mode fenêtré. Exactement comme les QSlide Apps de LG, à un détail près : elles ne fonctionnent pas uniquement avec les applications de Sony.
Chrome pourra ainsi être ouvert lui aussi en mode fenêtré, et il en ira de même pour tous les widgets livrés avec nos applications préférées.
Appareil Photo
Le Z3 s’en tire plutôt bien en capture de photos et de vidéos mais son plus bel atout, finalement, c’est l’application associée. Totalement modulaire, cette dernière regroupe effectivement plusieurs modes de prise de vue distincts, et originaux.
Si le mode automatique et le mode manuel sont forcément de la partie, il faut aussi compter avec d’autres modules permettant par exemple de filmer en 4K ou même de retransmettre un événement en direct sur Facebook ou YouTube. Derrière, on a aussi un autre mode permettant de créer de jolis flous d’arrière-plan, ou même de réaliser des ralentis. Le plus beau, dans cette histoire, c’est que les éditeurs tiers ont eux aussi la possibilité de proposer leurs propres modules.
Avec le Z3, Sony a intégré de nouveaux modes de prise de vue. Comme la photo avec son, idéale pour prendre des notes vocales, ou encore le mode “Face Avant” pour utiliser simultanément le capteur principal et la caméra frontale. Oui, et il en a aussi un troisième qui vaut le détour. L’appareil photo multiple va effectivement vous permettre d’enregistrer une scène à partir de plusieurs Z3, ou d’un Z3 et d’un Z2, ou même d’un Z3 et d’un QX10/100.
Bizarre ? Assurément, mais les plus créatifs d’entre vous pourront d’en donner à coeur joie.
Remote Play
Le temps est venu de parler de la fonction ultime du Z3, celle qui va forcément vous donner envie de passer à la caisse : le Remote Play.
Ce n’est pas vraiment un secret, mais la PlayStation 4 intègre un outil spécifique permettant d’envoyer le flux vidéo de la console vers un autre appareil. Comme sur une PS Vita, par exemple, ou même une PlayStation TV. Grâce à ce système, vous pouvez continuer à jouer lorsque toute la famille est réunie devant Kho Lanta. Génial.
Et justement, figurez-vous que tous les terminaux de la gamme Xperia Z3 supportent eux aussi cette fonction. Qu’est ce que ça veut dire ? Tout simplement que vous allez pouvoir jouer à Destiny ou à Watch_Dogs sur votre Z3, votre Z3 Compact ou votre Z3 Tablet Compact. Le délire, et le meilleur reste à venir car Sony va même commercialiser un accessoire spécial qui vous permettra d’accrocher votre téléphone ou votre tablette à une manette DualShock 4.
Inutile de chercher, Sony est le seul à le proposer. Seul bémol, il faudra attendre novembre prochain pour en profiter.
Menus & Options
Le Z3 propose plusieurs options fort utiles. Certaines étaient présentes sur le Z2, mais pas toutes.
Parmi les incontournables, il y a les gestes intelligents qui vous vous permettre de décrocher votre téléphone ou de refuser des appels sans avoir besoin de poser les doigts sur son écran. Les thèmes sont toujours de la partie, bien sûr, ce qui ne surprendra personne. Pareil pour l’égaliseur et les fonctions associées, qui vous permettront de doper le rendu sonore offert par votre casque, ou par les hauts-parleurs du terminal.
Sinon, et bien il y a aussi le contrôle intelligent du rétro-éclairage, qui gardera l’écran de votre Z3 allumé lorsque vous l’utiliserez. Très pratique au quotidien. Même chose pour la fonction permettant de “réveiller” le terminal à l’aide d’un double tapotement. Et que dire du mode Ultra Stamina qui vous sauvera la vie lorsque vous vous trouverez loin de chez vous, sans électricité et sans chargeur ?
Conclusion
Le moment est venu de conclure, et de vous donner mon verdict.
Esthétiquement parlant, il n’y a rien à dire et le Xperia Z3 est franchement réussi. Il est à la fois beau, fin et léger. Ses nouveaux coloris sont tout bonnement magnifiques. J’accroche un peu moins aux renforts en plastique situés sur les coins du terminal, mais ils se font rapidement oublier avec le temps.
Il faut dire aussi que Sony a eu l’intelligence de les teindre de la même couleur que la bordure.
Pas grand chose à dire sur le plan ergonomique. Les boutons tombent naturellement sous les doigts lorsque le terminal est tenu en main. Enfin sauf le déclencheur, mais c’est assez logique. Concernant les trappes, et bien il faut avouer que la mise en place d’une nouvelle carte SIM n’est pas chose aisée. Surtout pour ceux qui ont les ongles courts, en fait.
Aucun problème en revanche pour la carte micro SD.
Bon, et pour la puissance de l’appareil ? Et pour son autonomie ? Là, c’est bien simple, le Z3 assure comme un chef. Il n’intègre pas de Snapdragon 805, c’est vrai, mais il est capable de faire tourner les jeux les plus gourmands sans sourciller. Aucun problème non plus pour les vidéos, même pour celles en haute-définition.
Durant toutes ces semaines de test, je n’ai pas constaté la moindre latence.
Mais là où il frappe vraiment fort, c’est au niveau de son autonomie. Deux jours en utilisation courante, et sans avoir activé le mode Stamina, c’est tout simplement énorme. Surtout quand on sait que d’autres terminaux haut de gamme n’arrivent pas à tenir une journée complète sans passer par la case chargeur.
La partie photo / vidéo ne m’a pas déçu non plus. Certes, le Z3 montre rapidement ses limites lorsque la lumière ambiante commence à baisser, mais son capteur se débrouille nettement mieux que celui de son prédécesseur. Surtout au niveau du piqué et de la dynamique.
Et puis, il y a la partie logicielle bien sûr. Là, sans surprise, la plus grosse nouveauté c’est évidemment l’arrivée du Remote Play. Quel coup de génie ! Aucun constructeur ne peut proposer la même expérience. Samsung ? Ils n’ont pas de console. Apple ? Même chose. HTC ? LG ? Tout pareil.
La seule boite qui aurait son mot à dire, c’est Microsoft mais il faudra sans doute attendre l’année prochaine, ou celle d’après, avant que l’éditeur ne propose une fonction de ce type. En attendant, si vous voulez transformer votre terminal nomade en une vraie console portable, ce n’est pas compliqué, il faudra acheter un Z3, un Z3 Compact ou une Z3 Tablet Compact.
Bref, vous l’aurez sans doute compris, le Z3 m’a enchanté. Et si vous avez des questions supplémentaires, les commentaires sont là pour ça.