Un cerveau humain viendrait d’être recréé de zéro en laboratoire

La recherche va de plus en plus loin, pour nous permettre d’en savoir toujours plus sur le monde qui nous entoure et notamment comment il fonctionne. Récemment, une nouvelle découverte en a excité plus d’un, et en a rendu sceptique d’autres : des chercheurs de l’Université de l’Ohio ont affirmé qu’ils étaient parvenus à recréer un cerveau humain, en ne partant que de cellules de peau.

Une nouvelle étonnante qui devrait aboutir à pas mal d’applications dans la recherche. Cependant, il y a un “mais” : vous aurez noté depuis le début de cet article le conditionnel, et il est de mise.

Cerveau
Le cerveau recréé en laboratoire est petit, mais fonctionnel. Enfin, s’il existe.

En effet, la découverte n’a pas encore suivi le chemin que doit normalement suivre toute découverte scientifique, dans quelque domaine que ce soit. En particulier, elle n’a subi aucune validation par les pairs : elle est restée cantonnée aux murs de l’université dans laquelle elle a été découverte.

Évidemment, derrière ce mystère se cache un brevet en attente d’être déposé. Le contraire aurait été étonnant. Mais cela pose un réel problème : pour le moment, rien ne permet de réellement affirmer que ces chercheurs disent vrai, et ils auraient très bien pu tout inventer, même si cela est peu plausible.

Quoiqu’il en soit, si elle est réelle, la découverte est de taille. En partant de cellules de peau, ces chercheurs auraient donc rendu à celles-ci leur état primaire, celui de cellules pluripotentes qui peuvent se changer en tout type de cellule. Un environnement particulier aura permis à ces cellules de grandir pour former un petit cerveau humain.

Petit, mais qui dispose tout de même de plusieurs détails comme une moelle épinière ou encore une rétine. Que l’on se rassure cependant : ce cerveau ne pense pas, donc les problèmes éthiques ne sont pas vraiment de la partie. Tant mieux.

Quant aux applications, elles sont multiples dans le domaine de la recherche. Ce cerveau “artificiel” permettra par exemple de limiter la recherche sur l’animal, ce qui est une très bonne chose. En ce qui concerne les champs, on parle d’étudier certaines maladies comme Alzheimer et Parkinson. L’équipe de recherche est également intéressée par des applications militaires, notamment la compréhension des chocs post-traumatiques.

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