Un Britannique a été condamné après avoir filmé et partagé deux screeners

Shaun Patrick Forry a été condamné à 18 mois de travaux d’intérêt général et à 150 heures de travail non payé après avoir filmé et partagé deux screeners sur internet. Il s’en sort plutôt bien. Les pirates se voient généralement infligés de plus lourdes peines au Royaume-Uni.

Shaun a la trentaine bien tassée. Comme des millions d’autres personnes à travers le monde, il lui arrive fréquemment de se rendre au cinéma pour se détendre après le travail.

Peine Screener
Un Britannique adepte des screeners a été condamné par la justice.

En septembre 2015, notre ami a donc été voir deux films : Le Labyrinthe la Terre Brûlée et American Ultra.

Il a enregistré et partagé deux screeners

Shaun aurait pu simplement se délecter de sa séance, mais il a choisi d’enregistrer ces films à l’aide de sa caméra pour pouvoir ensuite les partager sur la toile.

Le problème, c’est que ces films étaient uniquement sortis au cinéma et les représentants légaux des studios n’ont pas apprécié de les voir circuler sur les sites de téléchargement. La FACT et la FCPA ont donc porté plainte et ils ont lancé une procédure tout en requérant les services des opérations spéciales britanniques.

En s’appuyant sur les marqueurs du fichier, les autorités ont réussi à retrouver la salle où avaient été filmés ces screeners. Elles ont ensuite mené une enquête poussée et elles ont fini par identifier le responsable de leur enregistrement et de leur diffusion.

Après avoir demandé un mandat de perquisition, les agents chargés de l’enquête ont donc fait une descente chez Shaun. Ils ont fouillé toute sa maison et ils ont saisi tous les appareils électroniques de notre cinéphile.

Shaun a été rapidement identifié

L’examen de ces appareils a révélé que notre ami avait distribué illégalement pas moins de 670 films depuis août 2013.

Shaun est passé devant le juge au début de la semaine. Il n’a pas cherché à se défendre et il a ainsi plaidé coupable. Le juge l’a donc condamné à 18 mois de travaux d’intérêt général et à 150 heures de travail non payé.

Simon Brown, le directeur de la FCPA, a profité de l’occasion pour rappeler que plus de 90 % des films piratés provenaient d’un enregistrement effectué dans une salle de cinéma. Il est donc essentiel à ses yeux d’identifier et d’arrêter ces “délinquants” pour limiter autant que possible les dégâts.

Andy Crouch, un des enquêteurs chargés de l’affaire, a renchéri en déclarant que ce qui peut ressembler à un crime sans victime coûte en réalité des millions à l’industrie du cinéma chaque année. Il s’agit donc d’un crime qui mérite toute l’attention de la police.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.