Test du Xiaomi Redmi Note 7

Xiaomi a frappé très fort plus tôt dans le mois de mars en dévoilant la version globale du Redmi Note 7. Et si vous me suivez, alors vous savez sans doute que le constructeur m’a prêté un exemplaire de son nouveau téléphone pour mes tests.

Et justement, après ma prise en main de l’autre fois, le moment est venu de passer aux choses sérieuses.

Test du Xiaomi Redmi Note 7 : image 1

Xiaomi ne compte plus se limiter à la Chine et à l’Asie. De plus en plus présent en Europe, le constructeur a la ferme intention de s’imposer sur les marchés occidentaux et notamment chez nous, en France.

C’est précisément ce qui l’a poussé à choisir Paris pour annoncer le lancement de la version globale du Redmi Note 7, un Redmi Note 7 qui m’a accompagné au quotidien pendant une grosse semaine et qui m’a franchement bluffé.

Comme à l’accoutumée, ce test ira assez loin. Après être revenus sur le design et l’ergonomie du terminal, nous nous pencherons sur son écran, son processeur ou son autonomie. Et puis, bien sûr, on parler de son capteur photo de 48 millions de pixels avant de revenir rapidement sur sa plateforme.

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Design & Ergonomie

J’en avais parlé dans ma prise en main, mais le Xiaomi Redmi Note 7 marque une vraie rupture dans l’histoire de la gamme. Et il suffit de le regarder pendant quelques minutes pour s’en convaincre.

Fini le métal, Xiaomi a préféré opter pour un boîtier composé de deux plaques en verre et d’une armature métallique. Un design plus salissant, c’est vrai, mais aussi plus dans l’air du temps.

Le constructeur a d’ailleurs apporté le plus grand soin aux finitions de son téléphone. L’ensemble est solide et la version bleu-violette qui m’a été confiée est vraiment magnifique… même si j’ai toujours un petit coup de cœur pour la version rouge-mauve.

Alors bien sûr, Xiaomi n’est pas le premier constructeur du marché à adopter une teinte dégradé sur ses téléphones. Huawei l’a fait en premier. Maintenant, le résultat est tout de même très joli.

De face, le Redmi Note 7 se rapproche un peu plus d’un OnePlus 6T (testé ici), avec un menton un peu plus prononcé bien sûr. L’écran est ainsi entouré par de fines bordures, avec une encoche en forme de goutte d’eau en haut. La plaque en verre est également entourée par un bandeau très fin en résine et il n’y a donc aucune aspérité sous les doigts. La prise en main n’en est que plus agréable.

L’ergonomie est plutôt classique. Les trois boutons physiques sont tous placés sur la tranche droite et le lecteur d’empreintes se trouve à l’arrière. Il est d’ailleurs très réactif et une simple caresse suffit à déverrouiller le téléphone. L’utilisateur aura d’ailleurs le choix entre le déverrouillage par empreintes et la reconnaissance faciale.

La connectique est complète. Le connecteur est placé sur la tranche inférieure, au format USB Type-C ! Juste à côté, on trouve deux grilles camouflant le haut-parleur et le microphone du terminal. Histoire d’en remettre une couche, Xiaomi a conservé la prise casque et cette dernière est placée sur la tranche supérieure, à côté de l’émetteur infrarouge.

Le capteur photo dorsal regroupe deux optiques et deux capteurs. Il est placé dans le coin supérieur gauche et il ressort de quelques millimètres de la coque. Ce n’est pas forcément gênant, mais cela veut aussi dire que le téléphone ne sera pas complètement à plat une fois posé sur un bureau ou une table de chevet. Il suffira néanmoins de le glisser dans une coque en silicone pour corriger le tir.

Côté gabarit, le Redmi Note 7 ne passe pas franchement inaperçu et il est finalement assez massif en main. Cela veut aussi dire qu’il sera presque impossible à piloter d’une seule main. Maintenant, pour celles et ceux qui consomment beaucoup de vidéos, cette belle diagonale est plus un avantage.

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Écran, Processeur & Autonomie

Les terminaux de la gamme sont réputés pour leur fiche technique bien équilibrée. Et la question que vous vous posez peut-être, c’est de savoir si Xiaomi n’a pas sacrifié la partie technique sur l’autel du design. Spoiler alert : ce n’est pas le cas. Du tout.

Le Redmi Note 7 embarque une dalle de 6,3 pouces. Il s’agit d’une dalle de type LCD et le terminal fait donc l’impasse sur l’OLED, ce qui n’est pas franchement surprenant au regard de son prix de vente.

Pas de souci au niveau de la définition, on est sur du Full HD+.

J’avais un peu peur de me retrouver face à une dalle un peu palotte, mais ce n’est pas le cas. Xiaomi a opté pour un écran de bonne qualité, un écran suffisamment lumineux pour être utilisable en plein soleil et capable en plus d’afficher des images assez contrastées. Il sera d’ailleurs possible d’accentuer la chose en allant dans les options de la plateforme, ce qui est plutôt cool.

En multimédia, il faut bien l’avouer, ça rend plutôt bien. Encore plus si vous poussez la luminosité à fond. Là, on s’en prend plein les yeux et on rentre très vite dans sa série ou dans son film Netflix.

Ce qui est évidemment une bonne chose. Il ne faut pas perdre de vue que les Redmi Note sont spécialement pensés pour cet usage.

Concernant le processeur, Xiaomi a opté pour un Snapdragon 660. On est donc sur une puce 8-core gravée en 14 nm et épaulée par un Adreno 512. La version qui m’a été prêtée est la plus puissante et elle regroupe donc 4 Go de mémoire et 64 Go de stockage. À noter que la mémoire interne est extensible par le biais d’une micro SD.

Je ne suis pas un grand fan du benchmarking, mais sachez tout de même qu’AnTuTu a honoré le terminal de 136 000 points.

Pour un usage courant, le terminal ne souffre d’aucun ralentissement. Il tourne même aux petits oignons et il est ainsi possible de sauter d’application en application sans craindre le moindre lag. Cela vaut aussi pour le multitâche, bien entendu.

Histoire d’aller un peu plus loin, je me suis aussi attaché à tester PUBG Mobile sur le terminal.

Sans surprise, le titre ne pourra pas tourner avec les graphismes élevés et il faudra donc se contenter de graphismes moyens. Le contraire aurait de toute manière été étonnant compte tenu de la puce embarquée à bord du Redmi Note 7.

Après, en jeu, le titre est resté globalement très fluide. Je n’ai pas constaté de ralentissements flagrants et le seul lag survenu lors de mes parties s’est produit lorsque je filais à vive allure au volant d’une jeep en train d’essayer d’écraser un type qui courait en caleçons.

Les Redmi Note ont toujours été réputés pour leur excellente autonomie et autant vous prévenir de suite, ce n’est pas cette nouvelle itération qui fera mentir l’adage.

Je le dis souvent, mais évaluer l’autonomie d’un smartphone n’a rien de facile ou d’évident puisque tout dépend finalement de la manière dont vous l’utilisez. Fatalement, les personnes qui consomment beaucoup de vidéos et qui jouent énormément tiendront moins longtemps que ceux qui se contentent uniquement d’alimenter leurs réseaux sociaux.

Du coup, j’ai préféré me tourner vers les services d’une solution de benchmarking pour évaluer l’autonomie du Redmi Note 7, à savoir PC Mark. Et plus précisément le test consacré à la batterie, un test capable d’émuler plusieurs usages différents.

Et là, c’est la grosse claque. Le terminal a en effet tenu 14 heures et il restait encore 20 % de batterie à l’issue du test. À titre de comparaison, le Galaxy S10+ n’a pas dépassé les 8h30.

On peut donc dire sans se tromper que le Redmi Note 7 est pourvu d’une excellente autonomie.

Cela fait un petit moment que j’ai pris l’habitude d’utiliser Nperf pour tester la vitesse du modem.

Le Redmi Note 7 a eu droit au même traitement, toujours avec mon abonnement Sosh et toujours depuis la Seine et Marne.

Il faut d’ailleurs noter que tous les tests effectués avec nPerf sont réalisés dans les mêmes conditions histoire de pouvoir les comparer plus facilement. En outre, les chiffres indiqués sont en réalité des moyennes établies à partir de plusieurs tests consécutifs.

Le Redmi Note 7 a donc atteint une moyenne de 50 mbps en réception et de 16 Mbps en envoi, avec une latence de 29 ms. Côté score, on est à 80 % en navigation et à 94 % en vidéo, avec un score total de 89 000 points.

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Photo, Vidéo & Son

Durant la conférence de presse organisée sur Paris, Xiaomi a beaucoup mis l’accent sur la photo et ce n’est pas un hasard.

Le Redmi Note 7 place en effet la barre assez haut de ce côté-là et le terminal est ainsi doté d’un module dorsal double regroupant un capteur principal de 48 millions de pixels et un capteur secondaire de 5 millions de pixels consacré à la profondeur de champ.

Le capteur principal est couronné d’une optique grand-angle ouvrant à f/1.8 et de très grands pixels, avec en plus un EIS et le support du HDR. Le terminal bénéficie bien entendu de toutes les fonctions propres à l’IA et il sera en mesure de détecter pas moins de 27 scènes différentes.

Xiaomi n’est pas le premier à embarquer un capteur doté d’une telle définition à bord d’un smartphone. Honor l’a fait avant lui avec le View 20 (testé ici) et Nokia les avait tous deux précédé avec le Lumia 1020 (testé ici) et ses 41 millions de pixels de définition.

Si vous avez regardé mon test du View 20, alors vous savez que j’étais à la base assez dubitatif face à une telle débauche de pixels. Toutefois, les semaines passées en compagnie de l’appareil ont fini par me convaincre de l’intérêt d’une telle configuration.

Les grosses définitions ne sont pas forcément faciles à gérer, mais elles ont au moins le mérite d’offrir bien plus de souplesse en termes de recadrage.

Mais ça, on en reparlera un peu plus tard.

En pleine journée, le Redmi Note 7 est assez bluffant et il est ainsi capable de restituer des clichés très piqués et donc avec une bonne sensation de netteté. La dynamique est assez bluffante pour sa part et la colorimétrie tombe assez juste, et ce même si l’IA a parfois tendance à produire des couleurs relativement saturées. Notamment au niveau des verts d’ailleurs.

Ce qui m’a aussi frappé, c’est la rapidité de la mise au point. Le Redmi Note 7 est très véloce et il n’a besoin que de quelques instants pour trouver son sujet. Il a d’ailleurs tapé dans le mille à chaque fois.

Je m’attendais bien entendu à ce que les performances du terminal s’écroulent en basse luminosité, mais ce n’est pas le cas. L’ouverture de l’optique compense en effet assez bien le manque de lumière ambiante et l’IA permet de limiter l’apparition d’artefacts.

Plus surprenant encore, je n’ai pas constaté de souci particulier sur la balance des blancs, et ce alors même que c’est généralement là où pêchent les smartphones.

Mais comme évoqué un peu avant, le gros avantage du Redmi Note 7 et de son énorme capteur de 48 millions de pixels, c’est sa flexibilité en termes de recadrage.

Avec autant de pixels, il est en effet possible de zoomer assez loin dans l’image et donc de recomposer sa scène en post production.

Grâce à ce système, il est tout à fait possible de lire les titres des affiches accrochées à un panneau d’infos ou même de zoomer sur un panneau de signalisation sans trop de pertes.

Côté vidéo, le Redmi Note 7 limite malheureusement au Full HD et il est donc impossible de filmer en 4K. En revanche, et c’est une bonne chose, on pourra monté à une cadence de 60 images par seconde ce qui nous permettra de produire de beaux ralentis en post prod.

L’image reste en tout cas très qualitative. Le piqué est bien présent et on a aussi une belle dynamique et une colorimétrie assez juste. La stabilisation n’est pas parfaite en revanche et il sera donc préférable d’investir dans un gimbal si vous envisagez de beaucoup filmer avec le téléphone.

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Plateforme & Fonctions

Le Redmi Note 7 est livré avec MIUI 10.2 en version globale, une version basée sur la toute dernière version de la plateforme de Google, soit Android 9.0 Pie.

Il faut d’ailleurs souligner que cette version est livrée avec les outils de Google. Cela vaut pour le Play Store, Gmail, Google Maps ou même YouTube. La précision a son importance puisque la version chinoise n’inclut pas les services du géant américain afin de respecter les directives de la Chine.

L’interface, en tout cas, se structure toujours autour de plusieurs écrans d’accueil, des écrans sur lesquels nous pourrons accrocher des raccourcis d’applications ou des widgets. Le drawer en revanche manque à l’appel et toutes les applications installées viendront s’ajouter aux écrans d’accueil.

Le centre de notifications est assez clair. On retrouve les réglages en haut avec le curseur permettant de modifier la luminosité ambiante et les notifications apparaissent plus bas. Elles sont bien entendu regroupées en fonction de l’application associée et un appui prolongé sur une bulle permet d’avoir plus d’infos au sujet de l’alerte.

Si vous faites défiler tous les écrans d’accueil vers la gauche, alors vous finirez par tomber sur le centre d’alerte de Xiaomi. Il fonctionne un peu comme Google Now et il permet de lister sur une seule et même page les raccourcis de notre choix, nos notes, nos prochains rendez-vous ou même les conseils en sécurité. Chaque élément s’affiche dans sa propre carte.

Concernant la biométrie, en plus du lecteur d’empreintes, on trouve aussi un système de reconnaissance faciale et il fonctionne vraiment bien. Le Redmi Note 7 n’a besoin que d’un instant pour nous identifier. En revanche, le système repose uniquement sur la caméra frontale et il n’est donc pas très sécurisé. Il faut aussi noter que les performances du système auront tendance à dégringoler dans la pénombre. On est donc très loin d’un Face ID qui reste, encore aujourd’hui, une référence en la matière.

Il y a en revanche quelques fonctions propres à Android qui manquent à l’appel, comme l’appui prolongé sur les icônes ou encore le picture in picture qui permet d’épingler une vidéo à l’écran.

En revanche, on gagne une ou deux bricoles en plus, comme le second espace par exemple. Grâce à lui, l’utilisateur pourra configurer deux bureaux différents, accessibles par mot de passe ou par empreintes. Le basculement de l’un à l’autre se fera en toute transparence et ça fonctionne franchement très bien. Si vous utilisez votre téléphone dans un cadre personnel et professionnel, c’est typiquement le genre de fonction qui vous fera gagner un temps précieux.

Le multitâche est aussi très sympathique, avec un effet mosaïque bien pensé. Chaque application s’affichera ainsi sous la forme d’une carte et il suffira de tirer celle de son choix vers la gauche ou la droite pour fermer l’outil associé.

En haut, on trouve également une série de quatre icônes qui permettront d’accéder en un instant au nettoyeur, à l’analyse de sécurité, au nettoyeur en profondeur ou à la gestion des applications.

Un bouton se trouve au-dessus. Il permet d’activer l’affichage de deux applications à l’écran et un simple glisser-déposer de la carte de notre choix suffira à la placer en haut. Ensuite, nous n’aurons plus qu’à choisir l’application à afficher en bas dans la liste pour boucler la manip.

Et ce qui est chouette, c’est que si vous revenez à l’écran d’accueil, par exemple, alors vous trouverez en haut un bouton permettant de retourner à l’écran divisé. C’est très bien pensé.

Surtout qu’il sera aussi possible de cloner des applications et de faire coexister, par exemple, deux Gmail ou deux Twitter.

Autre précision importante, le Redmi Note 7 inclut la certification Widevine L1 et il pourra donc lire des contenus HD chez Netflix et les autres plateformes du même genre.

Au final, le seul reproche que l’on peut faire, c’est la présence de nombreuses applications peu intéressantes, et l’intégration d’un utilitaire de sécurité analysant chaque application téléchargée, un utilisateur se payant même le luxe d’afficher de la pub. Fort heureusement, ce dernier pourra être désactivé par le biais des options.

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En Conclusion

Niveau design, si le Redmi Note 7 marque clairement une rupture dans la gamme, certains déploreront sans doute son manque d’originalité. Reste que les finitions, elles, sont démentes et que le terminal a un look très soigné et très actuel.

L’écran contribue d’ailleurs pour beaucoup à la chose grâce aux fines bordures entourant la dalle. Franchement, sur cette gamme de prix, il est difficile de trouver mieux.

Pour la partie technique, la dalle est correcte et le processeur est suffisamment véloce pour faire tourner la plupart des applications dans de bonnes conditions. Mais c’est surtout l’autonomie de l’appareil qui impressionne. Elle dépasse celle de la plupart des flagships du marché et c’est évidemment très appréciable.

Pas grand-chose à dire pour la photo. Le capteur de 48 millions de pixels est impressionnant en pleine lumière, mais aussi en basse luminosité, et on pourra donc prendre de très belles photos avec l’appareil. La vidéo pèche un peu en termes de définition, mais on pourra toujours se consoler en filmant en 60 images par seconde et en faisant de beaux ralentis en post prod.

MIUI 10 m’a beaucoup plu. L’interface est soignée et l’ergonomie tape juste. Certaines fonctions manquent un peu, c’est vrai, mais on en trouve d’autres qui peuvent s’avérer redoutables au quotidien.

Le Redmi Note 7 est donc un bon produit à la base, mais il l’est encore plus lorsqu’on prend en considération son prix de vente. A deux cents euros, il est en effet très difficile de trouver mieux et ce rapport qualité/prix complètement fou devrait permettre au téléphone de s’installer durablement sur le marché français.

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1 réflexion au sujet de « Test du Xiaomi Redmi Note 7 »

  1. Quasiment tous les sites sont du même avis. Si on tient compte uniquement du smartphone, c’est juste un bon milieu de gamme. En revanche si on le compare en tenant compte du prix, c’est une vraie petite tuerie.

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